Pandora ▬ take me home to my heart

Cadette de la famille, Pandora est la soeur de deux frères : Nolan et Dorian. Ce dernier est décédé alors que Pandora entrait tout juste à Poudlard, à cause de accident de voiture moldue. ☾ Bien qu'élevée dans l'idée -et surtout depuis la mort de Dorian- que tout ce qui se rapproche aux moldus de près ou de loin est une abomination, Pandora n'est pas de cet avis. Mais pour ne pas décevoir sa famille et par devoir autant que par peur, elle entretien cette image de peste hautaine et dédaigneuse envers tous ceux qui ne sont pas de sang-purs. En réalité, elle se fiche bien de tout ça et à ses yeux, la véritable valeur se retrouve dans les actes, non pas dans le sang. ☾ Elle fut envoyée à Serdaigle, aux yeux de ses parents non pas la maison idéale, mais pas la pire non plus. Curieuse et avide de savoir, passionnée d'apprentissage et possédant un esprit vif et malicieux, il était évident pour le Choipeaux que la jeune blondinette avait sa place chez les aigles. ☾ Il n'est pas dur pour elle de se faire passer pour une princesse, car c'est ainsi qu'elle a été élevée : on ne lui refusait jamais rien. Aujourd'hui, la seule chose qu'elle désire vraiment lui est interdite et cela remet beaucoup de choses en question. ☾ Pandora est fiancée depuis son plus jeune âge à l'aîné d'une famille de sang-pur. Ayant grandi avec lui, elle lui voue une affection particulière et le considère comme son meilleur ami. De son côté, il est également peu désireux d'épouser sa plus vieille amie d'enfance mais le devoir est plus fort que le coeur à ses yeux. Ce qui n'est pas le cas de la jeune femme. ☾ Ce dernier a d'ailleurs terminé ses études, plus âgé que Pandora de deux ans, et occupe déjà un petit poste au ministère. ☾ Pandora est coquette, elle aime prendre soin d'elle et malgré l'uniforme imposé, elle se pare toujours de jolies coiffures. Sur son temps libre, elle aime à porter des tenues élégantes et raffinées mais toujours simples, et il est rare de la voir sans bijoux. Cela ajoute à son image noble et superficielle et lui permet d'entretenir cette mascarade sociale qui pèse de plus en plus sur ses épaules et dans son coeur. ☾

Vous avez envie de nous raconter quelques anecdotes sur votre personnage, comme la première fois où il a usé de la magie, développer quelques lignes sur sa plus grande peur, raconter passionnément son premier baiser ou tout avouer sur son pêcher mignon ? C'est par ici.

Tu es un mystère, Pandora. Cheveux d’or et sourire éclatant. Iris océanides et peau presque translucide. Petite silhouette presque frêle qui relève le menton dignement. Hautaine, regard en coin suffisant et dédaigneux. Rictus amusé et moqueur. Le contraste entre ton attitude et ton visage d’ange est un gouffre profond dans lequel beaucoup se perdent en essayant de te comprendre, Pandora. Tu ne leur laisses jamais cette occasion, personne n’est capable d’apprendre à te connaître. Personne n’est digne de savoir ce qui se cache au fond de tes yeux. Personne. Sauf lui. Ce garçon, encore enfant et presque homme. Visage balafré et pupilles grisées, le tout voilé de mèches folles qui retombent avec une insolente nonchalance. Il éclaire tes ténèbres, Pandora. Il fait de toi une meilleure personne. Tu aimes évoluer en sa compagnie, bien que cela soit prohibé. Tu t’épanouies, tant sous son regard que sous ses doigts. Il sait comment peindre les émotions sur ton visage, tirer de toi ce rire de gorge si franc et particulier qu’il est le seul à connaître. Il est la lumière dans ta solitude, Pandora, qui s’intensifie chaque jour un peu plus. Jusqu’à t’éblouir, Pandora. Jusqu’à abimer tes yeux de trop l’aimer. Jusqu’à rendre ton cœur plus clément. Jusqu’à faire naître l’espérance même dans les moments les plus sombres.

Et pourtant, la vie n’avait clairement pas anticipé, encore moins prévu votre rapprochement. Mais les choses improbables ne sont-elles pas les plus belles ? Tout vous sépare, rien ne vous relie. Il est humble, tu es prétentieuse. Il est généreux, tu es égoïste. Mais il est charmant, et tu es une princesse. Deux solitaires à votre façon, deux étoiles perdues qui s’attirent. Et ce monde qui n’y croit pas, ce monde qui voudrait vous séparer. Cet univers entier qui n’approuve pas. Shakespeare apprécierait certainement mettre en scène votre histoire. Mais tu y crois, Pandora. Vous serez beaux. Vous serez ensemble.
Indestructibles.

Quoi qu’en pensent tes parents, ton frère, et le reste de ta famille. Toi qui fut la petite fille parfaite et modèle pendant des années, tu refuses de te plier plus longtemps à leurs désirs et le besoin de contrôle sur ta propre vie. Beaucoup diront que ce n’est que l’adolescence, qu’une passade. Tu sais que non. Mais ta détermination se heurte, Pandora, à une muraille de peur et d’appréhension. Tu as beau dire ce que tu veux, tu aimes ta famille. Tu as déjà connu la douleur d’un perdre un membre, et tu ne voudrais pas les perdre tous. Alors c’est le dilemme, Pandora, déchirant. Qui enserre ta poitrine. Ronge ton cœur. S’insinue vicieusement au creux de tes entrailles. Jusqu’à ce que tu le croises au détour d’un couloir, un sourire en coin échangé. Un regard partagé. Le soir venu, vous vous retrouvez. Sa voix qui vibre contre ton oreille, te tirant des frissons inévitables. Tes lèvres qui cherchent les siennes comme on cherche l’oxygène en sortant la tête de l’eau. Promesses et rêves d’adolescents dans des coins sombres. Murmures échangés pour oublier le monde qui vous entoure. Ce monde qui semble sur le point d’exploser à tout instant.

La guerre, si elle est dans toutes les pensées, sur toute les bouches, ne fait pas exception de ton côté, Pandora. A la vue du statut de ta famille, et de leur aversion envers tout ce qui n’est pas de sang-pur, tu redoutes chaque jour d’apprendre qu’ils se soient laissés corrompre. Qu’ils décident, surtout tes parents, d’offrir leurs baguettes et leur loyauté au mage noir. Ce n’est pas seulement une crainte qui te coupe le souffle, Pandora, c’est un véritable mauvais pressentiment. Et qu’arrivera-t-il à ce moment-là, Pandora ? Tenir la mascarade à Poudlard est aisé, un véritable jeu d’enfant, et tu ne risques au final pas grand-chose. Mais si ta famille voue son allégeance aux ténèbres, tu le devras également. Pour ta survie. Pour ne pas mettre en danger ceux pour lesquels tu aurais pourtant envie de te compromettre. Ou alors ce sera la fuite. Les cachettes. La dissimulation.

Un soupir ose s’échapper de la barrière de tes lèvres, faisant se tourner quelques têtes vers toi dans le silence religieux de la bibliothèque. Tu hausses un sourcil insolent en réponse à ses regards et ils se détournent. Sauf un, à la table voisine. Des prunelles grises et lumineuses comme un ciel nuageux en hiver, le soleil tentant de perce la couche de coton. Tu soutiens ce regard avec un petit sourire en coin, Pandora, mordillant machinalement le bout de ta plume. Tu te noies dans ces iris orageux et réussi, au prix d’un effort colossal, à t’en détacher pour retourner à ton parchemin. Sur ton visage, ce sourire rêveur ne te quittera pas jusqu’à ce soir.