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 Homework, pumpkins & mischief (Mafalda)

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7ème année ϟ Batteur
Sirius O. Black
Sirius O. Black

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MessageSujet: Homework, pumpkins & mischief (Mafalda)   Homework, pumpkins & mischief (Mafalda) EmptyVen 28 Oct - 1:10



   
Homework, pumpkin & mischief
   
Mafalda & Sirius

   

Halloween.

La saison des peurs et des citrouilles. La saison des tas de feuilles aux couleurs variées dans lesquels il pouvait courir sous sa forme animale. La saison des bonbons pas chers. La saison de son anniversaire. La belle saison, quoi. Allez savoir pourquoi, Sirius affectionnait tout particulièrement cette période de l’année ! Il se sentait d’humeur plus légère, plus taquine peut-être même – bien que pour cela il n’ait pas besoin de saison particulière. Mais la créativité dont il parvenait encore faire preuve à cette saison où il pouvait se permettre de jouer gentiment avec la peur des gens l’étonnait encore, même après six ans.  Sa dernière idée en date concernait leur cher et tendre concierge. En poste depuis bien trop longtemps maintenant, Apollon Picott – bien que charmant – n’était pas particulièrement fan de toutes les plaisanteries des élèves de l’école de magie. On leur interdisait de faire usage de leur baguette dans les couloirs et pourtant, Merlin savait que tout le monde – ou presque – s’amusait à jeter un sort de temps à autre. Cette année, il comptait décorer et animer le bureau de Picott avec quelques citrouilles sauteuses qui scanderait un slogan sur lequel il hésitait encore, chaque fois que quelqu’un passerait devant. Il s’était – oui, oui, juste lui puisque ses habituels complices étaient tous occupés à divers endroits du château –résigné à le faire par lui-même, seulement le sort semblait jouer contre lui. Le livre dont il avait besoin pour ensorceler les citrouilles qu’il venait de récupérer avait été emprunté par un autre élève. Une élève de Poufsouffle, avait-il réussi à obtenir du dragon de la bibliothèque au terme d’une longue argumentation. Mais c'était tout ce qu'il était parvenu à lui arracher en terme d'informations. On lui avait assuré un retour rapide, mais ce n’était pas suffisant pour lui. Il avait besoin de ce livre maintenant !

C’est donc contrarié qu’il quitta la bibliothèque. Qui pouvait bien avoir besoin d’un livre de sortilèges, hein ? Qui ? Les Poufsouffle n’avaient donc rien d’autre à faire ? Si on lui avait dit Serdaigle, il aurait éventuellement pu comprendre, le côté studieux, curieux, etc. c’était cohérent avec l’image typique du Serdaigle. Mais les Poufsouffle n’avaient pas clairement pas besoin de ça … Ce contretemps le forçait à revoir une partie de son plan. Pouvait-il se contenter de citrouilles rebondissantes ? Le résultat serait beaucoup moins impressionnant. Il fallait qu’il trouve mieux.

Aoutch.

Le choc avait été rude et l’avait fait reculé d’un bon demi-pas quand le contenu de son sac – ouvert – s’était partiellement répandu sur le sol. Avaient donc roulé sur le sol quelques citrouilles qu’il aurait préféré gardé hors de vue encore quelques temps.

- Ehhh ! Tu p..

Oh. Il arrêta net la phrase qu'il s'apprêtait à jeter à celui qui venait de le heurter de plein fouet - phrase qui n'en doutez pas contenait une série de mots qu'un jeune homme de bonne famille n'aurait jamais dû connaître ou à défaut, employer. Il releva la tête pour faire face à une jeune demoiselle aux longs cheveux bruns dont le visage ne lui était définitivement pas inconnu. Il le savait, il la connaissait. Il était prêt à parier sa baguette qu’ils avaient cours ensemble et qu’elle n’était pas parmi les plus mauvais de leur année ni parmi les plus extraverties. Elle comptait parmi les discrets, ceux qu’on ne remarque pas ou peu et qui devaient pourtant avoir un tas de choses à dire. Son nom … Si… oui… il le savait aussi. Il devait y avoir un « a » peut-être même deux.

- Ca va, rien de cassé ?

Mafalda ! Voilà, c’était ça. Mafalda Hopkirk. Pour autant qu’il s’en souvienne, tous deux n’avaient que trop rarement eu l’occasion de se parler. Elle était trop réservée pour lui qui était son opposé. Les affaires de la malheureuse avaient volé au milieu des citrouilles, visiblement elle semblait pressée de rejoindre l’endroit vers lequel elle se dirigeait. A moins que ce ne soit lui qui s’était montré trop empressé et l’avait percuté ? Mais est-ce que savoir qui était le réel coupable de cet accident importait vraiment ? Probablement pas, non. Il y avait plus grave dans la vie, comme par exemple ce foutu manuel qui manquait à la bibliothèque ! Il souffla, autour du lieu d’impact - soit au milieu du couloir – se trouvaient parchemins, citrouilles et divers manuels. Ne sachant trop qui d’eux deux était le coupable de l’histoire, il essaya de ramasser citrouilles et feuilles de papier.

- J’espère que les citrouilles n’ont pas trop abimé tes feuilles en passant dessus …, glissa-t-il gentiment dans ce qui semblait être le début d’une conversation, ne sachant pas trop comment s’y prendre avec quelqu’un qu’il considérait comme étant relativement calme.

Surtout s’il s’agit d’un devoir que tu dois rendre, manqua-t-il d’ajouter. Les fruits oranges avaient roulé sur certains documents qu’elle promenait avec elle et y avaient même laissé partiellement quelques traces de terre, puisqu’il ne les avaient bien entendu pas nettoyées après les avoir récupérées. Il comptait passer à l’étape du nettoyage plus tard, à aucun moment il ne s’était imaginé percuter un autre élève et devoir s’excuser de la saleté dont il était indirectement responsable.





   
acidbrain

   

   


Spoiler:
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Bibliothécaire ϟ Indifférent
Poh Saylar
Poh Saylar

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MessageSujet: Re: Homework, pumpkins & mischief (Mafalda)   Homework, pumpkins & mischief (Mafalda) EmptyLun 31 Oct - 18:09






sirius & mafalda


“HOMEWORK, PUMPKIN & MISCHIEF”

Ce fut lorsque je dus relire une septième fois la même phrase que je compris qu’il était temps de faire une pause. Une courte pause, de quoi reposer mes yeux quelques instants. Relevant la tête du livre que j’essayais de lire, je frottai mes paupières en grimaçant. Ne pas mettre mes lunettes de vue était un choix personnel que j’assumais totalement, mais je le regrettais à chaque fois que j’avais besoin de lire quelque chose de compliqué. Comme à cet instant, et comme la plupart du temps. J’étais dans la salle commune des Poufsouffles, assise à une table, concentrée sur un livre que je n’avais encore jamais vu avant à la bibliothèque. La salle était presque vide, à mon plus grand bonheur. En cette saison d’halloween, je n’étais pas sûre de pouvoir supporter la joie fébrile des autres élèves, et encore moins leur excitation pour la fête qui s’annonçait. Néanmoins, j’aimais particulièrement l’automne. L’automne porte plus d’or dans sa poche que toutes les autres saisons, comme ma mère disait, avec le rouge des feuilles, l’orange marronné des branches devenues nues, le vert des sapins résistants et toutes les autres couleurs des fleurs qui survivaient encore un peu.

Je baissai les yeux sur le livre étalé sur la table devant moi. Pour la première fois depuis bien longtemps, à mon grand désespoir, l’idée de reprendre ma lecture ne me bottait pas. À vrai dire, ce livre n’était pas franchement intéressant, ne contenant que des sorts de bas niveaux, rien qui ne pouvait m’aider à améliorer mes capacités, et encore moins me servir dans la vie réelle. Je pouvais bien essayer quelques sorts par-ci par-là, mais ça aurait été plus par curiosité et par souci d’amusement que par réel travail. Soupirant, je refermai le livre sans me poser de questions.

«  Ce sont les questions simples qui ouvrent la porte à des explications longues et compliquées, alors ne tentons pas le diable. », murmurai-je.

De plus, je n’avais pas vraiment envie de me demander pourquoi ce livre parlait de gobelin vomissant. Il me semblait que j’avais vu cela dans une rubrique plus que douteuse… que j’avais donc survolée en levant les yeux au ciel — mais qui pouvait donc bien se soucier de faire vomir un gobelin avec une amulette, alors que tout le monde sait bien qu’une baguette était bien plus pratique ? Me relevant rapidement, j’attrapai le livre dans mes bras ainsi que d’autres feuilles dont j’avais besoin et me mis en route pour la bibliothèque, dans l’optique d’aller faire quelques autres trouvailles plus… fructueuses. J’étais tout de même déçue de ma lecture, qui m’avait tout d’abord semblée intéressante au vu du titre du livre, mais il fallait se rendre à l’évidence ; certains auteurs n’avaient d’inspirations que pour les titres, et rien d’autre.

Dans ma hâte de sortir de la salle commune, je me pris les pieds dans un tapis — il n’aurait jamais dû se trouver là — et m’effondrai au sol, lâchant toutes mes affaires. Mes mains absorbèrent la quasi-totalité du choc, mais, comme au ralenti, je vis un de mes parchemins rouler doucement vers une bougie, posée au sol pour je-ne-savais-quelle raison. J’hoquetai d’horreur et me jetai sur mon parchemin, mais celui-ci avait déjà atteint la bougie et prenait rapidement feu.

«  Non non non non ! »

Sortant ma baguette à la vitesse de l’éclair, je la pointai sur mon parchemin et hurlai :

« Aguamenti ! »

Aussitôt, un jet d’eau relativement réduit fut projeté de ma baguette, mais je dus m’y reprendre à plusieurs fois avant d’atteindre les flammes. D’un air absent, je me fis la réflexion qu’un homme devait apprendre plus facilement ce genre de sort, notamment pour viser, lorsqu’ils faisaient leur besoin, mais je ne m’attardai pas outre mesure sur cette pensée déplacée. Lorsque je fus certaine que le feu ne reprendrait pas — j’avais dû mouiller le tapis, le parchemin, inonder la bougie et quelques livres qui passaient par là, les pauvres —, j’arrêtai le sort et récupérai mon parchemin, le tenant au bout des doigts.

«  Oh non. »

Il était irrécupérable. L’encre avait totalement coulé, ne laissant plus rien de lisible. Heureusement, les livres que j’avais empruntés à la bibliothèque n’avaient pas été touchés… ou presque. Seul le livre que je n’avais pas apprécié avait reçu quelques gouttes sur sa couverture, mais rien de bien monstrueux. Je soupirai de soulagement. D’un rapide coup de baguette, je fis sécher le tapis — sans le faire brûler — et me remis en route vers la bibliothèque à toute vitesse. Sur la route, je vérifiai encore une fois que mes affaires n’avaient pas pris l’eau. Mes quelques parchemins avaient bien quelques gouttes par-ci par-là, l’un d’eux avait chauffé de s’être rapproché des flammes également, mais il n’y avait rien de grave. Je n’avais pas subi de perte trop importante, et…

Et puis plus rien. Après un choc ridiculement léger comparé à celui avec le sol quelques minutes plus tôt, je découvris mes affaires une nouvelle fois éparpillées au sol, au milieu de citrouilles. Incapable de réagir, j’ouvris la bouche pour balbutier un comment du pourquoi le sort souhaitait apparemment s’acharner sur moi quand la personne m’ayant foncé dedans me devança. A sa voix, je crus le reconnaître — sûrement un de ces serpentards qui ne regardaient pas où ils marchaient —, mais en levant les yeux vers le visage du fautif — impossible de l’appeler autrement, puisqu’il m’avait quasi envoyée sur les fesses —, je le reconnus véritablement. Qui ne pouvait pas le connaître ? C’était ce gryffondor, réputé pour toutes ses bêtises et frasques en tout genre, ses heures de retenues et son côté plus qu’extraverti. Sirius. En le voyant, je me retins de grimacer.

Sans même avoir besoin de le toucher, je pouvais sentir toute sa frustration et une sorte de colère sous-jacente. Il me faisait penser à un crabe de feu, alors qu’il se baissait pour ramasser ses affaires — et quelques unes des miennes par la même occasion. Ses bras partaient dans tous les sens pour récupérer au plus vite ses citrouilles qui avaient roulé à travers le couloir. Je fis un pas en arrière pour éviter de le toucher ou même de le frôler. Le genre d’émotions qui le parcourait en ce moment même était tout ce que je fuyais ; les sentiments noirs, qui étaient les plus puissants, me donnaient envie de me rouler en boule en me bouchant les oreilles pour ne plus avoir à les ressentir. Néanmoins, ce n’était rien comparé à la tristesse qui pouvait émaner de certaines personnes, ou encore la rage pure, qui pouvaient me faire perdre la tête. A cet instant, j’avais juste envie de l’ignorer, de ne pas me soucier de quelqu’un et de ses sentiments, pourtant, quelque chose en moi me disait de ne pas le laisser partir. Après tout, qui se baladerait dans les couloirs avec des citrouilles dans son sac ?

« Non, c’est bon, c’est juste un peu de terre, ça devrait partir vite. », murmurai-je.

Et puis, ce n'était pas comme si elles étaient neuves, pensai-je amèrement en repensant à ma chute quelques instants plus tôt.

Je me baissai également pour récupérer au plus vite mes feuilles et mes manuels. Fort heureusement, les livres n’étaient pas abîmés, ils avaient uniquement reçu de la terre sèche, que je retirai d’un coup superficiel de la main. Une de mes feuilles était coincée sous une citrouille, et je soulevai celle-ci pour la récupérer, mais je gardai la citrouille dans la main, l’examinant.

«  Je ne pense pas qu’elle soit bonne, celle-ci »

En effet, la citrouille était trouée à plusieurs endroits, signe manifeste qu’un ver ou quelque chose dans le genre y était entré. De plus, sa couleur était bien plus pâlotte que les quelques unes qui avaient roulé, et même si je ne m’y connaissais pas très bien en citrouille, je pouvais dire que si je devais faire à manger à partir de citrouilles, je n’aurais jamais pris celle-ci. Si j’avais été en présence d’un ami, j’aurais arqué un sourcil dubitatif, dans l’attente d’une explication, mais n’étant pas amie avec Sirius, je gardai les yeux rivés sur la citrouille. Connaissant le phénomène, il devait sûrement préparer une blague vaseuse envers un de ses amis. Ne désirant pas y prendre part, je lui rendis sa citrouille et récupérai le reste de mes affaires, coinçant mes feuilles dans les livres pour être bien sûre qu’elles ne s’envolent pas.


COSMIC SHEEP.
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