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 Sirius • Danger is my middle name… but I spell it O-R-I-O-N."

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AuteurMessage
7ème année ϟ Batteur
Sirius O. Black
Sirius O. Black

Crédit : Nymeria (avatar), Aesthetic (tumblr refuse de donner l'auteur)
Points : 9
Hiboux : 240
Multi-compte(s) : Mary MacDonald
Club : Maraudeurs

Métier : Maraudeur à plein temps.
Particularité : Animagus


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MessageSujet: Sirius • Danger is my middle name… but I spell it O-R-I-O-N."   Sirius • Danger is my middle name… but I spell it O-R-I-O-N." EmptyLun 22 Fév - 18:06


Sirius Black

"Look I probably should have told you this before but you see… well… insanity runs in my family… It practically gallops." — Sirius Black (IMQ tumblr)

ϟ Prénom(s) : Sirius, comme l'étoile principale de la constellation du Grand Chien. Orion, comme le chasseur de géant de la mythologie grecque. Enfin, non, plutôt Orion comme son géniteur, mais il préfère dire que le nom vient de la mythologie.
ϟ Nom : Black, le nom parle à tout le monde - ou presque. Ils font parti des vingt-huit sacrées.
ϟ Age : 18 ans à fouler cette planète.
ϟ Date et lieu de naissance : 3 novembre 1959, Londres.
ϟ Statut : Sorcier
ϟ Sang : Sang-Pur, comment aurait-il pu en être autrement étant donné la famille dans laquelle il est tombé ?
ϟ Maison : Gryffondor, la maison des braves. Celle où la rébellion semble être une seconde nature.
ϟ Baguette :  
ϟ Patronus : Un gros chien, amusant quand on sait que c'est la forme d'un gros chien noir qu'il prend lorsqu'il se transforme.
ϟ Epouvantard : Sa mère/Son père. Elle/Il représente tout ce qu'il fuit, tout ce qu'il se refuse d'être. Il craint ce qu'il aurait pu être s'il était resté dans ses jupons, s'il avait écouté ses parents lorsqu'ils lui avaient dit de ne plus fréquenter ses amis. Elle est depuis longtemps effacée cette douce figure réconfortante que représentait sa mère/son père ...
ϟ Amortentia : Difficile à dire, il y aurait peut être un peu de l'odeur de cigarette, de Whisky Pur Feu et de miel.
ϟ Miroir du Rised : ce dont rêve votre personnage
ϟ Feat : Avan Jogia
ϟ Crédits : FRE
Infos pratiques
1. Que pense votre personnage de la coalition entre Poudlard / Beauxbâtons / Durmstrang ? Il ne voit pas bien en quoi envoyer des étudiants au loin et en faire venir d'autres est un signe politique, mais si c'est une des symboliques de cet échange, soit. Les délégations de l'année dernière étaient intéressantes, il espère que celles de cette année le seront tout autant. C'est l'occasion d'élaborer de nouvelles farces, d'organiser de nouvelles soirées. Et puis, c'est toujours un plaisir de voir de nouvelles têtes arriver. Il n'a jamais songé à partir, ou pas de cette façon, il aime l'aventure, c'est indéniable, mais il aime la vivre avec ses amis.

2. Poudlard est-il toujours pour vous "l'endroit le plus sûr de toute la Grande-Bretagne" ? Bien entendu. A ses yeux, aucun endroit ne peut être plus sûr que celui où il se trouve loin de sa famille et de leurs amis. Qui plus est, il se trouve dans le château où vit l'un des plus grands sorciers qu'il connaisse, à savoir Dumbledore. Reflexion faite, il ne sait pas bien si Dumbledore vit ici, mais ce n'est pas l'important. Tant qu'il sera là pour protéger l'école, tout ira bien. Il sera en sécurité et ses amis aussi.

3. Quel sont les plans de votre personnage quant à son futur ? A-t-il une vocation, ou souhaite-t-il attendre de voir où Merlin l'emmènera ? Il songe depuis l'année dernière à entrer au Ministère, la formation d'Auror l'attire énormément, les idées défendues par le métier lui plaisent.

Survole l'image pour en savoir plus
Anecdotes


Sirius est loin d'être un imbécile, à l'exception d'une matière ou deux sur lesquelles il fait l'impasse, il est doué. Seulement, depuis sa première année, il préfère être reconnu pour ses plaisanteries et son attitude plutôt que pour ses bons résultats.   La première fois qu'il découvrit la forêt interdite à travers ses yeux de chien, Sirius attrapa des puces. Il passa une semaine horrible. L'anecdote amusa beaucoup les garçons, d'autant plus que les petites bêtes se ré-attaquèrent à lui plus tard. Mais il faut savoir qu'avant qu'une transformation ne réussisse parfaitement et qu'il soit en mesure de retrouver forme humaine, il y eu quelques ratés ... Il passa notamment près de trois heures sous la forme d'un chien, incapable de se retransformer. Une situation à la fois très drôle et terriblement stressante.   Il ne connaît pas vraiment la demi-mesure.  Prenons par exemple un sentiment comme l'amour. Lorsqu'il aime, lorsqu'il tient réellement à quelqu'un il ira loin, sans hésitation, il fera n'importe quoi par loyauté. Seulement si bon côté il y a, mauvais côté il y a aussi. Il aime aussi intensément qu'il peut détester. C'est le côté sombre du miroir, celui qu'on ne souhaite pas faire ressortir mais qui tend à briller au fond de l'oeil de temps à autres. Il s'emporte facilement, n'a pas besoin de raison particulière pour détester quelqu'un et peut-être le pire dans tout ça, il ne connaît pas ou que trop peu ses limites. L'existence de ce côté sombre chez lui pourrait avoir de nombreux facteurs, ses amis pensent qu'il s'agit du fruit de son éducation, aggravé par la rupture avec sa famille. C'est là qu'interviennent les Maraudeurs lorsqu'il va trop loin, ils viennent remettre les barrières qu'il a pu faire tomber.  Ils viennent recadrer les choses, ce sont peut-être les seuls capables de lui faire entendre raison.   Son équipe de Quidditch préférée est celle des Canons de Chudley. Il espère un jour réunir assez d'argent pour s'offrir un billet pour assister à un de leurs matchs.  La première Pleine Lune qu'ils passèrent en étant au courant du secret de Remus, les garçons ne fermèrent pas l'oeil de la nuit - ou plutôt essayèrent de ne pas le faire ... - à la fois inquiet et plein d'idées sur ce qu'il pouvait bien se passer dans la cabane où leur ami était enfermé. La vérité étant qu'épuisé après une journée de cours, ils avaient tenu le coup jusqu'aux environs de deux heures du matin avant de tomber de sommeil.   Il a obtenu 7 BUSEs, il ne décrocha pas celle en astronomie et écopa d'un Acceptable en Histoire de la Magie et Botanique. Il n'en dit rien à ses parents qui ne cherchèrent pas non plus à savoir ce qu'il en était. Les seuls au courant sont ses amis, sa cousine et son oncle Alphard qui lui avait écrit pour l'occasion.   Regulus lui a souvent écrit. Il a conservé chacune de ses lettres, cachées dans un livre qui traîne dans sa malle la plupart du temps. Il n'a jamais eu le coeur à les jeter ou les brûler.  La découverte du Lévicorpus fut aussi belle à ses yeux que n'importe quel autre cadeau de Noël. Ce devint même son sort favori et nombreuses furent ses victimes.
 

Derrière l'écran

ϟ Pseudo ou Prénom : Nanou, Splee_nne
ϟ Âge : 20 ans et toutes mes dents.
ϟ Double compte ? Mary
ϟ Comment avez-vous découvert le forum ?
ϟ Vos premières impressions ?  C'est bon d'être à la maison  coeur
ϟ Autre chose ?   sisou  

fiche by laxy


Dernière édition par Sirius O. Black le Jeu 10 Mar - 14:19, édité 13 fois
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Sirius O. Black
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MessageSujet: Re: Sirius • Danger is my middle name… but I spell it O-R-I-O-N."   Sirius • Danger is my middle name… but I spell it O-R-I-O-N." EmptyLun 22 Fév - 18:07


Once upon a time ..

"I want my father, on his deathbed, four, or five years from now, to look at me and say ‘that, that is the man that I raised.’ And I want him to be pointing at some other guy, because that means that maybe, just maybe, I am not his biological son." — Sirius Black (IMQ tumblr )


L'histoire voudrait que Sirius ait toujours été un peu rebelle sur les bords, qu'il ait toujours été en conflit avec ses parents et campé sur ses positions. Mais l'histoire ne retient que ce qu'elle veut bien retenir ...

Enfant, il incarnait tout ce que ses parents pouvaient espérer. Il était mignon, poli, écoutait tout ce qui lui était dit avec plus ou moins d'attention, un véritable petit ange. Le parfait héritier. Un de ces enfants de bonne famille qui suivrait la route qui lui avait été tracé. Il lui arrivait d'être quelque peu turbulent lors de ses leçons, lorsque rester sur une chaise à écouter son professeur parler commençait à l'ennuyer, mais quel enfant ne l'était pas ? Et l'arrivée de son petit frère au sein de la famille ne l'aida en rien à se mieux se concentrer sur ses cours. A deux, ils étaient plus terribles que seuls. Ben sûr, les punitions n'étaient jamais loin, mais à quoi bon ? Ils s'amusaient, ensemble. Qu'est-ce qu'ils avaient pu en faire tous les deux ... Vases brisés, jets d'encre, blagues, sorts minimes lancés de manière pas toujours volontaire... Mais imaginez un peu derrière cette innocence tout ce qui se jouait, imaginez quel avenir on lui prédisait, quel métier, quelle fille, quelle fortune on lui destinait ... Le tableau dépassait et de loin ce qu'il était capable à cet âge de comprendre.

Imaginez un peu donc, à quel point il fut déstabilisé en arrivant à Poudlard ou même simplement en montant à bord du Poudlard Express avec son bagage d'instruction à la Black. Sa petite bulle se fissura peu à peu. Tout commença dans à bord de l'Express, lorsqu'il rencontra ses premiers camarades. La politesse réservée aux premières rencontres fut la première à être abandonné, il trouva rapidement le langage qu'il avait avec son frère et ses amis, avec ceux qui partagèrent le compartiment dans lequel il se trouvait. Le reste mis plus de temps à quitter son esprit, le formatage prend du temps, le reformatage en demande bien plus. Il trouva très sympathiques ceux avec qui il partagea son voyage, comme il le raconta dans sa première lettre à ses parents. Il fut moins formel dans celle destinée à son frère, il n'avait pas besoin de faire aussi attention à ce qu'il écrivait.  Le premier choc fut celui que constitua le passage sous le Choixpeau. On avait espéré de lui qu'il soit envoyé à Serpentard, il avait des capacités mais peut-être pas le profil des Serdaigle, Poufsouffle ne conviendrait pas à l'héritier des Black. Restait bien Gryffondor, mais Serpentard restait une bien meilleure maison aux yeux des membres de famille ayant fréquenté cette maison. Le Choixpeau ne resta pas longtemps sur sa tête, il ne le restait pas beaucoup en règle générale. Il se posa juste le temps de lui dire qu'il fallait parfois savoir emprunter un autre chemin que celui qu'on vous mâchait à l'avance et que Gryffondor lui ouvrirait la route vers une vie toute aussi belle que celle qu'il avait imaginé à Serpentard. Ce premier septembre, il s'installa donc sur le banc des Rouges & Or et partagea à cette table le premier repas d'une longue série. Ainsi donc au terme de ce premier festin de roi, festin qu'il pu digérer lors de l'ascension des sept étages menant à l'espace réservé aux Gryffondor, il découvrit non seulement la tour de Gryffondor mais également la salle commune, mais aussi son dortoir. Ou plutôt le dortoir qu'il allait partager avec ceux qui deviendraient ses amis. James Potter. Remus Lupin. Peter Pettigrew.

Premier soir, première erreur.

Le choix des lits ne fut pas le problème. Pas plus que le fait de savoir qu'ils allaient partager une chambre. Non, le problème vint de la question que posa Sirius, le plus innocemment au monde. Une question dont il ne mesurait pas bien la portée. Une question qui était à quelques mots près la suivante : « Dites, vous appartenez à quel genre de famille ? Toi, James, je sais déjà, mais vous deux ? Vous n'êtes quand même pas des Sang-de-Bourbe, hein ? » Le ton sur lequel il avait posé laissait presque pensé qu'il s'inquiétait de savoir si ses camarades de chambrée n'étaient pas atteint d'une maladie grave … Les intéressés avaient mis du temps à répondre par la négative, mais à présent Sirius comprend mieux ce silence qui suivit leur réponse. Ce n'était définitivement pas ce par quoi on commençait une conversation avec des gens qu'on venait de rencontrer. Personne ne revint vraiment sur l'incident les jours qui suivirent, mais il fut convenu que les choses devaient être mises au point avec Sirius quand celui-ci toujours un mois après la rentrée s'obstinait encore à demander pourquoi certains de leurs camarades suivaient les mêmes cours que les « vrais » sorciers, demandant au passage, si ceux si n'étaient pas handicapés du fait de ne pas avoir de sang magique dans les veines depuis des générations. Cette remarque lui valu une longue leçon de morale dont il se souvient encore aujourd'hui.  Leçon de morale à la suite de laquelle il écrivit une lettre à ses parents. Ils devaient savoir qu'ils se trompaient depuis le départ ! Les pauvres … dans l'erreur depuis si longtemps, ils devaient savoir que le sang n'avait rien à voir dans l'apprentissage. Douce naïveté … Le courrier qu'il reçu le lendemain fut à l'opposé de ce qu'il pensait avoir comme réponse. On lui dit que tout cette histoire était fausse, « tout juste bonne à rassurer ces incapables de Sang-de-bourbe » et qu'il ne devait en aucun cas remettre en cause l'éducation qui lui avait dispensé jusqu'alors. Le hibou déclencha chez lui une profonde réflexion, devait-il écouter ses parents ou bien essayer de ne pas tenir compte de ses préjugés et faire ce qui lui avait dit à Poudlard, soit apprendre à connaître l'autre avant de porter toute marque de jugement ?

Il choisit finalement de ne pas écouter ses parents, de laisser une chance à ceux qu'il avait osé appeler « faux sorciers ». Et lorsque ses parents lui envoyèrent un hibou quelques temps plus tard, il leur répondit qu'ils avaient raison, qu'ils n'étaient pas capables de faire aussi bien que de vrais sorciers. Il leur menti et s'il se senti mal l'heure qui suivit l'envoi du message, ce sentiment s'estompa. Cette décision fut probablement la meilleure chose qu'il fut. En décembre, il avait pratiquement arrêté ses remarques déplacées quant à l'ascendance de ses camarades et acceptait même de parler, voir même travailler avec eux. Si on venait à lui rappeler son attitude de l'époque, il répondrait qu'un jeune prince ne pouvait pas se laisser approcher par n'importe qui. Il était important de soigner son image de Maraudeur. Mais essayer d'aller contre le courant familial était loin d'être facile, surtout lors des vacances. Maintenant qu'il y repense, c'était le pire moment. Il devait faire semblant de croire au contraire de ce qu'il avait vu et compris à Poudlard, et plus d'une fois les mots furent prononcés avant que sa tête n'ait pu les arrêter. C'est à peu près à cette période que l'on commença à s'inquiéter de l'avenir du petit prince, au sein du couple que formait Walburga et Orion. Si Gryffondor avait été capable de semer le trouble dans l'esprit de leur aîné, qu'en serait-il pour leur petit dernier s'il venait à être envoyé dans une autre maison que Serpentard, sans barrières pour le retenir ? Ils essayèrent de corriger le tir avec Sirius, mais quelque part, une part d'eux-même avait compris. Ils avaient compris qu'il était trop tard pour récupérer leur petit prince, et pourtant ils ne baissèrent pas les bras. Pas encore. Ce n'était pas le genre de la maison.

Sa deuxième année à Poudlard, il la commença avec une pression différente de celle qu'il avait en mettant les pieds à bord de l'Express pour la toute première fois. Il était à Gryffondor, on ne pouvait plus rien y faire. Seulement, on pouvait encore espérer que ses relations changent. Il devrait veiller à ses fréquentations, c'était l'objectif qui lui avait été fixé. Et s'il avait dit oui avec la tête, il avait dit non avec le cœur. A Poudlard, il avait découvert des gens, une réalité différente de celle qu'on lui avait dépeint et il se refusait à tirer un trait sur ce qu'il avait bâti avec ceux qu'il considérait comme ses amis. Ce fut un choix judicieux, compte tenu de ce qu'il découvrit cette année là. Après presque un an et demi de cohabitation, un secret éclata un soir, au beau milieu du dortoir des garçons. Régulièrement, l'un d'eux, Remus, quittait le château pour rejoindre disait-il sa mère atteinte d'une maladie qu'il leur avait décrite comme étant très grave. Il avait donc l'autorisation de lui rendre visite une fois par mois. Etrange, mais compréhensible après tout. Seulement, Peter avait fait, un temps avant que la vérité ne leur saute aux yeux, une remarque. Remarque qui les avait mis sur la piste et avait poussé Remus à partager son secret avec ses compagnons de dortoir. Ils ne pouvaient rien faire pour lui, mais au moins, ils savaient de quoi il en retournait lorsqu'il partait.

En bon grand frère, il veilla de plus ou moins loin sur Regulus, lui montrant tout ce qu'il savait de Poudlard, lui présentant ses amis au passage et se permettant même de lui glisser un mot sur le fait qu'il ne fallait pas juger les gens sur leur ascendance. D'une part car c'était impoli, d'autre part car ce n'était pas ainsi qu'il se ferait des amis. Seulement, il arrêta rapidement sa surveillance. Regulus semblait s'être fait des amis et un courrier de ses parents lui fit comprendre qu'il ne pouvait pas faire confiance à son frère. Le sale gosse avait été vendre la mèche quant au fait que Sirius continuait à fréquenter les mêmes amis que l'année précédente.  Son frère ne pensait certainement pas à mal, mais il n'arrangea pas la situation de son frère. Ce fut le début de la rupture du lien fraternel, le fil de leur complicité commença a s’effilé doucement …

Laissons sa famille de côté un moment. Sa vie à Poudlard aurait dû être une succession de cours et d'heures d'étude. Mais lorsque l'on venait à se créer un petit groupe comme celui qu'il s'était crée avec Remus, Peter et James, la vie de Sirius à Poudlard connu une autre mélodie. Pas toujours très drôle, bien souvent il y avait une heure de retenue à la clé, mais l'aventure qui précédait la sanction était bien souvent « fabuleusement génialissime ! ». Ensemble, ils bravèrent l'interdit que représentait le couvre-feu plus d'une fois pour poursuivre l'exploration de nuit, du château, qu'ils avaient entreprit au cours de l'année précédente. La découverte majeure de cette année fut celle du chemin menant aux cuisines.  Le paradis des estomacs sur pattes. Une découverte qui les conforta dans l'idée qu'il fallait découvrir ce que ce château cachait dans ses murs.

Leur troisième année, ils la passèrent le nez dans les livres. Oh, ne vous y méprenez-pas, il ne s'agissait pas que de livres de cours. Certains avaient un sujet bien plus passionnant et important à leurs yeux. Depuis qu'ils avaient découvert le petit secret de Remus, son problème de poils, et plus encore depuis que McGonagall s'était transformée sous leurs yeux ébahis en chat, une idée avait germé dans leur esprit. Si elle avait été capable d'apprendre à se transformer, pourquoi pas eux ? Il leur fallu du temps, et ce ne fut que lors de leur quatrième année qu'ils firent leurs premières tentatives. Ils avaient bossé leur sujet, imaginé tout et n'importe quoi à propos de leurs futures transformations, des nouvelles escapades qu'ils allaient pouvoir faire, des nuits passées avec Remus les soirs de pleine Lune. C'est ainsi qu'un soir comme les autres, dans un dortoir comme les autres, après des semaines et des semaines de travail, Sirius, James et Peter réussirent leur transformation. Ils étaient devenus des animagi. Pour Sirius cette aptitude représente bien plus qu'un talent particulier, qu'un secret commun à une bande d'ami, c'est également une sorte de lien, un lien familial d'une certaine manière …

Et Merlin sait qu'il en avait besoin de ce lien familial.

Sa propre famille se détachait de lui, à moins que ce ne fut lui qui s'en éloignait. Il faut dire qu'avec le temps, il devint plus difficile de rentrer chez lui et écouter les conversations qui pouvaient avoir lieu au numéro 12 du Square Grimmaud. Les choses allaient relativement bien lorsque certains sujets n'étaient pas amenés sur la table, comme la décision de sa cousine Androméda ou encore les amitiés de Sirius jugées non acceptables tout comme sa façon de penser et de concevoir le monde. Il avait renoncé à cacher à sa famille ses fréquentations et opinions depuis qu'il s'était fait à l'idée qu'il ne rentrait pas dans le moule du parfait Black. Il était lui, Sirius, petit électron libre. Il se dit qu'à l'adolescence, on entre en conflit avec ses parents mais que les choses se tassent avec le temps. Dans le cas de Sirius, ce n'est pas exactement ce qu'il s'est passé. Plus il avançait dans cette période de sa vie, plus il s'éloignait de cette bulle dans laquelle il avait grandi. Il allait plus loin encore, explorant des horizons que peu de Black avaient eu le courage d'explorer. Il passa les fêtes de Noël en quatrième année à Poudlard. Il passa son été chez son oncle Alphard, refusant de s'imposer chez James qui lui avait proposé d'ouvrir sa porte. Il passa les fêtes de Noël  de sa cinquième année chez les Potter, après avoir reçu une lettre des parents de James qui le conviait à leur table. Grand moment de gêne et de gratitude. Il n'avait pas souvent croisé ces gens, mais ils étaient prêt à l'accepter chez eux le temps des fêtes, refusant qu'il reste seul – quoi que Poudlard ne serait pas vide - pendant cette période de l'année. C'est peut-être à ce moment là qu'il a développé une admiration, un amour immense pour les parents de son meilleur ami, de son frère comme ils disaient. A aucun moment ils n'avaient jugé le garçon qu'il était sur son nom. Ils s'étaient fiés à ce que James leur avait dit sur lui, à ce qu'ils avaient vu en parlant avec lui. Et il envia James d'avoir des parents comme ça, il l'envia énormément, tout comme il enviait Remus et Peter d'avoir une « vraie famille ». Pourquoi les siens, ses propres parents ne pouvaient-ils pas être un peu plus comme les parents de ses amis et un peu moins comme .. comme eux-mêmes ?

Mais malgré cet incessant conflit intérieur entre ce qu'il trouvait juste et ce besoin de connexion avec sa famille, il restait le Gryffondor enjoué et farceur qu'il était. N'en faisant bien souvent qu'à sa tête. Comme partant par exemple en sortie à Pré-au-Lard en dehors de journées réservées à cet effet au lieu de consacrer un après-midi à étudier. Une cape. Un passage secret. Un chien noir. Et il était dehors, respirant à plein poumons le doux air de liberté teinté par le parfum de l'interdit contourné, en route pour la Tête du Sanglier.

Ce fut également celle des choix. Six ans à se côtoyer quotidiennement, à tout partager ou presque et pourtant on hésite encore à aller frapper à la porte de la famille que l'on s'est construit après avoir prit la fuite de la famille qui nous a été assignée par la vie. Le soir où Sirius fit sa valise, il pleuvait. Les vacances avaient à peine commencé et il pleuvait des cordes. Oh, il l'avait déjà faite à plusieurs reprises avant ce fameux jour, mais il était toujours revenu pour faire face à ses parents – chose qu'il doutait fortement de faire cette fois-ci. Il n'était majeur. Il était donc revenu chez lui cet été là. Pourquoi ? Andromeda lui avait suggéré qu'im avait encore certainement un (très maigre) espoir d'être accepté, de voir les choses changer au sein de sa famille. Mais là encore, il s'était montré trop exigent face à l'ouverture d'esprit de ses chers parents. Il s'était heurté à un mur et il n'en était pas ressorti indemne. Ce soir là après être monté à bord du Magicobus sans être trop certain de sa destination, il réfléchit beaucoup, grogna également et jura à mi-voix. Mais il fallu que le contrôleur lui demande de descendre ou bien de se décider pour qu'il lâche la première adresse qui lui vint à l'esprit : celle de James. Pourquoi celle-ci plutôt qu'une autre ? Une fois devant la porte il se sentit con. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire ici ? Quand l'elfe de maison vint lui ouvrir, il se sentit gêné d'être venu à cette heure avancée de la nuit déranger ces gens. Quand les parents de James le rejoignirent dans le salon où il avait été conduit, réveillés par la petite créature aux grandes oreilles, il ne trouva pas les mots pour expliquer sa situation. Quand la mère de son ami l'invita à s'asseoir dans le canapé, ce fut l'élément déclencheur des vannes, il laissa les larmes couler pour la première fois depuis longtemps et pu seulement leur dire qu'il était parti, qu'il ne pouvait plus rester là bas. Il leur dit qu'il venait de quitter la grande maison des Black et qu'à ce titre il venait probablement d'être rayé de l'arbre généalogique. Face à un jeune homme en pleine détresse, cette femme dont il admirait les qualités maternelles le serra dans ses bras. Ce geste, cette attitude de mère, il n'y avait plus eu droit depuis longtemps. Il fut décidé ce soir là qu'il passerait la nuit chez eux, ils aviseraient au petit matin de la suite des événements. Le lendemain, un hibou fut envoyé chez les Black les informant que leur fils allait bien et qu'il était inutile de s'inquiéter pour lui, il resterait chez les Potter jusqu'à la fin de l'été. Une formalité dont se serait bien passé Sirius, mais à laquelle il consentit tout de même. Hibou auquel suivi une réponse pour le moins brève « Très bien. » Près d'une semaine après son arrivée, il avait reçu une lettre de son frère. Lettre à laquelle il ne répondit pas – ou plutôt si, il y répondit mais la réponse ne fut jamais envoyé à son destinataire.

Il passa le reste de son été chez les Potter.

Sa sixième année fut riche en événement.

Tout commença avec l'arrivée de nouvelles têtes. Beauxbâtons et Durmstrang envoyaient leurs petits protégés à Poudlard. Quelle idée …  m'enfin .. les choses pouvaient être intéressantes et qui sait peut-être qu'à la fin de l'année, ils seraient tous devenus de grands amis ? Bon peut-être pas avec tous, mais au moins avec un ou deux … le deuxième jour, il avait déjà suspendu par les chevilles un français. Il ne comptait pas s'en faire un ami, mais sa manière de caricaturé les anglais l'avait quelque peu agacé. Mais il faut admettre que certains de ces étrangers se révélèrent particulièrement intéressants et sympathiques. L'arrivée des étudiants de Beauxbâtons lui permis même de réutiliser ce qu'il avait pu apprendre plus jeune dans leur langue. Ce ne fut pas bien brillant, mais il se souvenait encore de ses bases.

Vint ensuite le voyage à Londres. Merveilleux séjour. Une occasion de découvrir au plus près, de toucher du bout des doigts cette culture qu'il admire tant, celle des moldus. Bien entendu, il ne respecta pas le couvre-feu, pas plus que les autres Maraudeurs. Une balade dans Londres était bien trop tentante, plus encore quand on est curieux de tout et qu'on s'émerveille et s'étonne de ce déballage technologique que la majeure partie des sorciers ne maîtrise ou ne connaît pas. Le musée Tussauds le laissa perplexe. Quel intérêt de recréer des images des célébrités qui ne bougent pas et ne font rien d'intéressant ? Il ne saisit pas bien le pourquoi du comment, mais c'était tout de même sympathique de voir quelle tête avait ces gens qui ont brillé dans ce monde dépourvu de magie.

Cette sixième année fut aussi celle des bêtises, celle des erreurs, celle de la limite qu'on franchit. Le coup de la bêtise, de la colère, Sirius ne sait toujours pas vraiment comment l'expliquer, comment le justifier, mais il faillit ajouter le meurtre à la longue liste de ses méfaits. Celui de Severus Rogue.  Rassurez-vous, le concerné est toujours bien vivant, mais il s'en est fallu de peu pour que ce ne soit plus le cas. Un Serpentard a le don d'agacer Sirius. Un Serpentard qui s'intéresse d'un peu trop près aux affaires des Maraudeurs et donc aux siennes, l'énerve davantage. Lassé par cette attitude de serpent, Sirius avait convié  leur « Grand Ami » a faire un tour du côté du Saule Cogneur un soir en particulier, lui laissant entendre que tout lui serait révélé lors de cette fameuse soirée. Il ne réalisa l'ampleur de sa bêtise que lorsque Rogue fut éloigné du danger que représentait alors Remus – ou plutôt le loup-garou, Remus n'aurait jamais blessé et encore moins tué Rogue. Il ne le réalisa que dans les heures qui suivirent. Il ne le réalisa que dans les jours qui suivirent. Il le regretta longtemps. Longtemps. Très longtemps. Pour lui, lorsque l'idée avait germée dans sa petite tête, il s'agissait d'une blague. D'une plaisanterie comme une autre. A aucun moment il n'avait considéré tout ce que son geste impliquerait : la mise en danger d'une vie, la mise en danger du secret et de la vie toute entière de Remus, la place de Dumbledore éventuellement et plus important encore toute son amitié avec les Maraudeurs. La loi du silence fut la pire des punitions pour lui. Mis à l'écart de ses amis, non, de sa famille pour une stupide blague. Pendant un temps il était seul, sans ses frères, sans que personne ne sache jamais la raison de cet isolement. Son exclusion de l'équipe de Quidditch par Dumbledore le toucha à peine, tout comme le reste des sanctions auxquelles il eu droit. Non, la punition la plus lourde fut celle imposée par les siens. Ils finirent par lui pardonner sa faute au début de l'été, mais ce ne fut pas facile. Et si on ne parle plus de ce qu'il s'est passé à la fin de cette année, celui-ci reste gravé dans les mémoires.

Le reste de l'été, il le passa chez James - chose qu'il n'aurait pas cru possible quelques semaines plus tôt. Il passa ces deux mois avec les Maraudeurs. Avec tous leurs amis. Ce fut le plus bel été de sa vie. Il oublia tout, une fois ou deux il oublia même de se lever le matin, sortant de son lit au moment où l'odeur du déjeuner se faisait sentir. Cet été là il se prit à rêver de liberté, d'une vie pleine d'incertitude et d'aventures. Il lui reste encore dix mois, dix mois à tenir et il pourra s'essayer à cette vie. Mais avant cela il lui faut retourner à Poudlard. Une année qui s'annonce au moins aussi riche en événements que la précédente, notamment car l'échange avec les autres écoles a été renouvelé … Certains ont décidé de passer leur dernière année loin de l'Ecosse et de ses paysages verdoyants, lui pas. Poudlard lui a ouvert les yeux sur une nouvelle vision du monde et il compte bien remercier cette école en restant jusqu'au bout.

Ainsi commence donc la dernière année à Poudlard de Sirius Orion Black, Gryffondor et Maraudeur.





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