Marlene || Best clothes on, goin' down on fire. Turn the lights off, turn the music higher.||

-Explosive-Tu es très sociable, vas vers les autres. Une véritable boule d'énergie. Cette attitude peut être due à cette peur de la vieillesse, de la mort, et de la fin des choses en général, qui te donnent le besoin de vivre intensément et t'empêchent de te projeter dans le futur. Tu es très bon public, notamment envers les blagues de Maraudeurs que tu adores. Éternelle optimiste, tu es toujours d'attaque pour une nouvelle expérience ou pour aller vers les autres. Cependant, le fait d'être souvent trop grande gueule t'as déjà causé bien des ennuis, sans compter ta tendance à vite t'emporter dans tes déductions. En effet, Tu as tendance à trop faire confiance à ton intuition, supposer ou anticiper trop de choses sur les motivations d’un ami, mal interpréter les signaux et faire échouer des projets qu’une approche plus directe aurait simplifiés.-Accro aux relations- Si tu ne supportes pas une chose, c'est bien de passer inaperçue, qu'on t'ignore. Si tu t'entoures ainsi de personnes, c'est aussi parce qu’une fois seule, une angoisse écrasante t'envahis et tu te mets à avoir peur sans raison particulière. Tu as toujours eu peur de la solitude, peur que tes amis te quittent. Tu as peur de ne pas être indispensable à ton entourage. Pour toutes ces raisons, la Gryffondor que tu es a un désir immense d'être entourée d'une multitude de relations profondes et sincères, ce qui ne te pose aucun problème étant donné ton aisance naturelle dans les relations sociales.-Protectrice- Le fait d'avoir grandi dans une famille très unie, entourée par tes deux frères avec lesquels tu partages une relation fusionnelle, ce grand sens de la famille, la peur constante pour ta mère qui est Auror quand elle part de la maison, ton courage, et l'introversion de ton plus jeune frère ont réveillé en toi un grand besoin de protéger ceux qui t'entourent.-Immature- Aillant grandi dans un cadre des plus doux, tu n'as jamais vraiment eu à te confronter aux problèmes de la vie, quels qu'ils soient. Ton enfance heureuse à fait que tu n'as jamais vraiment eu à gagner en maturité, et tu es restée fidèle à l'enfant souriante que tu étais. Ceci dit, cette immaturité peut être vue comme la source de ta vision plutôt manichéenne des choses (oui, les Serpentard sont des fourbes), ou encore le fait que dès que tu deviens proche d'un garçon, ne sachant jamais vraiment comment gérer la situation, tu assimiles la force de cette relation à celle que tu ressens envers tes frères, et décides de voir ledit garçon comme ces derniers, sans chercher plus loin. Tu n'es donc jamais sortie avec des garçons, ceux-ci finissant par se décourager.-Impulsive-Tu as un problème avec ton subconscient, où quelque chose du genre. Le fait est que en situations oppressantes, tes actions ne se coordonnent pas avec tes pensées. Ce peut être problématique, oui. Des arguments bien préparés dans ta tête changés en cafouillages inaudibles, une constatation d'infériorité se soldant par une provocation, une colère se changeant en larmes, ce n'est pas facile tout les jours.-Libre et téméraire- Toujours partante pour une nouvelle aventure, Tu sais improviser dès qu'un élément inattendu arrive. Cependant, comme de nombreuses sueurs froides causées à tes parents durant ton enfance peuvent le confirmer, tu as tendance à te mettre facilement en danger et ces improvisations fréquentes peuvent être causes de beaucoup de problèmes. Tu es une jeune fille impulsive qui a envie de profiter de sa vie, de partir à la découverte de tout ce qu'elle ne connaît pas encore, d'être libre, et de le ressentir. 

À peine sortis de la maison, vous courriez en direction du parc où vous aviez l'habitude de vous rendre dès que vous parveniez à filer entre les pattes de vos précepteurs. D'abord le plus vite possible par peur de vous faire prendre, puis vos airs sérieux s'envolaient, laissant place à de radieux sourires illuminant vos visages. La délicieuse sensation de l'air passant à travers tes cheveux, ton corps déployant toute ton énergie canalisée durant la matinée, tes pieds foulant la terre avec puissance et légèreté, le son de vos rires provoqués par le soulagement et la redescende d'adrénaline qu'avait fait monter votre fuite, tout était parfait. Nicholas, toi et Louis aviez respectivement treize, huit et six ans, et étiez comme toujours des frères particulièrement complices. Vers le milieu du chemin, alors que Louis commençait à fatiguer, Nicholas proposa de l’accompagner en continuant à pied pendant que tu continuerais de courir pour être sûrs de ne pas vous faire piquer le château, une grande structure de bois dont, généralement vide, vous étiez les rois. Tu continuas alors à courir, le sourire aux lèvres, jusqu'au fameux parc. Une fois arrivée, tu aperçus une bande de garçons qui devaient avoir approximativement ton âge regroupés autour d'un grand arbre. Intriguée, tu t'approchas. Qu'est-ce qui ce passe ? Le garçon à côté de toi, d'abord surpris par ta facilité à t'adresser à un groupe d'amis que tu ne connaissais pas, et surtout par ta facilité à échanger avec des garçons, puis finalement te souriant amicalement t'expliqua la situation : On jouait au foot et Thomas a tiré trop fort, le ballon c'est coincé dans l'arbre... Ah, le foot ! Un de ces merveilleux jeux moldus dont vous raffoliez, toi et tes frères. Bien qu'aucun d'eux n'égalait le Quidditch. Je vais vous le rapporter ! Clamas-tu sans vraiment réfléchir. Cela devenait une habitude. Où il est ? Le garçon encore une fois surpris par ton entrain pointa du doigt le ballon, coincé sur une branche en hauteur, n'ayant pas l'air des plus solides. Tu lui demandas de te faire l'échelle pour que tu puisses atteindre une première branche et ainsi escalader l'arbre, puis tu te hissas avec agilité de branche en branche. Une fois le ballon en vue, il te fallait encore te monter un peu, puis parvenir à te hisser le long de ladite branche, récupérer le ballon, et reprendre le chemin en sens inverse. Même pas peur! Tu t'assis alors à califourchon sur la branche, les mains l’agrippant, et tu avanças prudemment pour ne par perdre ton équilibre. Marlene ! Qu'est-ce tu fiches ?! Aïe, c'était la voix de ton grand frère, tu vas te faire passer un savon une fois redescendue. Au même instant, un craquement retentit. La branche fléchit d'un coup et tu perdit ton précieux équilibre. Marlene! Tu dégringolas de l'arbre, te heurtant à plusieurs branches, puis tu parvins à t’agripper de justesse à l'une d'entre elle, t'épargnant une chute brutale sur le sol. Nicholas accourut et tendit les bras en ta direction, tu te laissas alors y tomber. Belle réception ! Lanças-tu gaiement, couverte d'égratignures. Tu es folle, tu aurais pu te faire vraiment mal, qu 'est-ce qui t'as pris tu... Ton frère s'arrêta en voyant ton doigt pointé vers le ballon qui était maintenant sur le sol, te regarda et trouva sa sœur tout sourire, bien que les yeux rouges prêts à pleurer, tout à fait fière de son action. Incorrigible. Lâcha-t-il, avant que vous n'éclatiez de rire.

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Tu avançais gaiement sur le chemin pour aller rejoindre ton petit frère qui avait pu sortir avant toi de la maison. Nicholas, qui a quatorze ans, est à Poudlard. Il est Serpentard. C'est un choc d'admirer autant un Serpentard, mais tu essaies de ne pas trop y penser pour le moment. Désillusion, quand tu nous tient. vous ne sortez donc que tout les deux vous amuser en dehors des grandes vacances. En passant près d'une ruelle, une conversation t'interpella. C'est la voix de Louis ? Tu t'engouffras alors dans le passage et aperçus Louis face à trois garçons plus grands que lui. Ils devaient être au collège. Allez, t'es plutôt bien fringué, vas pas nous dire que t'as pas un truc de valeur sur toi, hein ? Dit l'un d'eux en poussant l'épaule de ton frère, le coinçant contre le mur. Laissez moi... Commença-t-il. Du racket ? Ils rackettent mon frère ?! Oh ! Vous allez arrêter ça tout de suite bande de morveux ! Mince, tu n'aurais pas du dire ça. Pas comme ça. Agir avant, réfléchir après, hein ? Tu vis passer une ombre sur le visage de l'un des garçons, le plus grand d'entre eux. Il fit un pas dans ta direction, tu pensas reculer pour calmer le jeu, mais ton regard soutenait le sien, et tu ne bougeais pas, tu lui faisais face. Est-ce de la peur ? Ou bien de la provocation volontaire ? Oui, ce doit être cela, il a menacé ton frère, il doit payer. Pas touche à mon bébé! Les autres garçons l’imitèrent. Tu jetas un coup d’œil par dessus ton épaule, ton frère se tenait en retrait et son regard te suppliait de vous en aller, de laisser tomber. Mais c'était déjà trop tard, tu l'avais compris, tu t'étais déjà engagée. La silhouette se courba dans ta direction, son visage se rapprochant dangereusement du tien. Cherchait-t-il à t'impressionner ? Poussée par une vague d'adrénaline, tu repoussas son visage d'un coup de main en fermant les yeux par réflexe. Soudain un choc te propulsa en arrière. Marlene! Tu ouvris les yeux et vis son poing toujours à l'endroit de la percussion. Il venait de te frapper avec ce poing ? Tu lui lanças un regard meurtrier avant de te relever, et tu te replaças face à lui. Un rictus se dessina sur son visage, tes sourcils se froncèrent. Marlene, arrête ! Tu ne l'écoutais pas, tu étais portée par l'intensité du moment, tu voulais te venger. Ton poing se serra, ton corps se tendit comme un arc et tu frappas de toutes tes forces. Le jeune homme recula de quelques pas, déséquilibré et un air de surprise traversa son visage, puis il revint en force, vous vous battiez sans prendre en compte ce qu'il ce passait autour de vous, les autres avaient disparu. Disparu ? Oui, Louis n'était plus là. Où est-il ? Il a fui ? Ce regard en arrière t'as valu un coup dans les côtes. Paralysée un moment par la violence du choc, le garçon en profita pour te projeter violemment contre le mur de la ruelle. Tu écarquillas les yeux en te rendant compte de sa position de force, il te dominait de par sa carrure et s’apprêtait à te frapper au visage avec son poing qu'il armait derrière lui. Une vague de panique t'envahit, tu projetas tes mains en avant pour te défendre, tu fermas les yeux et entendis soudain un grand bruit de percussion. Tu ouvris alors les yeux, tremblante, et aperçus le jeune garçon inconscient, de l'autre côté de la ruelle, le crâne ensanglanté. Tu regardas alors autour et tu vis les deux autres adolescents figés, les yeux grands ouverts, l'air effrayé. Que vient-il de ce passer ? C'est moi qui... ? Que venait-tu de faire, de la magie ? Il est... mort ? Tu était complètement déboussolée, terrifiée face à ce corps qui restait inerte, face à ces gens qui te dévisageaient avec peur, comme l'on dévisagerait un monstre. Des bruits de pas raisonnèrent, provenant de l'autre côté. Tu tournas doucement la tête, bouleversée. C'est ton père, et Louis qui se tenait derrière lui. Les larmes te montèrent aux yeux, tu sanglotas : Papa... Je... Je voulais pas, il... L'inconscient ouvrit les yeux avec difficulté en laissant s'échapper un gémissement. Les garçons firent un pas en arrière, l'air toujours aussi choqué. Oubliettes ! Ton frère s'avança vers toi et te tendit la main, son simple visage était apaisant. J'ai été chercher papa, j'étais sûr que que la situation allait dégénérer, désolé. Tu le regardas un moment, des larmes, de soulagement cette fois, roulaient le long de tes joues. Tu pris sa main pour te relever et le serras fort dans tes bras pendant que ton père, qui s'était rapproché, vous caressait doucement le dos pour vous rassurer. Tout va bien, Marlene, Louis, tout va bien. Il ne se souviendront de rien et le garçon sera soigné comme il le faut, c'est fini, on va rentrer à la maison.

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Une fois en face du mur de la voie 9 ¾, tu fus submergée par une grande excitation. Nicholas te passa devant avec son chariot en te caressant la tête, pour te montrer l'exemple. C'était la première fois que tu allais passer ce mur, et tu savait qu'il t'emmènerait dans un monde complètement nouveau et inexploré: Poudlard. Ton grand frère, lui, entrait en cinquième année, et t'avait déjà raconté énormément de choses sur cet univers. Tu imitas alors ce dernier et te mis à courir vers le mur avec ton chariot, et avant de te faire engloutir les yeux fermés, tu entendis les mots d'encouragements de tes parents et de ton petit frère, que tu laissais le cœur lourd tout seul. Tu ouvris alors les yeux et te trouvas face au Poudlard Express. Extraordinaire, grandiose, incroyable. Marly! Ton frère t'attendait, tout fier de te présenter son monde, pour entrer dans le train.
Une fois le long trajet terminé, vous descendiez du train et Nicholas posa sa main sur ta tête. Ça y est, on se sépare, tu vas avec les premières années. Ne t'en fais pas, tu te feras pleins d'amis. À très vite! Tu fus alors emportée par une foule de première années tous plus perdus les uns que les autres. Arrivés au château, vous fûtes reçus par un professeur qui vous entraîna ensuite dans la grande salle pour la cérémonie de répartition. La cérémonie en soit ne te faisait pas peur, tu savais que tu ne pouvais en aucun cas tomber chez les Serpentard bien que la confusion pour le cas te ton grand frère ne faisait que s'accroître, et tout ce qui t'importait c'était de faire la connaissance de toutes ces personnes que tu voyais autour de toi. Marlene Amelia McKinnon. Déjà à toi? Tu traversas la foule, avançant fièrement. Ils allaient tous te voir, et ce n'était pas plus mal, ils fallait qu'ils te voient, tous. Qu'ils sachent que tu existes. C'est ici que tout allait commencer, et ton regard en était pétillant d'impatience.
Nicholas te vit alors arriver dans sa direction, entourée déjà d'une tripotée de jeunes Gryffondor que tu avais remportés dans ta conquête de l'école. Surpris une fraction de seconde, puis soupirant. Ne sachant certainement pas s'il devait être soulagé, fier ou encore désespéré par sa sœur. Tu vois, je te l'avais dit, non? Et j'étais persuadé que tu finirais chez les Gryffondor. Tu lui adressas sourire radieux puis retournas vers ta nouvelle bande d'amis, avec qui tu avais vite sympathisé durant le banquet. C'est qui? Tu connais des gens plus âgés ici? La classe! Tu te tournas vers la personne qui venait ainsi de te parler, et pris l'air le plus fier que l'on ai jamais vu. C'est mon grand frère! Vous vous dirigiez alors vers la salle commune pour accéder à vos dortoirs. Une fois installée, plusieurs élèves fatigués par cette journée éprouvante s’apprêtaient à dormir, tandis que toi, tu restais assise en tailleur sur ton lit, encore pleine d'énergie. Dix minutes passèrent sans que tu ne bouges, cherchant quelque chose à faire. Tu étais impatiente, et c'est peu dire, de commencer les cours. Poudlard est encore mieux que ce que t'avait raconté Nicholas, c'est extraordinaire.