Serenna Valley + It's no use going back to yesterday, because i was a different person then.

Elle n'a pas de couleur ou de saison favorite. + Serenna possède une Chouette Effraie femelle que sa mère à pris le soin de baptisée Astrid + Lors d'un de ses étés à l'orphelinat, elle a recueillit un Savannah mâle qui errait dans les rues. Il ne l'a jamais quitté et depuis il l'accompagne à Poudlard. Il lui ressemble à en faire peur et encore une fois, c'est sa mère qui lui trouva le nom de Mumbo. + Serenna possède son permis de transplanage. + Elle fait parfois exprès de se retrouver en retenue pour pouvoir aller dans la Forêt Interdite. + Elle porte un grand intérêt aux animaux et possède un certain don à leur égard, elle se débrouille également pour les duels et les sortilèges informulés. + Elle ne sait pas gérer les potions puisqu’elle n'aime pas suivre la recette. Personne ne veut se retrouver en binôme avec elle. + Les deux options qu'elle a choisies lors de sa troisième année sont les soins aux créatures magiques ainsi que l'étude des runes. + Elle aime forcé l'esprit de compétition chez les maraudeurs, parce qu'elle doit bien être la seule personne dont les tours l'ennuient profondément. + Le noir et le blanc sont presque complètement banni de sa garde robe. + Serenna n'a jamais réussi à entretenir une relation durable. Elle finit par se lasser et tout planter là. Certains la voit comme une fille facile alors que non, lui plaire est déjà quelque chose, puisqu'elle ne tente rien avec ceux qui l'ennuient.  



Passionnée, vivante, avec Serenna on a pas le temps de s'ennuyer ou de compter la poussière. Elle est née pour bouger constamment, la routine est sa pire ennemie et elle s'attache difficilement à un endroit en particulier. Son plus grand rêve est de visiter autant de pays qu'il lui sera possible et se faire des amis dans le monde en entier. Donc autant vous dire qu'elle vit mal ses 7 années à Poudlar et qu'elle est submergée de joie d'enfin en voir la fin, même si la présence de ses amis lui manquera. Mais c'est sans réels regrets qu'elle les laissera derrière elle tout en gardant contact grâce à sa chouette. On est prévenu d'avance avec Serenna : aucunes attaches ne la retient nul part. Peut être un jour cela chargera quand elle rencontrera la bonne personne, mais en son fort intérieur elle est persuadée que cette personne préférera l'accompagner dans ses périples.

La demoiselle est très sociable et ouverte d'esprit et n'hésite pas à parler à tous et chacun. Elle en embête plus d'un et a une bonne mémoire des noms et visages qui croisent sa route. Elle est d'ailleurs d'une honnêteté parfois effrayante, puisque des secrets, elle n'en a presque pas. Comme ça personne n'a de moyens pour l'atteindre et ça lui va très bien ainsi. Il se peut cependant qu'elle se montre légèrement intrusive, mais ça c'est une déformation du à son enfance quand plusieurs de ses familles d’accueil la renvoyait. C'est certainement pour cela également qu'elle n’arrive pas à s'attacher, peut être par peur d'être abandonnée encore.

En classe c'est tout un numéro. Parfois elle est une élève brillante et parfois une cancre accomplie. Ça va selon ses humeurs. Serenna a tenté plusieurs activités comme le Quiddicht, mais elle fini toujours par se lasser et se tourner vers autre chose. Donc les maraudeurs ont eux aussi finis par l'ennuyer et elle aime à leur faire un peu compétition pour les pousser à faire mieux et plus drôle. Elle manque cruellement de sérieux et on le lui reproche souvent.

Quant à sa métamorphomagie, Serenna l'assume très bien depuis toujours. Jamais elle ne s'est senti à part à cause de cela et elle n'a jamais chercher à la cacher aux regards des autres. Si certains ont des problèmes avec sa particularité, et bien elle est désolée pour eux, mais jamais elle n'a cherché à leur plaire. C'est dans ses valeurs, elle restera toujours authentique. Cependant depuis le début de l'année, elle réalise que son don risque de l'empêcher de voyager chez les moldus. Car elle n'a aucun contrôle dessus. Ses émotions la guident et donc la couleur de ses cheveux s'en ressent et elle ne peut pas changer la forme de son visage très longtemps ou très souvent. Elle cherche un solution parce que raser ses cheveux ou porter une perruque ça ne lui dit rien, donc il ne lui reste que la solution d'aller chercher de l'aide et d'apprendre, ce qui ne l'enchante pas, mais pas du tout.
 

Il était une fois, une petite fille abandonnée sur les marches d'un vieil orphelinat durant une froide soirée de janvier. Elle était enveloppée dans quelques langes ainsi qu'une couverture et un petit mot reposait sur sa poitrine qui se soulevait doucement. Les ombres toquèrent à la porte avant de fuir comme des voleurs vers l'étendue boisée du domaine. Une dame poussa le grand panneau de bois et détailla d'un rapide coup d’œil l'endroit avant d'être attirée par le petit être à ses pieds. Elle se pencha et le prit tendrement entre ses bras en dépliant le mince morceau de papier pour y lire les quelques mots qui le tachaient.


Les sourcils de la femme se froncèrent tandis qu'elle rentrait à l'intérieur pour mettre le poupon au chaud, posant le mot sur une tablette. Elle s'installa sur une chaise berçante et demanda à qu'on prépare un berceau pour l'enfant ainsi que des vêtements. Prenant un moment pour l'observer, elle toucha gentillement son visage tout rond et celle-ci se contenta de juste remuer un peu. Cela fit sourire l'adulte qui embrassa doucement son front.

« Si sereine... tu seras Serenna ma jolie. On te trouvera une bonne famille, je te le promet. »

À ce moment les paupières de l'intéressée papillonnèrent légèrement, comme si elle avait reconnu ce prénom comme étant le sien depuis toujours. Elle se laissa gagner par la fatigue, écoutant le son rassurant de la voix de cette inconnue et ces quelques syllabes encore incompréhensibles pour ses jeunes oreilles. Serenna.


« Moira, Moira ! »

L’intéressée leva le nez de ses papiers pour regarder la petite blonde arriver en courant vers son bureau avec sa dernière famille d’accueil en date la talonnant. Fidèle à elle-même, l’enfant débordait d’énergie et il était tout simplement impossible de la retenir en place très longtemps. Cela avait toujours eu le don de faire sourire la femme qui quitta sa chaise pour aller ouvrir ses bras à la gamine qui s’y jeta volontiers dans une étreinte chaleureuse. Tendrement elle la serra et caressa sa chevelure devenue plus lumineuse sous l’effet de la joie. Elle finit par mettre fin à ce contact à contrecœur pour indiquer à sa protégée d’aller jouer avec les autres pendant qu’elle allait discuter avec les adultes. Dès que la porte se referma, son visage prit une teinte plus grave et elle ouvrit le bal.

« J’imagine qu’il a eut des problèmes, sinon vous ne seriez pas là… Alors allez-y, je vous écoute.
Elle est vraiment turbulente et destructrice… elle est ingérable !
C’est une enfant.

Les enfants n’atteignent pas de tels extrêmes normalement. Et je n’ose même pas imaginer ce que ce sera quand elle aura une baguette entre les mains ! Je ne pense pas que nous soyons la famille qui puisse lui convenir, désolés… Nous lui souhaitons la meilleure des chances. »

Le couple se leva, l’air penaud et quitta la pièce sous le regard déçue de la directrice qui sortit le dossier de Serenna pour le mettre à jour avec un soupir. Cette dernière n’était pas sotte et savait qu’encore une fois, elle avait « échoué » et elle retourna au bureau, la mine triste et sa chevelure tirant sur un indigo sombre. Moira l’observa sans un mots tandis qu’elle venait grimper sur ses genoux pour s’y asseoir.

« Je suis désolée Moira… mais j’arrive pas à être sage, c’est pas drôle…
Ne t’excuses pas Serenna, tu es comme tu es et tu es parfaites ainsi, ce n’était simplement pas la bonne.
Tu dis toujours ça, bouda l’enfant.
Je sais Serenna, je sais. Je te le promets, on te trouva une famille, pour toi et pour tous tes amis.
…Moira ?
Oui ?
Tu sais, j’aime bien l’orphelinat moi..
Hein ?
J’ai tout plein de frères et sœurs ici, je m’amuse bien. Et puis tu es ici. Je suis vraiment obligée de partir ? »

L’adulte ne sut que répondre à cela. Elle se contenta de fixer cette petite fille pour qui elle avait un attachement tout particulier. Gentiment elle caressa sa joue et commença sérieusement à réfléchir à une solution qui lui avait maintes fois traversé l’esprit, mais jamais elle n’avait osé la pousser plus loin. Mais avec les derniers événements, peut être pouvait se permettre de tenter d’avoir la garde officielle de la petite Serenna ? Elle raccompagna cette dernière à son ancienne chambre qu’elle partageait avec une dizaine d’autres petites et alla ensuite se mettre à la tâche.


« SERENNA VALLEY REVIENS ICI ! »

L’adolescente traina des pieds jusqu’à sa mère qui l’attendait avec une mine sévère. Son attention avait été capturée par un magasin de friandises non loin de là, mais comme elles étaient ici pour faire des courses d’articles scolaires, le moment était mal choisi. Finalement elle arriva devant Moira et celle-ci jeta un coup d’œil à la liste pour vérifier ce qu’il restait à trouver. Livres, chaudron, hibou, uniforme… Elle fixa le dernier élément non barré et sourit à pleine dents et regardant sa fille qui recommençait déjà à vouloir aller voir ailleurs.

« Il ne nous reste qu’une baguette à trouver ! Allez hop, chez Olivander. »

Ceci eut tôt fait de raviver l’écoute de Serenna qui bondit littéralement partout sous les rires de sa mère. Elles trouvèrent facilement le chemin de la célèbre boutique. En entrant elles durent attendre que le vieil homme finisse avec ses actuels clients pour ensuite leur accordé de l’attention. Le pauvre garçon en face semblait désespéré à trouver la bonne compagne et Serenna ne se gêna pas pour empiéter sur son espace personnel et se pencher par-dessus son épaule. Ce dernier ne sembla pas s’en déranger plus qu’il ne le fallait et montra même les baguettes présentées à la jeune fille qui les observa toute avec énergie. Finalement il trouva son bonheur et insista auprès de sa propre mère pour pouvoir rester jusqu’à ce que sa nouvelle amie improvisée trouve également la sienne.  Donc les deux adultes discutèrent pendant que les gamins faisaient connaissance et que le vendeur allait d’ors et déjà chercher des baguettes en arrière.

« Moi c’est Nathan et toi ?
Serenna ! Tu vas aussi à Poudlard ?
Bah, évidement ! chantonnât-il fièrement, et j’espère que je serais à Gryffondor, avec les braves.
Pouah, une seule maison pendant sept ans, l’horreur. J’aimerais changer à chaque année moi…
Hehe, t’es drôle toi. »

Ils rirent et Olivander revint avec quelques écrins pour les présenter à la jeune fille. Celle-ci les détailla avec l’aide de son ami et elle fronça le nez au dessus de celles qui ne lui plaisait pas. Jusqu’à ce qu’elle se jette soudainement sur l’une des plus claires et la plus longue du lot. En soit elle était plutôt banale, sans grandes décorations ni autre choses. Le vendeur ne put s’empêcher de sourire.

« Je m’en doutais. Bois de Sycomore, cœur en plume de phénix, 34 centimètres et très souple. Je crois que vous vous êtes bien trouvées. »

Il tendit la baguette à la fillette qui s’en empara en bondissant partout, ses cheveux devant vert-doré. Sa mère l’évita habilement pour payer l’achat et elle réussi à tirer Serenna hors de la boutique pour pouvoir rentrer et se préparer à prendre le train dans les prochains jours.  


« Dis Serenna, je peux te poser une question ? »

L’intéressée hocha joyeusement la tête en levant les yeux du livre qu'elle feignait de lire assise aux côtés de son amie dans la salle commune de sa maison. Elle le ferma et le posa sur une petite table à côté enfin heureuse d'avoir une excuse pour se débarrasser de cet aimant à ennui. Sa voisine termina sa propre page et installa un signet le temps de lever le nez pour sourire à l'adolescente.

« Tu dis toujours que plus tard tu voyageras partout, que tu visiteras le monde et tout tout.
Oui, c'est mon rêve, c'est juste ça ta question ?
Non, non... en fait je me demandais, comment tu comptes faire ça avec ton don ? Tu vas quand même pas porter une perruque ou de te raser la tête, ou je sais pas.
Comment ça ? Je comprends pas trop …
Bah tu crois pas que les moldus vont se poser des questions s'ils voient les cheveux d'une fille changer de couleur en moins de 30 secondes ?
Si.. mais j'ai juste à me contrôler, ça se fait.
Ouais, sauf que toi t'as zéro contrôle dessus. »

Cette dernière phrase lui jeta un coup de froid et pour l'une rare fois de sa vie elle n'eut rien à répondre. Sa camarade ne se voulait pas méchante, ça elle le savait, mais elle aurait préféré qu'elle la laisse dans ses illusions et qu'elle ne la ramène pas vers la réalité. Depuis toujours elle possédait ce don particulier et jamais il ne l'avait dérangé, bien au contraire. Elle aimait comment sa chevelure changeait de couleur et son visage qui pouvait prendre différentes formes quand elle se concentrait. Mais il était vrai qu'en soit, elle n'avait aucun contrôle dessus. Changer quoi que ce soit à son facial lui demandait un certain moment puisqu'elle n'avait jamais pris la peine de se pratiquer ou demander de l'aide pour connaître sa particularité dans ses moindres détails. Elle n'en avait jamais vu l'utilité, plus une perte de temps. Mais avec cette prise de conscience... Comment une partie d'elle qu'elle adorait tant pouvait devenir un obstacle en ses rêves et ses buts ?
Son silence soudain interpella son amie qui posa doucement une main sur son épaule, inquiète.

« Eh ça va ? Désolée, je voulais pas te faire de peine, mais je pensais que t'avais pris tout ça en considération...
Non, j'y avais pas pensé... mais merci de me le faire remarquer. J'trouverais bien une solution. Je peux pas rester au même endroit, ça je refuse. Je suis déjà coincée dans cette école depuis six ans, j'ai besoin de bouger. Et c'est pas mon Don qui va m'en empêcher.
… T'es vraiment sûre que ça va ?
Ouais ! »

Serenna bondit par dessus le fauteuil où elle était assise pour se mettre à courir à travers la salle et se diriger vers les escaliers menant au dortoir. Sur son chemin elle bouscula plusieurs personne et s'excusa à la va-vite alors que son amie restait interdite devant ce soudain élan d'énergie.

« Mais tu vas où là !?
JE SAIS PAS, MAIS J'Y VAIS !
Elle est folle... »