|
| I scream, you scream, we all scream 'cause we are terrified - Evangeline Roberts | |
| Auteur | Message |
---|
7ème année ϟ Attrapeuse Marlene A. McKinnon Crédit : Almilozee Points : 0 Hiboux : 37 Age : 24
| Sujet: I scream, you scream, we all scream 'cause we are terrified - Evangeline Roberts Mer 3 Aoû - 4:59 | |
| La fin de la journée était enfin arrivée, tu n'en avais pas vu le bout et voilà que tu pouvais enfin souffler. Tu traversais alors la salle commune de ta maison pour atteindre les dortoirs quand une voix plaintive parvint à tes oreilles. Non arrêtez, sérieux, je peux pas ! Tu te retournas, intriguée et ton radar à problèmes s'affolant, et aperçus une bande de petits Gryffondor formant un cercle. Des quatrième année, probablement. Tu t'avanças pour tenter de comprendre le problème -s'il y avait bien un problème- et t'arrêtas à quelques mètres du troupeau. Allez, tu as perdu, c'est ton gage, tu vas pas te défiler ! Clama l'un des rouge et or. C'est quoi cette histoire ? Tu t'avanças encore et remarquas le visage effrayé de l'un d'eux. Pitié les gars, m'obligez pas, tout ce que vous voudrez mais pas ça ! S'écria-t-il. Non mais sérieux, tu vas vraiment te défiler ? Continua l'autre, un air supérieur collé sur le visage. Des rires et des remarques commençaient à fuser tandis que la « Poule Mouillée » comme on venait de l'appeler, regardait le sol et gesticulait sur place, visiblement très mal à l'aise. Ne pouvant réprimer plus longtemps cette envie qui te démangeait de lui venir en aide, tu te faufilas dans le groupe et allas t'accroupir devant la Poule Mouillée – et bien quoi ? Tu ne connaissait pas son nom, après tout – et lui adressas un sourire réconfortant en ajoutant : Mais non, bien entendu que tu n'es pas obligé de faire quoi que ce soit que tu n'as pas envie de faire, tout va bien. Le jeune garçon te regarda comme son sauveur, ce qui ne te déplu pas sur l'instant, mais les autres quatrième année ne semblèrent pas ravis d'avoir été ainsi ignorés, peut être étaient-ils même vexés. Qu'est-ce qu'il y à ? Tu veux la boire à sa place ? Te railla l'un d'eux. Te retournant pour leur faire face, tu t’apprêtais à décliner leur offre poliment avant qu'un autre ne te devance et te provoque : Non laisse-la, c'est évident qu'elle ne le fera pas ! Ah, si ce n'est pas un défi, ça ! Sans réfléchir – tu n'as très probablement jamais réfléchi dans ce genre de situations, en fait – tu te redressas et avanças vers le Gryffondor tenant une fiole à la couleur pas moins douteuse que les bulles éclatant à sa surface, qu'il allait forcer cette pauvre Poule Mouillée à boire, et la lui arrachas des mains avant de la porter à tes lèvres. Tu bus son contenu d'une traite avant te reposer le flacon dans sa main restée ouverte, un air victorieux sur le visage, tandis que tous en avaient encore la mâchoire pendante. Mais alors que tu avais l'intention de lâcher ladite fiole, tu remarquas assez vite que le mouvement que tu avais pourtant ordonné à ton corps ne s’exécutait pas. Tu eus un moment d'incompréhension totale alors que l'élève en face de toi devait probablement se demander ce que tu faisais encore plantée devant lui, ne voulant pas lâcher cette satané fiole. Tu regardas alors ta main et poussas un cris de stupeur en découvrant ta peau recouverte d'une substance rugueuse et grise s'apparentant à de la pierre. Mais ce cri là ne fut rien face au hurlement que tu poussas voyant cette substance se répandre sur ton avant-bras. Tu commenças à frotter frénétiquement la surface rocailleuse pour l'enlever, en vain. Merlin, qu'est-ce que c'est que ça ?! S'écria alors un élève. Tu levas alors des yeux terrifiés vers eux. C'était-quoi, ce liquide ? J'ai bu quoi ? Pourquoi ça fait ça ? Et c'est quoi d'ailleurs, « ça » ?! Tes questions fusaient, ne leur laissant pas le temps d'y répondre. D'ailleurs ils avaient l'air bien trop choqués pour le faire, de toute manière. Un jeune blondinet daigna enfin t’accorder une explication. On sait pas trop, on l'a piqué dans une armoire en cours de potion... Tu aurais préféré qu'il se taise, finalement. Non mais sérieusement c'est quoi leur problème ? Attardés ! Tu t'apprêtais à leur hurler dessus mais ton empoisonnement te rappela à l'ordre : ton bras venait de tomber lourdement le long de ton corps, la roche aillant visiblement déjà atteint ton épaule. Mais appelez quelqu'un bande d'idiots ! Deux des abrutis se ruèrent hors de la salle commune et firent leur réapparition quelques instant plus tard, suivis d'autres étudiants qui paniquèrent également à la vue de ton état. Comme si tu avais besoin qu'on se mette tous à courir en criant autour de ton corps se changeant en rocher ! Heureusement ils avaient eu la présence d'esprit d'alerter le préfet qui lui-même alerta le directeur de maison qui décida devant la complexité du problème que l'infirmerie ne suffirait pas, et beaucoup trop longtemps plus tard, tu étais en route pour l'hôpital Ste Mangouste ! Et heureusement pour eux, la progression de ton état de futur-caillou s'était poursuivi plus lentement en direction du bas, recouvrant le profil droit de ton buste, car si la pierre avait atteint tes poumons, ils se retrouveraient potentiellement avec une élève morte à cause de leur incompétence à tous. Lorsque tu franchis enfin les portes de l'hôpital, tu commençais réellement à sentir une gène en respirant. Devant l'urgence de la situation, on ne te fis pas attendre et, après que des infirmiers aient étés mis au courant du problème, ceux-ci t'emmenèrent dans des couloirs à rallonge avant de s'arrêter devant une porte qui s'ouvrit sur un visage familier : Evangéline Roberts. Le soulagement en apercevant ta « Tatie Evangéline » fut tel que tu en oublias tes soucis et lui adressas un sourire radieux. Coucou Tatie, ça faisait longtemps ! |
| | |
| Sujet: Re: I scream, you scream, we all scream 'cause we are terrified - Evangeline Roberts Sam 20 Aoû - 19:29 | |
| I scream, you scream, we all scream 'cause we are terrified La cuisine d’Evangeline sentait délicieusement bon ce jour-là, elle s’était en effet réveillée très tôt avec une furieuse envie de pâtisser, et comme elle n’avait pas l’habitude de ne pas céder à ce genre d’envie, elle s’y consacra toute la matinée, ne devant commencer son poste qu’en début d’après-midi. Très vite donc, la femme d’âge mûr s’était préparée, revêtant une robe en tissu bleu à pois blanc, avec un petit foulard crème. Sa coiffure était toujours aussi impeccable, grâce à un brushing attentionné fixé par un sortilège de longue tenue, son sortilège préféré pour son brushing, qui lui donnait toujours son aspect impeccable. Un fin trait de noir sous les yeux, un peu de blush pour uniformiser son teint et du rouge sur ses lèvres et elle était prête pour la journée. Pour protéger sa tenue, Evangeline avait accroché autour de sa taille un tablier blanc à volants où des gâteaux brodés dansaient au rythme d’une musique silencieuse, joyeusement. Elle avait brodé ces pâtisseries elle-même, adorant tricoter, broder, pâtisser et utiliser ses doigts de fée. Pour l’heure donc, il devait être 6h du matin et la femme d’âge mûre ouvrit son livre de recettes où elle avait consigné chacune des recettes qu’elle avait un jour expérimenté. La recette du jour ? Les muffins ronronnants aux mûres pétillantes. Cette recette avait la particularité de donner de délicieux muffins à la croûte doré qui ronronnaient jusqu’à ce qu’un gourmand les saisisse pour les manger, et les fruits utilisés provenaient d’un arbuste du jardin d’Evangeline, dont les mûres éclataient en petites billes juteuses quand on croquait dedans. Un vrai délice, ce que son mari lui confirma au petit déjeuner, quand il découvrit le panier plein de muffins entre la théière fumante et le plat de bacons et d’œufs sur le plat. La journée avait donc merveilleusement commencé pour Evangeline, et elle serait très bonne aussi pour ses collègues, car elle avait fait des muffins en plein et en avait rapporté un plein panier pour Sainte-Mangouste. Elle aimait ramener des pâtisseries à ses collègues, et parfois, même les patients y avaient le droit si Evangeline les connaissait suffisamment pour ne pas paraître insolente ou impolie.
Evangeline était donc arrivée en début d’après –midi dans le Hall de Sainte-Mangouste avec son panier d’osier et ses muffins ronronnants, ses talons claquants avec délice sur le carrelage de marbre du hall de l’hôpital. Après avoir bavardé avec ses collègues autour d’une petite douceur, elle revêtit sa robe verte avec le symbole de l’hôpital brodé dans le dos, et commença ses consultations habituelles. Elle rendit tout d’abord visite à une ancienne patiente, qui avait fait une réaction allergique à la Décoction Hoqueteuse et qui depuis ne cessait d’avoir des crises de hoquet la fatigant énormément. La dame était en cure à l’hôpital depuis maintenant 3 mois, et pourtant ce n’était pas sa première visite, son allergie revenant de manière récurrente depuis une potion mal dosée il y a de cela quelques années. Son organisme était complètement détraqué, et Evangeline la soignait et lui tenait compagnie. Les deux femmes avaient presque le même âge, et il leur arrivait souvent de parler de leurs enfants respectifs. Ce matin, elle lui fit plaisir avec un de ses muffins, qui suffirent par leur effet apaisant à calmer ses crises de hoquet pour quelques heures. La solution n’était malheureusement que temporaire et que trop peu efficace. Alors que la médicomage sortait tranquillement de la chambre de la patiente, un de ses stagiaires vint la chercher de toute urgence, lui expliquant qu’ils avaient besoin d’elle pour une patiente. Le stagiaire zozotait, mais pourtant Evangeline parvint à comprendre une histoire de statue, de pierre, et de danger de mort. Elle se demandait bien ce qui l’attendait, et fut surprise en découvrant Marlène qui lui était amenée dans son bureau. La charmante jeune fille, qu’adorait Evangeline, semblait en bien mauvaise posture, la moitié droite du corps étant comme prise dans une coque de pierre.
- Ma petite Marlène, mais que t’arrive-t-il ma chérie ? Qu’est-ce que tu as bu pour être dans un tel état ?
Evangeline posa son panier de muffins qu’elle tenait toujours en main et se pencha sur la surface rocailleuse, voyant rapidement que la coque de pierre était plus dure que l’acier, mais plus une roche est dure et plus vite elle peut être cassée ! Néanmoins, Evangeline avait peur de blesser Marlène en cassant la couche de pierre avec un sortilège. Pour le moment, constatant l’urgence de la situation, elle se mit à fouiller dans ses bocaux et en ressortit une plante bleue en forme d’éponge marine, qu’elle donna à Marlène.
- Tiens ma puce, mange donc cet Oxypongium, elle te permettra de mieux respirer le temps que je m’occupe de cette pellicule de pierre. Explique moi tout dans l’ordre si tu le veux bien.
fiche by laxy |
| | | 7ème année ϟ Attrapeuse Marlene A. McKinnon Crédit : Almilozee Points : 0 Hiboux : 37 Age : 24
| Sujet: Re: I scream, you scream, we all scream 'cause we are terrified - Evangeline Roberts Sam 27 Aoû - 4:16 | |
| I scream, you scream, we all scream 'cause we are terrified Ta chère tante spirituelle accourut en ta direction pour te demander ce que tu avais bien pu boire pour te retrouver ainsi changée en fille-rocher. Elle savait déjà que tu avais été empoisonnée, ce devait être évidant pour elle qui était spécialisée dans ce domaine. Malheureusement, tu ne pourrais pas l'aider sur ce point là, tu n'avais aucune idée de ce que pouvait bien être cette satané potion. Non mais quelle idée de prendre une potion dont on ne connaît pas les effets et de tenter de l'administrer à son ami pour un gage ?! Ignorant le fait que l'idée de boire ladite potion à la place de leur ami n'était guère plus intelligente, tu tentas de te remémorer l'aspect de la substance. Et puis, comment aurais-tu pu imaginer que ces gosses ne connaissaient pas cette potion avant de forcer leur camarade à la boire ? Même pour un gage, c'est difficilement imaginable, une telle bêtise ! La médicomage interrompit tes divagations en déposant non loin de toi un mignon petit panier rempli de muffins tous plus alléchants les uns que les autres dont l'odeur s'en dégageant était à tomber. Tu fixais les petits gâteaux avec gourmandise quand la femme te tendis une espèce de masse bleue à l'air bien moins appétissante. Qu'est-ce que cette chose pouvait bien être ? Tu eus assez rapidement la réponse : Une Oxypongium, t'expliqua Evangeline qui te conseilla de la manger pour que tes difficultés de respirations cessent un moment. Tu portas l'Oxy-gi... Euh... Le remède à ta bouche à contre-cœur et commenças à le mâcher lentement avant de l'avaler en faisant la grimace. Tu engloutis alors rapidement le reste de l'éponge bleue pour pouvoir expliquer à ta tante ce qui avait bien pu se passer. Et bien, il y avait ces élèves en cercle, ça m'a intriguée et ils voulaient faire boire un flacon à quelqu'un qui ne voulait pas le boire, alors je suis venue l'aider, et ses camarades l'ont mal prit. Une sensation de libération au niveau de tes poumons vint t'interrompre un moment, puis tu continuas : Ils m'ont demandé si je voulais la boire, je ne voulais pas mais, ils m'en ont lancé le défi alors... Et bien... Je n'ai pas réfléchit, je l'ai bu. Tu te rendais enfin compte que ta réaction était légèrement excessive et immature, mais tu ne t'attardas pas longtemps là-dessus. Le goût dans ta bouche était vraiment désagréable. Dis, Tatie, je pourrais avoir un de tes muffins ? La supplias-tu avec ton regard de chien-battu. Depuis toute petite, tu adorais les gâteaux préparés par Evangeline. Tu accourais toujours dans le salon quand elle venait à la maison parce que tu savais pertinemment qu'elle ne serait jamais venue sans ses petites douceurs pour toi et tes frères. Elle était vraiment géniale, Evangeline. C'était vraiment pas bon, le truc bleu. Tu reportas ton attention sur la pierre qui commençait à remonter le long te ton cou et te rendis compte que sans le nom de ce poison que tu avais ingurgité, tu étais peut-être encore en danger. Peut-être qu'Evangeline ne saurait pas trouver de remède, et dans ce cas, qu'allait-il t'arriver ? Tu parcourus la salle d'un regard affolé avant de fixer tes prunelles noires dans celles de ta tante. Euh, ça va aller, hein ? Tu as un remède ? Je vais pas en mourir, quand même ? Si cela devait arriver, tu te disais qu'au moins ce n'était pas ce pauvre Gryffondor qui y resterait... Et puis quoi encore ? Tu ne veux pas mourir pour autant, pas comme ça ! Tu es trop jeune, et puis, tu n'est toujours pas Auror. Tu ne peux pas mourir en n'aillant pas réalisé ton rêve, tout de même ! Te rappelant que l'aspect de la substance pourrait bien aider, tu ne lui laissas pas le temps de répondre avant de continuer : C'était violet, et il y avait des bulles qui éclataient à la surface et... Le goût, quel goût ça avait, déjà ? Oh ! C'était un peu acide, pas sucré, c'était pas bon. Le souvenir de ce goût te fis grimacer, puis tu pensas aussitôt à la texture pour finir cette description. C'était épais, y'avait comme des grumeaux dedans. Dégoutant, vraiment ! Tu espérais que ta description l'aiderait à trouver le nom de ce poison et que tu ne lui avais pas trop fait perdre de temps en réfléchissant. Tu avais beau avoir foi en ses compétences, elle qui t'avait déjà plusieurs fois soignée quand tu étais plus jeune, tu n'en restais pas moins paniquée. Il faut dire que se changer en pierre était une expérience plutôt impressionnante. |
| | |
| Sujet: Re: I scream, you scream, we all scream 'cause we are terrified - Evangeline Roberts | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |