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 Ton désir, mon écoeurement

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MessageSujet: Ton désir, mon écoeurement   Ton désir, mon écoeurement EmptyLun 25 Juil - 8:39



« Ton désir, mon écoeurement »

Pourquoi choisir ce chemin où nous sommes obligés de répondre si promptement à un devoir que mon statut d'épouse légitime impose alors que nous possédons déjà l'essentiel : le pouvoir, la gloire et tous les privilèges.



Franchissant la porte du manoir avec fracas, un elfe de maison osa s’aventurer à se présenter à nous. Je lui tendis ma cape sans me soucier réellement de la violence avec laquelle je fis cela. Pour moi les elfes de maison n’étaient que des serviteurs qui devaient s’estimer d’avoir une utilité sous peine de voir leur race disparaître totalement dans le cas contraire. Rodolphus me suivait de peu. Quel était le sujet d’autant d’exaspération et d’aigreur de ma part ? Tout cela remonte finalement à quelques minutes alors que nous étions en mission…
Nous devions récupérer un artéfact pour le seigneur des ténèbres que les moldus gardaient dans un musée sans savoir qu’il s’agissait là d’un objet sorcier. Si nous avions réussi la mission, preuve de la détente de l’objet entre les mains de Rodolphus, nous avions cependant rencontré quelques difficultés avec les vigiles qui n’étaient peut-être pas si moldus que ça. Les aurors avaient tôt fait leur apparition et nous avions dû lutter pour à la fois ne pas être découvert et survivre. La chance de notre côté et ma folie en avant, j’avais littéralement fait explosé nos ennemis, créant cependant un souffle violent qui nous avait propulsé tous les deux en arrière. Rodolphus ayant été derrière moi, fit alors réceptacle à mon corps. Nous en avions tous les deux rient, salis de l’intonation et du sang qui en avait éclaboussé. Dans ses bras, je n’avais jamais autant aimé m’y retrouver avec une telle victoire. J’eus même le réflexe spontané et passionné de l’embrasser, certainement séduite physiquement de notre victoire prépondérante. Le programme semblait alors être simple quand nous nous relevions. J’effacerai nos traces, il m’embrasserait dans la nuque et nous transplanerions à notre manoir pour laisser court à cette passion naissante. L’idiot avait cependant gâché ce magnifique plaisir par quelques mots qui m’avaient refroidie et qui étaient la raison de mon irritation.
Ainsi de ces quelques mots dits à l’oreille dont il vous targue certainement d’en connaître le contenu, je m’étais retournée vivement vers lui après avoir effacé nos traces. Je plaçais alors l’artéfact dans ses mains avant de le regarder avec dégoût et m’écarter de lui en faisant un pas en arrière. Il ne s’agissait là d’aucune peur, je ne craignais absolument rien si ce n’était de décevoir mon maître. Ces quelques pas étaient plus le résultat d’un refus spontané et d’une aversion pour la demande qu’il venait de me faire. Si tenté que cela soit une véritable demande ou simplement une requête, je ne souhaitais même pas savoir quel était la véritable forme de ses attentes. Elle ne me convenait point.
De retour à la maison, une fois ma cape donnée à l’elfe de maison qui prit celle de Rodolphus certainement rapidement avant de disparaître par instinct de survie, je me retournai vers lui dans le couloir de l’entrée en croisant les bras d’un sourire dangereux :
« Cela ne t’a pas dérangé durant sept ans… Pourquoi cela changerait-il ? Ne sommes-nous pas une équipe victorieuse justement parce que nous ne sommes que deux et que nous savons pouvoir compter l’une sur l’autre quoi qu’il advienne ? »
Quelle ironie… Combien de fois avions-nous tenté d’avertir l’autre par des menaces sanglantes quand quelque chose ne nous plaisait pas ? Combien de fois avait-il fait souffrir son corps d’un mal violent pour se venger des propres tentatives de Bellatrix de ne pas le ménager ? Et pourtant dans leurs attaques jamais l’un comme l’autre n’avait attenté à la vie de son conjoint, préférant le faire souffrir parfois atrocement plutôt que de lui accorder le repos éternel. Bien évidemment, ce genre d’attaques étaient réservées au couple. Touchez à l’un d’eux et l’autre répliquera en vous réservant un sort bien plus abominable encore. Après tout, seul Rodolphus avait le droit de s’en prendre à moi tout comme l’inverse. Nous étions solidaires à notre façon dans notre folie…
Mais je refusais d’évoluer davantage. Ce qu’il me demandait était au-dessus de mes volontés et de mes forces. Je craignais bien trop de choses ce qui me rendait plus que réticente à l’idée qu’il avait de la suite logique de notre couple. Je le fixais alors un instant avant de revenir vers lui. Je savais que m’énerver ne ferait que lui donner le goût d’autant plus d’obtenir ce qu’il désirait. Décidant de jouer une carte bien plus traitresse, je déposai ma main alors sur son torse pour défaire le bouton du haut de sa chemise. Les trois premiers boutons sautèrent ainsi pour que je puisse faire entrer en contact ma main et sa peau. Je redressai alors mon regard vers lui.
« Nous en sommes arrivés à une telle gloire parce que nous savons rester uniquement. Laissons aux autres le soin de se préoccuper de telles futilités et sombrer dans des inconvenances qui les empêchent de servir notre maître correctement. Nous sommes les privilégiés des privilégiés, il serait regrettable de perdre notre place pour si peu… Faisons de notre vie un plaisir allié au pouvoir. Ce n’est pas avec la responsabilité d’un héritier que nous pourrions garder notre place sur notre piédestal. Alors possède-moi comme tu sais si bien le faire si cela te chante mais n’attend aucun enfant parce que je saurai être raisonnable pour deux et nous éviter cette erreur qui pourrait nous coûter très cher. »
Ainsi, alors même que nous étions au sommet de notre gloire, je déclinai son désir, celui d’obtenir un héritier et prolonger le nom des Lestrange…

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MessageSujet: Re: Ton désir, mon écoeurement   Ton désir, mon écoeurement EmptyLun 25 Juil - 8:50

Je passais la porte de notre manoir à la suite de Bella, qui l’avait passé avec grand fracas. Je comprenais ce qui la dérangeait, les mots m’avaient échappé d’eux-mêmes dans ce moment d’adrénaline. Ce n’est pas tous les jours que lors de l’une de nos missions, nous finissons soufflé par une explosion provoquée par ma femme elle-même. Une chance qu’elle a réussi à tuer tous les aurors sans nous faire tuer dans l’explosion. Maintenant que nous étions rentrés, je tendis ma cape à l’elfe de maison assez fou pour avoir osé sortir pour nous saluer et voir si nous voulions quoi que ce soit. Je détenais toujours dans l’une de mes mains la raison de la mission nous ayant menées dans le monde moldu afin de l’y rechercher. Le maître serait au moins satisfait de ses lieutenants. Si j’avais réussi à mettre ma femme hors de moi, au moins nous n’avions défailli à notre mission. C’était sûrement l’essentiel, du moins vis-à-vis de notre maître.

Il me restait néanmoins la dure tâche de faire comprendre à ma femme que même si ma demande était le fruit de l’adrénaline du moment, je le pensais vraiment. L’idée m’avait déjà traversé à plusieurs reprises, mais jamais elle n’était restée très longtemps en avant. Bella finit par se retourner vers moi, les bras croisés et un sourire dangereux aux lèvres alors que pour ma part, je me contentais de lever un sourcil, en laissant un sourire que je savais charmant prendre place sur mes lèvres. Je savais que ma réaction ne serait pour l’aider à se calmer face à mes mots, mais je n’avais envie qu’elle se calme, j’avais envie qu’elle s’énerve d’autant plus. C’était plus fort que moi, j’aimais mettre ma femme hors d’elle bien que pour une fois, je n’allais sûrement pas facilement lâcher l’affaire. « Cela ne t’a pas dérangé durant sept ans… Pourquoi cela changerait-il ? Ne sommes-nous pas une équipe victorieuse justement parce que nous ne sommes que deux et que nous savons pouvoir compter l’un sur l’autre quoi qu’il advienne ? » Me fit remarquer ma femme et je levais les yeux au ciel. Nous n’y avions pas pensé durant ces sept années parce que nous devions atteindre notre place, montrer notre force et notre dévotion au maître, il était maintenant temps pour nous d’honorer la famille Lestrange. Du moins, je voyais les choses ainsi, il était tant que nous donnions aux Lestrange ce qu’ils méritent. Je comprenais le point de vue de ma femme, mais pour moi, l’objectif était atteint et nous pouvions maintenir notre assiduité et toute notre ferveur à servir même en faisant les meilleurs choix pour les Lestrange. Voilà tout ce que je voyais et je voulais donner une descendance aux Lestrange, élever la future génération de serviteur du Maître. Mon frère n’avait pu suivre la même voie que la mienne, je désirais que ma progéniture puisse montrer que tous les Lestrange sont fait pour servir le même idéal que le maître. Je connaissais Bella et je me doutais qu’elle ne désirait pas enfanter, mais nous étions mariés et le mariage était aussi pour donner une descendance à mon nom, une descendance pure afin de maintenir les grandes familles de sang-pur.

Je me contentais de fixer Bellatrix, sans dire un mot, je n’allais pas m’énerver de ses paroles, j’étais bien au-dessus de cela ce soir. C’était sûrement le fait que la chute m’avait un peu sonné ou alors c’était les suites de la détonation. J’avais encore dans ma tête nos rires après l’explosion, de la situation de ces aurors pensant pouvoir nous battre nous, venir à bout des époux Lestrange. Nous étions après tout, aussi fous, que fidèle à nos idéaux, que capable d’effacer nos traces avec brio après nos actes. Je n’avais pas su au moment de ce rire, que j’allais lui avouer un désir que j’avais sans l’avoir réellement. Après tout, je voulais enfanter pour donner un héritier et élever un futur mangemort, mais sans désir d’avoir d’autres relations avec cet être né de ma chair et de mon sang. Cependant, je pouvais voir à la posture de Bella, qu’elle était contre l’idée. Nous allions visiblement devoir nous battre pour que j’arrive à mes fins et qu’elle finisse par porter en son sein, notre héritier, une nouvelle génération de Lestrange. Bella finit par venir vers moi, poser sa main sur mon torse avant d’ouvrir les trois premiers boutons de ma chemise, pour que la peau de sa main entre en contact avec la peau de mon torse. Son regard se releva vers le mien, mes yeux croisèrent les siens.

« Nous en sommes arrivés à une telle gloire parce que nous savons rester uniquement. Laissons aux autres le soin de se préoccuper de telles futilités et sombrer dans des inconvenances qui les empêchent de servir notre maître correctement. Nous sommes les privilégiés des privilégiés, il serait regrettable de perdre notre place pour si peu… Faisons de notre vie un plaisir allié au pouvoir. Ce n’est pas avec la responsabilité d’un héritier que nous pourrions garder notre place sur notre piédestal. Alors possède-moi comme tu sais si bien le faire si cela te chante mais n’attend aucun enfant parce que je saurai être raisonnable pour deux et nous éviter cette erreur qui pourrait nous coûter très cher. » M’annonça Bellatrix et ma main vint saisir sa hanche sans douceur. Je la collais à moi, sans aucune once de passion, juste pour bien lui démontrer que je dominais, que j’étais l’époux. Qu’elle n’avait pas son mot à dire. Je retirais sa main reposant sur mon torse. J’étais d’accord avec elle sur les histoires de privilégiés parmi les privilégiés, mais pour moi, nous avions remplit notre part de devoir envers le maître et nous n’allions pas le trahir, ni même nous montrer plus absent, du moins Bellatrix ne le serait que le temps de la grossesse si elle ne s’en sentait la force. Une fois l’enfant né, nous le confierions à des précepteurs et nourrices afin que son éducation soit faite. Nous n’avions aucun besoin de gérer de nous-même les parts moindres de l’éducation d’un héritier. Seul les traditions, ainsi que les coutumes et la magie noire seraient des enseignements que nous lui donnerions personnellement, soit Bella, soit moi-même.

« Tes devoirs ne sont pas uniquement à tourner envers le Maître. Je suis fidèle et serais toujours fidèle à notre Maître, Bellatrix. Cependant, tu as un devoir envers moi, envers le nom que tu portes. Celui de donner naissance à un héritier. Une descendance. Que le nom de Lestrange ne tombe dans l’oubli. Que l’on montre la puissance d’un héritier possédant les sangs des Black, mais également des Lestrange. Ne veux-tu pas permettre aux sang-purs de poursuivre leurs générations en y mettant ta contribution. Vas-tu aller dans le sens de la vermine. Ton refus d’enfanter ne leur donne que plus de pouvoir, leur permet de se reproduire d’autant plus alors que nous, sang-pur, nous ne donnons pas d’enfant pour poursuivre vers des générations futures. » Plaidais-je. Je laissais pourtant ma main glisser sur le fessier de ma femme, la collant à moi sans aucune douceur. Si j’avais conscience que ma femme ne cèderait pas plus que moi, j’avais bien envie de lui faire comprendre que je ne voulais pas un héritier pour en faire mon petit prince et avoir des sentiments pour lui, mais bien pour perpétuer le nom de Lestrange. Avec mon frère et mon père à Azkaban, j’étais le dernier espoir de la famille Lestrange d’avoir une descendance. « Ne voudrais-tu pas offrir au maître un soldat aussi puissant que nous, un soldat ayant eu notre éducation, étant parfait dès sa sortie de l’école, peut-être même avant simplement parce qu’il sera notre progéniture. Le maître pourra comprendre que pour protéger les sang-purs, ainsi que pour poursuivre la lignée Lestrange, tu dois t’absenter afin de me donner un fils. Rien ne t’empêchera de le servir avec la même ferveur, à moins que tu ne doives te retrouver alitée. Nous n’allons pas perdre nos places par ce simple acte. Si nous procréons et qu’il s’agit d’un fils, je ne t’en demanderais pas plus. Il me faut un héritier mâle pour le nom. » Affirmais-je à ma femme en la fixant dans les yeux. Je ne connaissais que trop bien Bellatrix et elle n’allait sûrement pas me céder. C’était le début d’une longue bataille entre nous. Il ne restait plus qu’à voir si la dualité commencerait directement par le sang ce soir ou si cela allait attendre plus longtemps pour que l’on cède tous les deux à la violence rongeant nos êtres. Allons-nous finir par céder à la haine pour en terminer par la passion à moins que nous commencions dans la passion, ce qui me donnerait déjà un coup d’avance. Je savais le désir du corps de ma femme pour le mien et elle l’avait dit, je pouvais la posséder, ne restait plus qu’à la posséder jusqu’à réussir à lui faire un enfant.


Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Lun 25 Juil - 9:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ton désir, mon écoeurement   Ton désir, mon écoeurement EmptyLun 25 Juil - 8:57



« Ton désir, mon écoeurement »

Pourquoi choisir ce chemin où nous sommes obligés de répondre si promptement à un devoir que mon statut d'épouse légitime impose alors que nous possédons déjà l'essentiel : le pouvoir, la gloire et tous les privilèges.



De mes mots, sa main saisit ma hanche sans douceur. Je ne baissai pour autant pas le regard, le fixant droit dans les yeux alors qu’il me collait à lui sans aucune passion. Je sentais son désir de me rappeler sa place et la mienne. Un sourire s’étendit alors sur mes lèvres. Il devrait savoir maintenant, qu’en privé, je n’avais que faire d’être la femme et lui l’homme. Ses tentatives de soumission seront veines pour la simple et bonne raison que je ne me laisserai pas faire aussi facilement. Il retira alors ma main sur son torse. Soit… Tu veux nous compliquer la tâche, ais confiance en moi pour ton rappeler qui je suis. Tradition ou non, je ne prendrai pas ce chemin de croix qui me guiderait droit dans le cercle infernal de l’épouse dévouée et docile. Je refusais pour le moment de lui donner un héritier. Qu’il garde patience et me repose la question dans une trentaine d’années au moment où je ne serai plus féconde. Là, pourquoi pas… Mais qu’importait puisque mon corps, lui, ne le pourra plus. D’où l’intérêt bien évidemment d’attendre autant de temps pour se décider !
« Tes devoirs ne sont pas uniquement à tourner envers le Maître. Je suis fidèle et serais toujours fidèle à notre Maître, Bellatrix. Cependant, tu as un devoir envers moi, envers le nom que tu portes. Celui de donner naissance à un héritier. Une descendance. »
Alors qu’il parlait, je levai clairement les yeux au ciel. Si j’avais pu m’écarter, je l’aurai fait sans cérémonie sans m’offusquer de le voir vouloir faire comme les autres. Etions-nous obligé de passer par là ? Si c’était un simple désir d’enfants, qu’il achète un chien. J’avais autre chose à faire que de donner neuf mois de ma vie pour enfanter un héritier qui pourrait me voler ensuite ma place auprès du Lord.
« Que le nom de Lestrange ne tombe dans l’oubli. »
Alors est-ce cela qui le tracasse ? N’avait-il pas un frère plus jeune ? Il était à Azkaban ? Rodolphus avait bien un cousin du même nom. Non ? Etions-nous les seuls ? Le nom des Lestrange dépendait-il à ce point de moi ? J’avais envie de rire et je ne pus m’empêcher un pouffement de rire. Que ce nom tombe dans l’oubli du moment que je puisse être la favorite de mon maître !
Que l’on montre la puissance d’un héritier possédant les sangs des Black, mais également des Lestrange. Ne veux-tu pas permettre aux sang-purs de poursuivre leurs générations en y mettant ta contribution. Vas-tu aller dans le sens de la vermine. Ton refus d’enfanter ne leur donne que plus de pouvoir, leur permet de se reproduire d’autant plus alors que nous, sang-pur, nous ne donnons pas d’enfant pour poursuivre vers des générations futures. »
Je grimaçais clairement sans m’en cacher. Il touchait juste. Etais-je pourtant obligée de me coltiner une grossesse dans cette lutte incessante contre la vermine ? Je n’avais pas réellement envie de donner de mon corps et de mon allégeance pour céder à une telle requête. Que ma sœur fournisse successeurs à notre cause. J’avais bien d’autres intérêts de garder ma place en première ligne comme commandant en chef plutôt que de me voir reléguer au simple rang de soldat. Je savais les raisons de Rodolphus qui étaient convaincante mais je refusai de décevoir mon maître et m’absenter neuf mois, à mon sens, semblait complètement irréaliste. Je ne le pouvais pour la santé de tous… Cela me rendrait folle, si je ne l’étais pas déjà.
Sa main, le long de son discours, glissait sur mon fessier, me collant plus encore à lui. Je sentais son désir de s’unir à moi afin de procréer ce qui me donnait déjà envie de vomir.
« Ne voudrais-tu pas offrir au maître un soldat aussi puissant que nous, un soldat ayant eu notre éducation, étant parfait dès sa sortie de l’école, peut-être même avant simplement parce qu’il sera notre progéniture. »
Pour qu’il est autant si ce n’est plus d’ambition que ses parents et me vole ma place ? Je préférai encore égorger le rejeton à sa naissance si j’avais la moindre once de doute qu’il n’attente à ma place ou pire : qu’il me déshonore lui aussi comme ma sœur avant cet enfant. Et si c’était une fille ? La situation serait certainement plus dramatique encore. La sournoiserie était le talent de la gente féminine. Elle me détrônerait bien plus facilement que son frère. Etre enceinte serait me mettre la corde au cou. Je refusai d’en arriver là et me félicitai jusqu’à maintenant de prendre un contraceptif puissant en espérant qu’après tentative de négociation, en voyant son échec, Rodolphus ne tente d’abuser de moi non pas de corps à corps mais dans les tentatives d’annihiler les effets de ma potion contraceptive. Quelle plaie… Voilà que j’allais devoir déjà penser à contrer cela d’une façon ou d’une autre…
« Le maître pourra comprendre que pour protéger les sang-purs, ainsi que pour poursuivre la lignée Lestrange, tu dois t’absenter afin de me donner un fils. Rien ne t’empêchera de le servir avec la même ferveur, à moins que tu ne doives te retrouver alitée. Nous n’allons pas perdre nos places par ce simple acte. Si nous procréons et qu’il s’agit d’un fils, je ne t’en demanderais pas plus. Il me faut un héritier mâle pour le nom. »
Ben voyons… Ce n’était pas lui qui risquait de perdre sa place. Je n’étais même pas certaine de toujours la partager avec mon propre époux, ce n’était pas pour laisser une ouverture à mes ennemis qui se disaient soi-disant mes alliés. Je préférai encore qu’il me saigne plutôt qu’il ne me demande une telle chose.
« Ne peux-tu pas faire un bâtard ?! » raillai-je.
Je comprenais cependant à son regard qu’il ne désirait un enfant hors mariage mais bien un héritier à la fois des Black et des Lestrange. Je pouvais comprendre ses positions, s’il osait tenter de poser un bâtard comme héritier, mon père serait capable de lui tomber dessus. Je levai les yeux face à la tournure de cette conversation. Je posai alors ma main sur son torse pour m’écarter mais il refusait de me laisser partir.
« Le sujet est clos Rodolphus. Je ne suis pas une poule pondeuse mais une lieutenante qui se doit de servir son maître avant tout. Tu veux un héritier ? Il fallait prendre une autre femme moins dévote. Je ne donnerai pas neuf mois d’insuffisance à mon maître pour tes beaux yeux, aujourd’hui comme demain. Maintenant, lâche-moi, prend-moi, oublie-moi, supplie-moi, joue-toi de moi, ça ne changera strictement rien parce que j’aurai toujours un coup d’avance sur toi pour ne pas finir engrossée. » dis-je déterminée en le fixant droit dans le regard.
J’avais pris ma décision et il ne risquait pas de me faire changer aussi facilement d’avis. Qu’importe que je ne reste plus à ma place, je refusai de connaître le sort de ma propre mère qui n’a finalement jamais reçu aucune considération de mon père. Qu’arriverait-il si moi aussi je ne donnais que des filles ? Je ne tenais pas à le savoir. De toute façon avoir des enfants n’était réellement pas mon intérêt. J’avais d’autres préoccupations plus importantes, refusant de me soumettre à mon simple rôle de femme bonne à enfanter.

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MessageSujet: Re: Ton désir, mon écoeurement   Ton désir, mon écoeurement EmptyLun 25 Juil - 16:09

Je m’étonnais que Bellatrix ne tente pas plus de s’écarter de moi, qu’elle se laisse, faire si l’on puis dire les choses ainsi. Puisque ce n’est pas dans la nature de Black de me laisser le dernier mot, ni même dans la mienne de le lui laisser. C’est sûrement pour cela que notre union peut-être à la fois explosive et passionnée. Je n’allais pas me plaindre que Bellatrix ne désire pas s’éloigner, j’avais toujours ce désir physique à la suite des missions ayant terminées dans l’action et elle le savait. Bien que pour cette fois, j’avais comme l’intuition que cela allait me passer sous le nez si je continuais à lui parler d’héritier. Mais il faut ce qu’il faut pour donner suite à la longue lignée des Lestrange. Je ne lui demandais que neuf mois et un fils, rien de plus, rien de moins. Je ne lui demandais ni amour, ni considération pour l’enfant, juste de lui donner la vie, le reste d’autres pouvaient bien s’en charger pour nous à l’exception des points essentiels, dont la vénération du maître.

« Ne peux-tu pas faire un bâtard ?! » Ses mots me firent laisser échapper un rire ironique. Avait-elle conscience seulement de ce qu’elle me demandait de faire. Un bâtard. Je ne voulais pas particulièrement d’un bâtard. Je voulais le fils de ma femme et non celui d’une autre, bon d’accord, je voulais surtout le fils d’un Black. J’avais eu l’honneur d’épouser une Black, je voulais avoir la fierté d’enfanter avec cette même Black. Cela étant la partie n’était clairement pas gagnée et je m’en rendais parfaitement compte. Surtout que je savais que si j’allais faire un bâtard, j’aurai à coup sûr son père sur le dos, une chance que le mien se trouve à Azkaban et ne puisse faire de commentaire si je venais à agir de la sorte. Elle reposa finalement sa main sur mon torse, dans le but visiblement d’avoir l’opportunité de m’écarter pour ensuite s’éloigner complètement de moi, mais je ne lâchais pas prise. La conversation n'était pas terminée. « Le sujet est clos Rodolphus. Je ne suis pas une poule pondeuse mais une lieutenante qui se doit de servir son maître avant tout. Tu veux un héritier ? Il fallait prendre une autre femme moins dévote. Je ne donnerai pas neuf mois d’insuffisance à mon maître pour tes beaux yeux, aujourd’hui comme demain. Maintenant, lâche-moi, prend-moi, oublie-moi, supplie-moi, joue-toi de moi, ça ne changera strictement rien parce que j’aurai toujours un coup d’avance sur toi pour ne pas finir engrossée. » Me dit-elle le regard déterminé et m’arrachant un sourire en coin, qui voulait clairement dire : « Ne penses pas gagner si facilement cette bataille. » Je la retins fermement contre moi, je n’étais toujours pas d’accord de la laisser m’échapper.

Je n’en avais pas terminé avec Bella, il était hors de question qu’elle ait le dernier mot de cette dispute. Même si la dispute devait se finir par un autre refus, je serais celui qui clôturerai la conversation. Une simple question d’ego, de la pure et simple fierté masculine, je me devais d’avoir le dernier mot, étant l’homme, étant l’époux, étant le dominant, étant celui qui décide pour nous deux. Je laissais ma main venir se glisser dans les boucles folles de ma femme. La caresse pouvait sembler tendre, mais elle ne le sembla que quelques instants, les temps que mes doigts se glissent parfaitement entre les mèches pour ensuite venir saisir ses cheveux et tirer dessus fermement. Ce geste était simplement pour me garantir la tranquillité de ma femme et également dans l’idée que si nous passions à d’autres activités à la suite de notre dispute, j’avais déjà trouvé un peu mon chemin pour entamer les choses. Même si pour l’instant, je voyais bien plus une bonne grosse querelle à l’horizon. « Ne penses-tu pas que chaque jour au réveil je regrette le choix de mon père. Me marier avec toi. Tu n’as que la chance d’avoir eu ton nom, qui est bien trop noble pour que quiconque puisse avoir la folie de refuser des fiançailles. Je dois dire que nos loisirs communs ne sont en aucun cas pour me déplaire. Ni même les plus ennuyeux, mais vois-tu, j’ai pour le bien de ma maison et de ma lignée, le devoir de donner un héritier. S’il ne vient pas de toi, il viendra d’une autre. Je ne  veux laisser la lignée Lestrange sans héritier. Je ne veux pas voir mourir ma famille après moi. Si Rabastan n’avait été enfermé à Azkaban, je n’aurais compté que sur lui pour enfanter. Je l’aurais poussé à épouser une femme bonne pour donner des héritiers, une poule pondeuse comme tu les nommes si bien. Cependant les faits étant ceux qu’ils sont, il ne reste que toi et moi afin de poursuivre cette lignée. Avant d’aller chercher une femme voulant de mon enfant simplement pour mes beaux yeux, je vais déjà tenter de te convaincre que tu peux très bien sacrifier neuf mois pour notre nom. » Affirmais-je très calmement, resserrant un peu plus ma prise sur ses cheveux à chaque parole.

J’avais bien volontairement parlé d’aller voir d’autres femmes afin d’enfanter. Même si nous n’en avions jamais parlés, rien ne nous forçait ni elle, ni moi à une quelconque fidélité. Surtout pas moi et si je n’avais pas eu le souvenir de mon père m’expliquant que je n’avais pas intérêt à déshonorer Bellatrix, j’aurais sûrement déjà engendré un héritier ailleurs. M’enfin, j’avais suivit les exigences de mon père et n’avait donc engendré aucun enfant illégitime, n’ayant eu aucune relation hors mariage, ni même durant mes fiançailles. Je ne tenais pas franchement à déshonorer Bellatrix pour moi, il était important que notre couple garde cette image, celle que nous étions parvenus à nous faire au sein des mangemorts et ce n’est pas en lui faisant des infidélités que j’allais garder ma crédibilité. J’allais en plus faire penser que nos relations conjugales n’étaient des meilleures et que quiconque pouvait aller prétendre à ma place auprès de Bella, au cas où le souci viendrait de ma part. J’étais tout à fait conscience qu’intimement parlant, nous n’avions absolument aucun problème, mais l’ego masculin ferait penser à ma comparse que je n’étais pas performant et que je me rendais entre les cuisses d’autres femmes car Bellatrix ne désirait plus m’ouvrir les siennes. « Je ne désire pas te déshonorer Black, pas en engendrant un fils d’une autre femme. Je ne dis pas être le parfait époux dont on peut entendre certaines femmes rêver, mais je tiens à faire les choses convenablement autant pour toi que pour l’héritier que je procréerai. Sa place n’aura rien de légitime et je ne veux pas d’un bâtard, puisqu’un bâtard de par son nom, n’est pas l’égal de l’un de nous. » Ajoutais-je dans l’espoir que peut-être Bellatrix soit prise d’un instant de folie allant dans mon sens et accepte de faire l’effort de me faire passer avant le maître une fois dans le but d’enfanter. J’avais dans le fond de mon être parfaitement conscience que le fou de penser cela était moi. Je savais depuis le début que je passais après le maître et que je passerais toujours après le maître. Que Bella était bien prête à me sacrifier si le maître le lui ordonnait. Parfois cette dévotion envers notre Seigneur me rendait complètement fou, je devais calmer mes nerfs en torturant et tuant simplement par besoin de ressentir l’excitation et le plaisir procuré par l’acte de donner la mort.

Jamais je n’avais fait voir ces instants de folies à ma femme, elle s’en servirait contre moi, je la connaissais. Elle n’avait pas étudié à Serpentard pour rien. J’avais presque le désir de voir un jour notre Seigneur lui demander de m’accorder un héritier simplement pour avoir la chance de donner une descendance à ma famille. Cependant avant que cela n’arrive, les Lestrange seront éteints depuis des dizaines d’années. J’allais déjà commencée par lui faire perdre tous les effets de sa potion contraceptive que je n’étais pas dupe qu’elle prenait depuis toutes ces années. Je savais que pour cela, il me faudrait aller fouiller dans les anciens livres de mon père, pour trouver une potion ou un poison pouvant annihiler les effets sans pour autant provoquer d’effets secondaires visibles à Bella. Je lui accordais un grand sourire et avec le maximum d’innocence dont je pouvais faire preuve, je l’entraînais dans un baiser, juste pour tenter de lui faire oublier les raisons de notre dispute et le fait qu’elle tentait avoir le dernier mot.
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MessageSujet: Re: Ton désir, mon écoeurement   Ton désir, mon écoeurement EmptyMar 26 Juil - 11:41



« De mon écœurement à ma folie »

Pourquoi choisir ce chemin où nous sommes obligés de répondre si promptement à un devoir que mon statut d'épouse légitime impose alors que nous possédons déjà l'essentiel : le pouvoir, la gloire et tous les privilèges.



J’étais déterminée à ne pas lui laisser du terrain et pour cela, je refusais de lui laisser le loisir d’obtenir ce qu’il désirait. Je n’étais pas ce genre de femmes qui ferait tout pour séduire ou honorer leur époux. J’avais vu les travers et tourments par lesquels ma mère était passée. Rien que cela ne me donnait aucunement l’envie de vivre la même expérience. La seconde raison, la plus motivante en soi, était sûrement et simplement mon égoïsme. Je devais déjà partager mon maître avec une bande d’incapables, sans parler de mon époux, ce n’était pas pour ajouter un homme à la longue liste qui rêverait de me détrôner de ma place. Un fils… Ne pouvait-il pas se contenter d’un bâtard ? Quel bien lui fasse ! Je le laisserai admirer ses beaux yeux avant de me charger moi-même d’un regrettable accident à la fois pour l’enfant qui pourrait autant me mettre en péril que la mère m’aurait déshonoré à avoir osé de laisser engrosser par un homme marié. Certes j’aiguillai Rodolphus vers cette idée pour qu’il me laisse joyeusement évoluer sans venir me réclamer un dû que je lui dois et que je refuse. Ceci étant dit, une fois l’enfant en route dans le sein d’une autre femme, je ne pouvais prédire ma colère et mes emportements. En d’autres termes ? Sa seule chance d’un véritable héritier vif était moi, seulement j’en avais décidé autrement.
Il me retint cependant contre mon gré. Il avait ce sourire en coin qui m’aurait donné le désir de relever mon genou sans prévenir pour régler définitivement la question. Je pouvais me passer de sa virilité féconde. L’idée devenait tout à fait intéressante d’un seul coup… Et si le rendre stérile arrangeait la situation ? A la vue de cet état de fait, il était donc purement et simplement inutile de me tromper pour tenter d’enfanter une autre femme puisqu’il ne le pourrait plus… Oserai-je faire cependant une telle chose ? Je ne serais pas au premier empoisonnement… Un sourire s’effilocha sur mes lèvres. Je pourrai presque être sereine de cette nouvelle idée s’il venait à me compliquer un peu trop la vie avec ses demandes grotesques.
Alors que je souriais, il glissa sa main dans mes cheveux. Je le laissai faire, confiante. Quelle ironie… J’étais en position de faiblesse, il me dominait clairement et pourtant je ne me sentais vraiment pas en danger particulier. J’avais la folie de penser pouvoir m’en tirer plus facilement qu’il n’y paraissait. Je connaissais Rodolphus. Je savais comment il fonctionnait. Plus je me rebellerai, plus je refermerai l’étau autour de moi. Qu’en était-il de feindre la soumission ? Je ne serais pas à mon premier coup de succès… Les hommes ont bien une faiblesse et Rodolphus n’échappait pas à cela : leur désir et leur virilité. Combien d’actions étaient commandées par leur membre plutôt que par leur cerveau. Le seul problème étant que Rodolphus restait un homme intelligent et parfois capable de patience pour obtenir ce qu’il désirait. Je devais être encore plus sournoise, ce qui n’était pas peu dire…
Ainsi sournoisement déjà de sa part, il jouait avec mes cheveux, allumant un désir en moi. Le ressentir ne faisait pas de moi une femme soumise mais je ne pouvais contrôler ce que mon corps ressentait pour lui. Je ne pouvais que l’apprivoiser à défaut de ne pouvoir l’annihiler. Je connaissais alors la suite. Il me caresserait. Je frissonnerai. Je le maudirai même certainement de parler d’héritier en me donnant le goût de lui. Je ne cèderai cependant pas. Une dispute éclatera et avec un peu de chance, nous en ressortirions plus passionné mais certainement en mauvais état. Je le détestai. Je détestai ressentir des courbatures dans tout mon corps la veille de ma visite auprès de mon père qui ne soupçonnait mes agissements et qui souhaiterait sortir en public. Il me faudrait savoir rester sur mes talons tout en souffrant en silence des impulsivités de mon époux. Note à moi-même, la prochaine fois, l’assommer au lieu d’attendre d’être chez nous pour en discuter. Parfois parler ne servait strictement à rien quand aucun des deux ne souhaite en démordre.
Qu’est-ce que je disais ! Il tira sur ma tignasse et je grimaçai sous la vive douleur qu’il m’imposa. Si je n’étais pas aussi bien éduquée, une vulgarité serait certainement sortie de ma bouche. Je me contentai cependant de le fixer avec un air mauvais et dangereux. Il décida ainsi de prendre la parole.
« Ne penses-tu pas que chaque jour au réveil je regrette le choix de mon père. Me marier avec toi. Tu n’as que la chance d’avoir eu ton nom, qui est bien trop noble pour que quiconque puisse avoir la folie de refuser des fiançailles. Je dois dire que nos loisirs communs ne sont en aucun cas pour me déplaire. Ni même les plus ennuyeux, mais vois-tu, j’ai pour le bien de ma maison et de ma lignée, le devoir de donner un héritier. S’il ne vient pas de toi, il viendra d’une autre. Je ne  veux laisser la lignée Lestrange sans héritier. Je ne veux pas voir mourir ma famille après moi. »
Le devoir… Je connaissais que trop bien ce terme qui me faisait grimacer et qui me rappelait aussi où était ma place. J’étais née femme et je devais à Rodolphus, ce qu’il me demandait. J’avais pris mes libertés depuis la fin de la domination de mon père sur ma vie. Rodolphus n’avait jamais été très contraignant du moment que je savais rester à ma place en public. Nous trouvions bien plus d’occasion alors de nous accorder que de nous disputer. Le maître avait là l’un des couples – pour ne pas dire LE couple selon mon arrogance – les plus puissants qu’il n’aurait jamais pu obtenir. Aucune dispute n’est lisible entre nous en public. Si l’un n’est pas d’accord, il ne le fait savoir qu’en privé, respectant l’autre face aux autres. C’est ce qui faisait notre force. Jamais Rodolphus ne m’avait contredit en public. Combien de disputes en privé pourtant d’un acte auquel il n’était point d’accord ! Sa demande aurait été en public, je n’aurai certainement affirmé que tel était mon devoir et mon honneur. J’aurais certainement cependant affirmé un « si tenté que je l’accepte bien évidemment » à son oreille à l’insu des autres pour lui affirmer mon désaccord profond. Je l’avais toujours respecté, et je le respecterai toujours mais j’avais aussi ma façon de penser, mes avis et mes propres points de vue que je tenais à affirmer. Avais-je cependant le choix ? Non. Mais j’allais me le donner… Cependant malgré mes réticences, Rodolphus toucha un point qui m’intrigua :
« Si Rabastan n’avait été enfermé à Azkaban, je n’aurais compté que sur lui pour enfanter. Je l’aurais poussé à épouser une femme bonne pour donner des héritiers, une poule pondeuse comme tu les nommes si bien. Cependant les faits étant ceux qu’ils sont, il ne reste que toi et moi afin de poursuivre cette lignée. Avant d’aller chercher une femme voulant de mon enfant simplement pour mes beaux yeux, je vais déjà tenter de te convaincre que tu peux très bien sacrifier neuf mois pour notre nom. »
Ainsi était la clé à ma délivrance et la dérobade de mes devoirs : Rabastan. Une idée malsaine émergea alors de mon esprit… Il resserra sa prise sur moi et mes cheveux mais déjà un sourire s’élargit sur mes lèvres. Aussi folle l’idée me paraissait-elle, je trouvai dans ce nouvel espoir – ou cette idée purement folle – une échappatoire. Il prit cependant la parole avant que je puisse lui exposer le déraisonnement avec lequel j’étais capable de fonctionner pour m’éviter une désobligeance :
« Je ne désire pas te déshonorer Black, pas en engendrant un fils d’une autre femme. Je ne dis pas être le parfait époux dont on peut entendre certaines femmes rêver, mais je tiens à faire les choses convenablement autant pour toi que pour l’héritier que je procréerai. Sa place n’aura rien de légitime et je ne veux pas d’un bâtard, puisqu’un bâtard de par son nom, n’est pas l’égal de l’un de nous. »
Bon raisonnement selon la majorité, désagréable contentement de ma part. J’aimais autant ses mots qu’il me compliquait la vie. Une part de moi se sentait honorer de le voir être capable de me respecter à ce point-là mais soyons honnête un instant : Qu’est-ce que ça me compliquait la situation !! Qu’importait… J’avais mon idée. De ses mots, il m’accorda alors un grand sourire avec une innocence feinte. J’eus à peine le temps de reconnaître ce sourire que déjà il me saisit dans un baiser pour taire mes potentiels et futurs refus. Est-ce malin de sa part ? En considérant sa main dans mes cheveux – une potentielle faiblesse non négligeable – et sa façon de m’embrasser, je n’avais que deux mots à la bouche : vil renard. Je profitai cependant de ce baiser donné. Ce n’était pas un tel acte qui allait me convaincre, pourquoi cependant lutter et faire trembler la terre alors qu’il n’en restait pas moins délectable d’avoir un tel échange. Je prenais cette passion et je lui apposerai une porte par la suite. Après tout pourquoi ne pas en profiter avant de réaffirmer sa position ? Je n’avais jamais été une sainte. Je finis cependant par poser mon doigt sur ses lèvres en profitant d’un léger écartement des miens. Mon nez caressa cependant le sien pour apaiser ses possibles négations.
« Soit. Ce que tu désires est donc un héritier aux Lestranges, uniquement ? »
Qu’étais-je en train de manigancer au fond de mon esprit pour m’éviter de perdre neuf mois de ma vie ? Pour m’éviter ce que je ne désirai, j’étais plus que maligne mais surtout – et ce n’était pas de façon évidente une qualité à tous les coups – complètement cinglée et inconsciente.
« Libérons Rabastan. » affirmai-je.
Avais-je reçu un coup sur la tête ? Il fallait être complètement cinglé pour avoir une telle idée. S’attaquer à Azkaban, l’institution même imprenable, était une idée tout bonnement suicidaire voir complètement démente. J’étais pourtant amplement sérieuse. Je le regardai alors droit dans les yeux :
« Rabastan libre, la tâche lui revient de donner un Lestrange en remerciement de sa libération par ses pairs. commençai-je alors à avancer. Ouuuh j’aime l’idée ! Faire libérer un mangemort aurait dû être une alternative que nous aurions dû envisager il y a bien longtemps ! Que préfères-tu… la force ou l’intelligence ? Quoi que plus jubilant cependant de retourner le dossier contre les victimes… Des moldus ne devraient pas être au-dessus de nous. Laisseras-tu ces êtres nous déshonorer et laisser Rabastan en prison selon leur bon vouloir ? » lui demandai-je sérieusement.
Cette idée était mesquine et folle mais refusant de passer par l’enfantement, j’aimais cette idée de reprendre le dossier et de s’attaquer à la justice pour la retourner à notre avantage. Nous avions de l’argent et nous savions exactement comment corrompre. Il y avait tellement longtemps que je n’avais pas utilisé le sort d’imperio. L’idée m’excitait déjà et le venin du mal s’insinuait de nouveau en moi. Etincelle dans le regard, j’étais complètement folle de vouloir faire une telle chose. C’était dangereux et nous pourrions finir à Azkaban nous-même. Quel était cependant le pire ? Azkaban ou enfanter ? La question laissait à la réflexion…

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MessageSujet: Re: Ton désir, mon écoeurement   Ton désir, mon écoeurement EmptyMar 26 Juil - 13:31

Elle finit par mettre fin à ce baiser en glissant ses doigts sur mes lèvres après avoir retiré les siennes. J’allais lui faire remarquer que je n’avais pas décidé que nous en avions terminés lorsqu’elle laissa son nez venir doucement caresser le mien. Cela n’avait rien d’un geste tendre, il s’agissait plus de me faire savoir qu’elle ne me laisserait pas émettre mes négations. « Soit. Ce que tu désires est donc un héritier aux Lestranges, uniquement ? » J’avais presque peur de comprendre déjà les idées pouvant traverser l’esprit de ma femme alors qu’un léger signe de tête positif de ma part montra que c’était ma façon de penser. Après tout, je n’avais jamais désiré avoir un enfant, un neveu aurait été plus que suffisant. J’avais déjà donné avec Rabastan. Nos neuf ans de différences m’avaient placés en précepteur pour mon frère très tôt alors que mon père n’avait aucun réel désir de passer une seconde fois par le devoir d’élever un héritier, il me l’avait en quelques sortes délégués.

« Libérons Rabastan. » Je la regardais un instant en me demandant si ma femme était prise d’une crise de démence. N’étant pas certains du sérieux de ses paroles, je finis par me mettre à rire en me disant que soit ma femme était réellement devenue folle, soit elle avait tout bonnement oublié que la prison d’Azkaban était imprenable. Que personne ne s’en était jamais évadés et que nous ne serions sûrement pas les premiers à penser à attaquer Azkaban, mais nous étions bien dans les rares à être capable de mettre nos idées à exécution. Je ne pensais pourtant pas ma femme sérieuse, était-elle vraiment capable de penser que libérer Rabastan était plus simple que le fait de me donner un héritier. Je n’avais strictement rien contre le fait de prendre des risques, je le fais bien pour mon maître, mais de là à prendre le risque de finir enfermé comme mon frère et mon père, non merci. Il fallait bien qu’au moins l’un des hommes Lestrange reste libre et serve son maître efficacement.« Rabastan libre, la tâche lui revient de donner un Lestrange en remerciement de sa libération par ses pairs. Ouuuh j’aime l’idée ! Faire libérer un mangemort aurait dû être une alternative que nous aurions dû envisager il y a bien longtemps ! Que préfères-tu… la force ou l’intelligence ? Quoi que plus jubilant cependant de retourner le dossier contre les victimes… Des moldus ne devraient pas être au-dessus de nous. Laisseras-tu ces êtres nous déshonorer et laisser Rabastan en prison selon leur bon vouloir ? » Bella touchait un point sensible et elle en avait sûrement parfaitement conscience. J’avais des relations avec mon frère que je n’avais jamais eu avec personne. Nous étions de bons amis, il était plus mon disciple que mon frère ou mon ami, mais j’avais énormément cru en lui. Cependant sa faiblesse face aux moldus m’avait un peu fait perdre confiance en lui et en sa force. J’avais promis de me venger du juge qui l’avait fait enfermé, mais jamais je n’avais pensé à le faire libérer. C’était de la folie pure et dure que de penser à attaquer Azkaban. Rouvrir le procès était bien une solution, mais je ne désirais pas que nous commencions à attirer l’attention sur nous Bella et moi.

« Nous ne pouvons faire rouvrir le dossier. Je ne désire pas que nous attirions l’attention sur nous. Bellatrix, nous servons le Lord, il ne serait bon que le ministère ne l’apprenne. J’aimerai si cela est possible ne pas finir tout de suite à Azkaban. Surtout si c’est pour sortir un jeune homme ne faisant preuve d’aucune discrétion de prison pour qu’il y retourne aussi rapidement qu’il en est sorti. Je n’y vois aucun intérêt. Tu peux très bien me donner un fils sans que nous n’allions attaquer Azkaban ou rouvrir un dossier qui attirerait bien trop d’attention sur nous et risquerait de nous faire perdre notre place auprès du Lord. » Déclarais-je. Je savais que c’était une mauvaise chose de dire cela par rapport à Rabastan. Mais voilà bien qu’il est mon frère, il passe après mon maître. Je laissais ma main sur la fesse de Bella venir se glisser dans son dos pour complètement la coller à moi. Je devais absolument tout faire pour la convaincre d’abandonner son idée de voir mon frère sortir d’Azkaban avant de finalement la convaincre de me laisser lui faire un enfant. « Rabastan est mon frère, mais il s’est laissé arrêter pour une raison futile, parce qu’il n’a pas su faire preuve de discrétion. Je trouve en plus cela bien plus simple de partager passionnément notre couche, t’engrosser et finalement avoir le rejeton au lieu de tenter Azkaban. Je veux pouvoir encore longuement servir le Maître. » Déclarais-je à ma femme. Etais-je en train de jouer sur les points sensibles de ma femme ? Tout à fait. Je savais que parler du maître et rabaisser mon frère en tant que possible mangemort allait lui faire penser à deux fois à son idée de faire libérer mon frère pour le forcer à nous donner une descendance. « De plus nous sommes déjà mariés alors que Rabastan nous devrions lui trouver une femme, faire un bon mariage et le convaincre de donner dans les plus brefs délais un héritier aux Lestrange, bien que nous puissions mettre cela comme une clause du contrat de mariage. » Concédais-je à ma femme qui je le savais n’allait pas facilement lâcher l’affaire et accepter de me donner elle-même un fils. Puisque je préférais de très loin que la descendance Lestrange soit procrée facilement et si en plus je pouvais tirer le bénéfice de lui donner le sang des Black, ce n’était que du bonus. Avec Bellatrix comme mère, avec les gênes de cette femme, la folie et la cruauté des Lestrange, ainsi que la beauté appartenant à chacune de nos familles. Notre fils aurait réellement tout pour réussir et nous pourrons veiller à sa perfection sans qu’il ne puisse nous surpasser bien entendu.
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MessageSujet: Re: Ton désir, mon écoeurement   Ton désir, mon écoeurement EmptyMer 27 Juil - 14:51



« De mon écœurement à ma folie »

Pourquoi choisir ce chemin où nous sommes obligés de répondre si promptement à un devoir que mon statut d'épouse légitime impose alors que nous possédons déjà l'essentiel : le pouvoir, la gloire et tous les privilèges.



J’avais conscience qu’en parlant de son frère, je touchai un point sensible qui pourrait peut-être le pousser à réfléchir. Rodolphus avait un art pour ne pas se laisser convaincre si facilement. Il était souvent catégorique dans ses choix et je soupçonnai mon père de l’avoir choisi aussi pour une telle qualité. Si elle me séduisait parfois, elle ne m’arrangeait pas toujours. Je détestai courber le dos. Je n’aimais pas m’incliner aussi facilement devant un homme, et encore moins devant un inférieur à moi par le sang. J’avais été élevé pour savoir seconder – et même remplacer si je le pouvais – un homme. Nourrie dans l’art des affaires politiques et familiales, je ne me sentais nullement inférieure à Rodolphus. L’était-il lui ? Qu’y avait-il de plus puriste que les Black après tout ? La maison Lestrange était cependant plus que respectable mais il était difficile de faire plus glorieux que les Black. Il avait bien fallu pourtant se marier et si cela aurait été impossible avec un Black, quoi que mon père ait été capable d’envisager une telle démarche, je n’avais sérieusement pas à me plaindre. Les Lestrange étaient tout de même une famille puissante digne de ma classe. Alors pourquoi renier et me dérober à la demande de Rodolphus ? Les femmes avaient pour honneur de donner un fils. Que m’arriverait-il si je donnai naissance à une fille ? Si je n’avais peur de rien, je ne souhaitai pas subir des tensions inexistantes dans notre couple. Nous ne semblions pas toujours d’accord et capable de nous battre mais rien ne semblait pouvoir entacher notre alliance et notre commun accord pour apporter la gloire à notre maître. Qu’en serait-il une fois cet héritier né ? La gloire semblerait-elle inatteignable ? Ou du moins serais-je moins responsable qu’à ce jour de son succès ? Je ne voulais perdre ma place tout comme l’idée de me la faire voler par ma propre fille… Je voulais être sa favorite. Rodolphus le comprendrait-il ? Il en rirait. Il ne me connaissait point peureuse. Je redoutais cependant par-dessus tout de perdre ma place et de décevoir mon maître. Pour moi c’était inconcevable. Cet enfant me semblait alors être un frein à tout ceci. Je ne pouvais l’accepter.
Ainsi libérons Rabastan, qu’il se marie et enfante. Tel serait son rôle par mon refus de me soumettre à mon rôle de femme. Qu’importait alors la façon dont nous nous y prendrons. Rouvrons le dossier. Attaquons Azkaban. Rallions les détraqueurs à la cause du seigneur. J’étais prête à toutes les folies et dangerosités existantes pour éviter de porter cet héritier qu’on me demandait.
Ainsi à ma proposition, il sembla réfléchir avant de répondre :
« Nous ne pouvons faire rouvrir le dossier. Je ne désire pas que nous attirions l’attention sur nous. Bellatrix, nous servons le Lord, il ne serait bon que le ministère ne l’apprenne. J’aimerai si cela est possible ne pas finir tout de suite à Azkaban. Surtout si c’est pour sortir un jeune homme ne faisant preuve d’aucune discrétion de prison pour qu’il y retourne aussi rapidement qu’il en est sorti. Je n’y vois aucun intérêt. Tu peux très bien me donner un fils sans que nous n’allions attaquer Azkaban ou rouvrir un dossier qui attirerait bien trop d’attention sur nous et risquerait de nous faire perdre notre place auprès du Lord.
- Certes… » dis-je peu convaincue de l’idée de la simplicité d’enfantée face à la tentative de libération de Rabastan.
Sa main, à cet instant, descendit sur ma fesse avant de se glisser dans mon dos afin de pouvoir me coller à lui. Je n’étais pas contre une telle proximité du moment qu’elle s’en fixait à de la passion et non à un devoir futile de procréer.
« Rabastan est mon frère, mais il s’est laissé arrêter pour une raison futile, parce qu’il n’a pas su faire preuve de discrétion. Je trouve en plus cela bien plus simple de partager passionnément notre couche, t’engrosser et finalement avoir le rejeton au lieu de tenter Azkaban. Je veux pouvoir encore longuement servir le Maître. »
Qu’il parle pour lui. La simplicité de l’enfantement n’était qu’à l’homme. Je devrais supporter les changements de corps, les sensations désagréables et sans parler de malaises tout cela si cela se trouve pour me faire reprocher soit d’avoir donné la vie à une fille, soit de ne plus être aussi présente pour mon maître. Ne pouvait-on pas prendre une mère porteuse et la tuer par la suite ? Je voulais bien donner de mon argent mais pas de mon temps ou de mon corps.
« De plus nous sommes déjà mariés alors que Rabastan nous devrions lui trouver une femme, faire un bon mariage et le convaincre de donner dans les plus brefs délais un héritier aux Lestrange, bien que nous puissions mettre cela comme une clause du contrat de mariage. »
Si ce n’était qu’une question de femme, je pouvais très facilement m’en charger personnellement. Je savais être persuasive quand je désirai quelque chose. La tâche la plus difficile n’était pas de trouver une femme à mon beau-frère ou encore de le convaincre de faire un héritier… Convaincre était de toute façon un grand mot. Une potion fertilisante, un brin de manipulation et Rabastan restait un homme. Je saurai faire en sorte qu’un héritier naisse de cette union. Non la tâche la plus difficile était de le sortir de cette foutue prison et pour cela malheureusement, j’étais capable de tout. Je préférai encore prendre le risque d’être enfermée à mon tour que d’être grosse. L’idée m’était tout bonnement insupportable. Cependant je comprenais que Rodolphus n’était pas prêt à faire un tel effort. Il avait la bonne place. Il n’avait juste qu’à me prendre jusqu’à fécondation. Quel plaisir… Cela me coupait toute envie pour un bon siècle. Je soupirai et détournai le regard. Il me fallait trouver une solution. Comme cela, je n’avais cependant aucune issue qui s’affichait à mes yeux. Il fallait donc que je gagne au moins du temps…
« Ne puis-je te convaincre ? »
Il ne semblait pas d’accord avec l’idée de devoir s’occuper de tout cela alors qu’il y avait un moyen plus simple et plus rapide d’obtenir un héritier. Je fermai alors les yeux un instant en soupirant.
« Laisse-moi quelques années… » lui demandai-je finalement.
J’arrivai à mon dernier recours pour gagner du temps tout en étant consciente d’avoir déjà eu six ans de liberté avant de faire face à cette responsabilité féminine. Je savais à quel point il était têtu et je souhaitai gagner du temps pour tenter moi-même la libération de son frère avec ou sans son aide. Je savais pouvoir tout dire à mon maître. J’espérai alors me servir de l’argument de recruter les détraqueurs à notre cause, comme nous l’avions fait avec les lycanthropes, pour trouver une faille à Azkaban et ne pas passer par ce qu’il me demandait. Si j’avais l’aval de mon maître, je savais que nous pourrions tirer un grand avantage des détraqueurs. Je n’avais pas confiance en ces êtres mais je n’avais pour le moment que cet unique recours pour éviter de perdre mon temps durant neuf mois.
« De toute façon, ce n’est pas en quelques jours que ma potion contraceptive ne fera plus effet… » le mettai-je cependant au pied du mur pour le forcer à céder à cette attente.
Je savais cependant que l’arrêt de la potion provoquerait une potentielle remise en route en quelques mois à peine. Il me faudrait bien plus pour arriver à mes fins. Une année semblait tout à coup trop courte pour mettre mon plan en œuvre et ce si le maître me suivait ! Il ne me restait sinon que de reprendre le dossier mais le pourrai-je juridiquement sans l’accord de Rodolphus ? Je refusai d’être contrainte à un tel désir d’enfanter. Tous les moyens seront donc bons pour l’éviter…

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MessageSujet: Re: Ton désir, mon écoeurement   Ton désir, mon écoeurement EmptyMer 27 Juil - 21:23

Bella détourna les yeux et soupira. Je savais qu’elle ne voulait pas entendre les choses, qu’elle ne voulait pas simplement se soumettre pour me donner un enfant et qu’elle allait sûrement tout mettre en œuvre pour ne pas avoir à porter un enfant, je ne la laisserai cependant pas faire si facilement. « Ne puis-je te convaincre ? » Mon regard devait lui donner une bonne réponse qui en disait très long. Elle ne me parviendra pas à me convaincre d’aller chercher mon frère à Azkaban simplement pour qu’elle n’ait pas à assumer son rôle de femme. « Laisse-moi quelques années… » Je la vis fermer les yeux peu après ses paroles. Je ne pouvais pas lui laisser quelques années, ne lui avais-je pas déjà laissé six longues années sans jamais rien lui demander. Je n’avais jamais attendus d’elle qu’elle agisse comme une femme de sang-pur lambda alors que je l’aurais parfaitement pu. Je l’avais laissé suivre les entraînements avec le maître, prendre la marque, participer à toutes les missions que le maître lui confiait. Pourtant, elle ne pouvait pas simplement accepter de me donner un héritier, il fallait qu’elle tente dans son esprit de monter je ne sais quel plan pour faire libérer mon frère tout simplement pour ne pas me donner un héritier. « De toute façon, ce n’est pas en quelques jours que ma potion contraceptive ne fera plus effet… » Me prévint-elle et je lui offris un sourire.

J’étais bien prêt à attendre quelques jours, peut-être même quelques semaines avant que mon épouse soit à nouveau féconde. Je n’étais pas à quelques jours prêts, mais par contre, j’étais à quelques années prêts, je ne voulais pas être trop âgé le jour où je parviendrais à la paternité pour avoir la possibilité d’entraîner convenablement mon fils à devenir un mangemort exceptionnel. Je n’en avais pas fini avec Bellatrix, je devais maintenant tout faire pour la convaincre. « Je t’en prie, arrêtes donc ta potion pour être féconde le plus rapidement possible. Plus rapidement tu seras féconde, plus rapidement je pourrais te faire un enfant et ainsi les neuf mois de grossesse seront passés avant même que nous ayons le temps de trop nous engueuler. Puisque je ne doute pas que t’avoir en tant que femme enceinte, me donnera matière à me disputer avec toi, surtout que je ne doute pas que ton caractère ne deviendra pas meilleur une fois que je t’aurais engrossé. Alors ne penses pas qu’une grossesse de ta part sera une partie de plaisir pour l’un de nous deux. Mais je reste néanmoins convaincu qu’entre le fait de te faire un enfant et celui de laisser Rabastan en faire un, lorsqu’il sera sorti d’Azkaban, le plus simple reste de prendre mon pied entre tes cuisses jusqu’à t’en faire un. » Affirmais-je ne prenant aucune pincette pour dire les choses à ma femme. Après tout, elle savait aussi bien que moi comment cela pouvait fonctionner de faire des enfants et nous étions bien d’accord sur une chose, nos échanges passionnés n’avaient rien pour nous déplaire. Il s’agissait véritablement d’une partie de plaisir. Je savais qu’en tant que sang-pur, j’aurai eu l’obligation, même vis-à-vis de ma femme de mâcher mes mots. Cependant, ma femme n’était sûrement pas du même genre que les autres, elle était même très différente et la traiter comme une simple femme aurait presque été une insulte. J’avais appris à apprivoiser, du moins partiellement, Bellatrix Black, devenue Lestrange. Je savais que pour parvenir à mes fins, je n’allais pas devoir trop en parler, sans pour autant lâcher le sujet et surtout je ne devais en aucun cas la comparer aux autres femmes.

Je finis par lâcher ma femme pour commencer à faire les cent pas dans notre hall d’entrée. Je finis par lâcher le hall pour entrer dans le grand salon, me laissant tomber dans un fauteuil. Je claquais des doigts et l’elfe de maison arriva avant de faire une révérence tout en me demandant ce que je désirais. Très calmement et sans demander son avis à ma femme, je lui ordonnais d’apporter deux verres et du Whisky-Pur-Feu. Il s’exécuta en quelques secondes, mon verre fut dans mes mains après un simple accio. Je pris une simple gorgée avant de chercher ma femme du regard. « Nous pouvons bien poursuivre cette conversation demain, Bellatrix. Arrête de prendre ta potion de contraception. Je considère que ne t’ayant demandé aucune descendance durant nos six premières années de mariage, tu peux bien concevoir de laisser la chance à la nature de faire les choses. Je ne vais pas changer nos habitudes conjugales dans le but de te mettre enceinte le plus rapidement possible. Ce n’est pas non plus mon plus grand désir que celui de voir un bambin dans ce manoir. Je ne le désire que pour la poursuite de la lignée. » Rappelais-je à ma femme. Je ne voulais pas voir tous nos moments passionnés disparaître simplement parce que j’avais eu la mauvaise idée de lui demander à la suite d’émotions fortes d’enfanter.

Je n’avais en aucun cas de désir de paternité ou de sentimentalisme. C’était ce que Bella devait absolument comprendre. Si j’avais eu de quelconque sentiment pour quiconque, je ne l’aurais sûrement pas épousé elle, j’aurais sûrement trouver une femme bien plus intéressante et pouvant me donner ce que je désirais quand je le désirais. Bien que Bella eut été choisie par mon père, je devais bien m’avouer qu’en plus de son nom, elle m’attirait depuis déjà un moment avant que nous soyons fiancés. Je me mentirais si je disais qu’aujourd’hui Bellatrix me faisait moins d’effet que par le passé et elle devait sans douter, même si nous n’en parlions jamais et que jamais je ne lui avouerais. J’aimais garder pour moi ce genre de pensées. Bella était bien capable de s’en servir contre moi et je me doutais que la seule personne pouvant peut-être découvrir plus de choses en moi que le commun des sorciers était sûrement Antonin. Ensuite seulement venait Bella. Nous ne voyons parfois en l’autre que ce que nous voulions bien voir elle et moi. Je savais très bien que parfois aucun de nous n’était objectif, tout dépend de notre état d’esprit à ce moment-là. Je laissais mes avant-bras reposer sur les accoudoirs de mon fauteuil, mon verre toujours à la main. Bellatrix m’avait sûrement rejoint dans le salon, mais je n’étais pas certains qu’elle serait prête à m’accorder une conversation civilisée suite à ma demande. « Penses-tu que cette alternative est envisageable ? » M’enquis-je en parlant bien du fait qu’elle cesse de prendre sa potion et que j’accepte de peut-être ne pas devenir père si elle trouvait un autre moyen pour que je puisse obtenir un héritier pour le nom des Lestrange.
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MessageSujet: Re: Ton désir, mon écoeurement   Ton désir, mon écoeurement EmptyVen 29 Juil - 10:13



« De mon écœurement à ma folie »

Pourquoi choisir ce chemin où nous sommes obligés de répondre si promptement à un devoir que mon statut d'épouse légitime impose alors que nous possédons déjà l'essentiel : le pouvoir, la gloire et tous les privilèges.



Je tentais de garder cette fierté qui faisait de moi la femme que j’étais. Je refusais de courber par un seul désir de mon époux. Je saurai alors lui faire regretter ses choix, le faire changer d’avis et me suivre sur la libération de Rabastan. Il était hors de question qu’une grossesse me tombe dessus. La vie ne devait être ainsi faite, loin de mon maître, clouée potentiellement dans un lit. Je maudissais les coups du sort qui faisait de moi une femme. Cela me servait bien de mille et une façons mais je détestai la condition féminine due à mon rang. Je préférai encore le pouvoir dû aux hommes. Si je ne pouvais gagner des années, je comptai bien alors au moins parler en jours si ce n’était en semaine sans pour autant faire de promesse à Rodolphus. Lui expliquant les risques de ne pouvoir enfanter tout de suite à cause de la potion, je m’apporter quelques semaines de tranquillité où je n’arrêterai pour autant pas ma potion. Après il me faudrait trouver une autre raison de justifier mon état sans changement… Qu’importait, j’avais assez de ruse pour trouver une autre excuse. En attendant, il se contentait alors de m’offrir un sourire que je lui retournai bien hypocrite.
« Je t’en prie, arrêtes donc ta potion pour être féconde le plus rapidement possible. Plus rapidement tu seras féconde, plus rapidement je pourrais te faire un enfant et ainsi les neuf mois de grossesse seront passés avant même que nous ayons le temps de trop nous engueuler. Puisque je ne doute pas que t’avoir en tant que femme enceinte, me donnera matière à me disputer avec toi, surtout que je ne doute pas que ton caractère ne deviendra pas meilleur une fois que je t’aurais engrossé. Alors ne penses pas qu’une grossesse de ta part sera une partie de plaisir pour l’un de nous deux. Mais je reste néanmoins convaincu qu’entre le fait de te faire un enfant et celui de laisser Rabastan en faire un, lorsqu’il sera sorti d’Azkaban, le plus simple reste de prendre mon pied entre tes cuisses jusqu’à t’en faire un. »
Crétin… S’il ne voulait supporter mon caractère, il n’avait qu’à me laisser en paix. Pas facile pour lui… Pauvre malheureux ! Quelle dure vie de devoir simplement supporter sa femme au lieu des douleurs et malaises divers et variés de la grossesse ! Se foutait-il sérieusement de moi ou cherchait-il simplement à me provoquer ? Je lui jetai un regard noir malgré moi. Ne compte pas vivre cette grossesse de façon facile. Je n’avais pas dit mon dernier mot et si tenté qu’il arrive à ses fins, je ne donnai pas cher de l’enfant. Je n’avais aucune envie de prendre soin de cet être qui dépendrait de moi durant neuf mois. Il devrait faire avec ma dévotion et les dangers de mes missions parce que je ne supporterai pas d’être cloîtrée et cantonnée au rôle de femme dans ma propre demeure sans avoir la liberté acquise à mon mariage… Il était trop tard pour réfléchir à me la retirer. J’étais prête à le manipuler et me battre contre lui pour ne perdre ce privilège que déjà mon père m’avait offert avant lui.
Il me lâcha alors et je pus reculer de mon gré. Après quelques pas dans le hall, il se dirigea vers le grand salon. Je ne l’avais pas une fois lâché du regard et je me faisais la promesse de n’être pas si facile à convaincre. Je savais ce qu’impliquait une grossesse et je ne désirai pas en arriver à un tel point. Quand il disparut dans le grand salon, je fus tentée de me retirer mais je le suivis peut-être par simple désir masochisme ou simplement pour affirmer que ses décisions lui appartenaient et que cela ne m’empêcherait pas d’évoluer sous ses yeux quoi qu’il pense de mes refus. Je ne le craignais pas, après tout. Il s’assit alors sur son fauteuil et je décidai pour ma part de me poser près de la cheminée. Nous étions en Octobre et mon anniversaire approchait. Je connaissais mon père pour savoir qu’il serait là l’occasion d’un repas de famille pour parler à la fois affaire et histoire de famille. Tout ce que j’espérai était que Rodolphus ait assez de fierté pour ne pas parler de ses désirs à mon père. Je ne tenais pas à avoir une longue discussion avec mon paternel. Mr Black était un homme calme mais je ne tenais pas à le pousser dans ses retranchements en affirmant haut et fort ce que je me permettais de dire à mon époux. Je ne craignais pas mon père, je n’avais simplement pas la tête à subir un interrogatoire.
Rodolphus prit un verre de Whisky-Pur-Feu. L’elfe de maison m’en proposa, mon ignorance suffit à lui faire savoir mon refus. Il n’insista pas certainement par crainte.
« Nous pouvons bien poursuivre cette conversation demain, Bellatrix. Arrête de prendre ta potion de contraception. Je considère que ne t’ayant demandé aucune descendance durant nos six premières années de mariage, tu peux bien concevoir de laisser la chance à la nature de faire les choses. Je ne vais pas changer nos habitudes conjugales dans le but de te mettre enceinte le plus rapidement possible. Ce n’est pas non plus mon plus grand désir que celui de voir un bambin dans ce manoir. Je ne le désire que pour la poursuite de la lignée. »
A ses mots, je me retournai vers lui pour m’accouder à la cheminée. Je le fixai en silence. Je ne désirai rajouter aucuns mots à ses propos. Pour moi, le sujet était clos. Je n’arrêterai pas ma potion. Je souhaitai alors bonne chance à ses soldats. Il faudrait être un guerrier pour survivre à mes tentatives de destruction. Je ne m’avouerai cependant pas vaincue aussi facilement. Et si malgré toutes mes précautions, toutes mes luttes, un enfant venait à naître, si une part de moi aurait la fierté peut-être d’avoir donné naissance à un guerrier, je n’en serai pas moins dégoûtée et craintive pour l’avenir. Qui sait ce qu’un être ayant survie à sa mère est capable de devenir par la suite… Sa plus grande fierté ? Ou sa fin ? J’étais bien trop prévoyante pour être naïve.
« Penses-tu que cette alternative est envisageable ?
- Ai-je réellement le choix ? raillai-je. Tu veux un descendant. Tu me l’as suffisamment clairement formulé. Si j’envisage cette alternative à notre vie actuelle ? Je ne désire aucun détournement à mes dévotions. Tu me parles d’héritier là où je ne pense qu’à la gloire de notre maître. Crois-tu qu’un sang pur de plus ou de moins l’aidera, surtout avec un enfant incapable de servir pour le moment ? Pense à l’avenir si cela te chante. Je m’occupe du présent et enfant ou non, ne pense aucunement à me freiner dans mes activités où ce n’est pas avec mon poignard que je tenterai de d’en empêcher mais bien avec tout l’art de la magie noire que notre maître m’a enseigné. Tu es ainsi prévenue. Je suis capable de te faire confiance et de trouver en toi un allier que je ne pourrai jamais obtenir chez ces couards mais ne gâche pas cette alliance en une rivalité féroce, parce que tu perdrais… »
Je ne prétendais pas avoir plus de connaissance en magie noire que lui ni même d’être plus forte, j’étais simplement une femme capable de tout et prête à tout pour ne pas perdre sa place et pour cela, j’étais dangereuse au point de savoir ne pas me salir les mains tout en lui faisant vivre un véritable enfer sur terre, puisque la mort serait bien trop douce… Je lui jetai alors un regard sans en dire plus. Arrêterai-je ma potion ? Il connaissait déjà la réponse à cette question et je sentais son désaccord dans son regard. Je sortis alors ma baguette pour faire apparaitre les fioles, contre toute attente, de cette dite potion.
« Prend-les si ça te chante. Impose-moi tes choix puisque tu ne vois que cette solution à tes propres désirs. »
Mais… ? Il n’y avait aucun « mais ». Je lui laissai les fioles. Est-ce là mon accord ? Simplement le début d’une très longue tension sur le sujet. Je lui donnai ce que j’avais, lui économisant le temps de fouiller la maison pour les trouver. Je savais très bien réaliser une telle potion. Je n’avais donc pas besoin de mes réserves immédiates pour le prochain cycle. Je pris alors l’artéfact qu’il avait posé précédemment lors de notre conversation pour lui dire :
« Maintenant, amuse-toi à les détruire, moi j’ai un artéfact à rapporter à notre maître qui n’a pas à attendre plus longtemps. »
Lui laissai-je le choix ? J’avais besoin de disparaître et d’être loin de lui. Je ne lui laissai donc aucun choix en disparaissant avec l’artéfact en direction de mon maître. Je ne reviendrai certainement que tard dans la nuit, voir au lever du petit jours, mais cela, il devait très bien s’en douter…

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MessageSujet: Re: Ton désir, mon écoeurement   Ton désir, mon écoeurement EmptyVen 29 Juil - 14:43

« Ai-je réellement le choix ? Tu veux un descendant. Tu me l’as suffisamment clairement formulé. Si j’envisage cette alternative à notre vie actuelle ? Je ne désire aucun détournement à mes dévotions. Tu me parles d’héritier là où je ne pense qu’à la gloire de notre maître. Crois-tu qu’un sang pur de plus ou de moins l’aidera, surtout avec un enfant incapable de servir pour le moment ? Pense à l’avenir si cela te chante. Je m’occupe du présent et enfant ou non, ne pense aucunement à me freiner dans mes activités où ce n’est pas avec mon poignard que je tenterai de d’en empêcher mais bien avec tout l’art de la magie noire que notre maître m’a enseigné. Tu es ainsi prévenue. Je suis capable de te faire confiance et de trouver en toi un allier que je ne pourrai jamais obtenir chez ces couards mais ne gâche pas cette alliance en une rivalité féroce, parce que tu perdrais… » Me dit ma femme et je la fixais sans bouger d’un seul millimètre. Ses menaces pouvaient bien inquiéter la plupart de nos camarades, pour ma part, ses menaces me font ni chaud, ni froid. Je savais que j’aurais de toute manière pour moi son père lorsque le sujet d’héritier viendra sur le tapis. Après tout, c’est aussi dans le devoir d’une femme d’honorer son époux de ce point de vue-là. Je ne lui demandais en aucun cas de tout sacrifier pour élever cet enfant après sa naissance, je lui demandais simplement d’accepter de porter mon enfant durant neuf mois, juste pour donner une suite à la famille Lestrange.

Elle sortit sa baguette et fit apparaître toutes les potions qu’elle avait préparé en avance. J’observais la quantité de potion se trouvant devant moi, je ne comprenais pas son entêtement à ne pas vouloir d’enfant, le risque de complication était encore minime à son âge, mais je savais qu’avec le temps, il deviendrait bien plus grand, surtout avec l’usage quotidien de magie noire. « Prend-les si ça te chante. Impose-moi tes choix puisque tu ne vois que cette solution à tes propres désirs. » J’observais toujours les fioles alors que Bella se dirigeait déjà vers l’artefact que nous avions rapporté de mission, cette mission qui sonnait le début d’une longue période difficile entre nous. Je ne dis rien, la regardant faire, en posant de temps à autre mes yeux sur les fioles. « Maintenant, amuse-toi à les détruire, moi j’ai un artéfact à rapporter à notre maître qui n’a pas à attendre plus longtemps. » M’annonça Bellatrix et je lui lançais un regard noir alors qu’elle s’éloignait déjà pour se rendre chez le maître. Nous avions réalisé cette mission à deux, c’était à deux que nous devrions nous rendre chez le maître et pas simplement ma femme. Je connaissais les différences que le maître pouvait faire entre Bellatrix et moi-même. J’avais bien remarqué que nous n’étions pas traité de la même façon. Je ne lui en voulais pas la plupart du temps, mais voilà, je n’aimais pas me sentir inférieur au maître dans notre vie privée à Bellatrix et moi.

Bellatrix avait à peine disparut que je laissais ma colère transparaître de son comportement et de son refus face à ma demande. J’étais peut-être de nature calme comme cela, mais une fois ma solitude retrouvée, je laissais bien souvent parler ma colère. Cette fois-ci, je fis exploser les fioles, non pas dans le but de les détruire mais plus par agacement de l’entêtement de ma femme. Je savais parfaitement que Bellatrix trouverait de toute manière une façon de faire sa potion. Elle me l’avait clairement fait savoir, elle était contre le fait de me donner un héritier et je savais qu’elle commencerait pas continuer à prendre la potion contraceptive. Pourtant simplement pour l’agacer d’autant plus avec mon envie subite d’avoir un héritier, je mis sous clé tous les ingrédients servant à la potion contraceptive. Je me rendis ensuite chez les elfes de maison pour commander à tous les repas des aliments ayant pour effet d’être des aphrodisiaques connus. J’avais bien envie de convaincre ma femme qu’elle avait envie de moi, sans pour autant la forcer à accepter immédiatement que l’on fasse un descendant. J’étais bien prêt à laisser un peu de temps à Bella pour réfléchir à ce qu’elle désirait et si elle désirait peut-être me céder le fait d’avoir un héritier. Je ne me montrais pas trop dur cette nuit-là, je me contentais de l’attendre assis dans mon fauteuil à boire verre de whisky après verre de whisky. Même si nous n’avions pas de sentiment l’un pour l’autre, j’aimais l’attendre lorsqu’elle partait chez le maître, j’aimais avoir la certitude en allant me coucher que tous les membres de la famille Lestrange étaient bien au manoir, bien que je sache qu’elle allait rentrer, je préférais l’attendre.
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