[EVENT #1] Groupe γamma ϟ Evangeline, Augusta, Axel, Eve, Bellatrix, Judas

Groupe Γamma

D. Birdie Denholm, comme la grande majorité de ses camarades Poufsouffle, est coincée sous les gradins. Chanceuse, elle est relativement au sommet de la pile, mais il faut la bouger avec précaution de sorte à ce que ceux en dessous ne se retrouvent pas avec encore plus de poids qu’ils n'en reçoivent ont déjà. @Eve H. Millerfield s’applique, du haut de son balai, à dégager le plus de planche possible pour dégager d’abord Birdie, puis d’autres, et @Axel Stevenson, son camarade de maison, est venu lui prêter main forte. @Augusta Greengrass, prise dans un mouvement de foule, s’est retrouvée sous le regard inquisiteur de @Evangeline Roberts et de sa stagiaire L. Sasha Vladmirova, contre lesquelles elle n’a pas eu le choix : elle doit elle aussi aider à libérer la populace.

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Rappel des règles : il n'y a pas d'ordre de passage. Essayez d'écrire des RPs qui ne sont pas trop longs (300 ou 400 mots sont une très bonne moyenne), et surtout qui incluent les personnages de votre groupe et qui fassent avancer l'action.

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La panique, à l’état le plus brut. Jamais Eve n’avait vu un tel capharnaüm à Poudlard, et plus particulièrement sur le terrain de Quidditch. Pas le temps de réfléchir à ce qui avait provoqué un tel désastre, ni même de deviner qui était l’inconscient qui était responsable d’un tel chambardement. Mauvaise blague qui avait mal tourné ou incident volontaire, peu importait : les gradins défoncés du stade donnaient une impression de fin du monde contrastant violemment avec l’ambiance jusque là amicale et compétitive du match. C’était comme si elle n’avait rien vu venir – personne, à vrai dire, ne s’était attendu à ça. « Putain mais c’est pas vrai … » jura la blonde, réprimant avec force la colère systématique qui la poussait à virevolter de droite et de gauche sur son balai, zigzaguant en cherchant tant bien que mal des visages familiers. Marlene, Sirius, Remus et tous les autres lui étaient exclus de son champ de vision : loin de la rassurer, cette information fit naître en elle un désagréable pressentiment qui s’effaça aussitôt à la vue de la silhouette de cette prétentieuse d’@Augusta Greengrass.

Evidemment, elle, elle était toujours là et à son plus grand dam, la demoiselle semblait être en un seul morceau. Cette pimbêche en chef n’avait vraiment pas intérêt à commencer à pleurnicher pour un potentiel ongle cassé – il y avait vraiment bien plus grave et inquiétant à l’heure actuelle que l’état de la manucure de la reine des Pervenches de Serpentard. Choisissant de se désintéresser de la verte et argent qui risquait davantage de l’énerver, Eve choisit de se rendre utile en survolant les décombres les plus inaccessibles. Peut-être verrait-elle quelques élèves qu’elle pourrait aider.

« Hey ! Y a quelqu’un ? » cria t-elle, basculant son buste bien au-delà du manche de son balai pour tenter d’y voir un peu plus clair. Au travers du chaos de bois, d’échardes et de fanions perdus dans la chute, on distinguait avec peine un peu de mouvement. L’éclat furtif d’une Poufsouffle qu’elle croyait reconnaître la fit s’arrêter net. « Denholm ?! C'est toi ? » Eve se retint de lui demander si tout allait bien – une légère intuition lui suggérait que la jeune @D. Birdie Denholm avait du vivre des situations bien plus plaisantes.

Il fallait créer une ouverture, au moins pour la jeune fille mais aussi pour tous les potentiels sorciers coincés sous les structures effondrées. Seule et même avec sa baguette magique, elle n’arriverait à rien. La rouge et or usa de ses cordes vocales, plus qu’entraînées en dix-sept ans à hurler pour se faire entendre du premier camarade qu’elle vit, et en l’occurrence il s’agissait d’@Axel Stevenson. « J’ai besoin d’aide ici ! Y a une fille en dessous, il faut la sortir ! »

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Augusta détestait la majorité des joueurs sur le terrain. Et à vrai dire la majorité des élèves dans les gradins aussi. Or, le match n'était pas sans intérêt. En effet, observer la stratégie des autres équipes afin de mieux les détruire ensuite pouvait se révéler utile. Augusta était préfète pour sa dernière année à Poudlard et elle était bien décidée à ce que Serpentard gagne non seulement la coupe des quatre maisons, mais également le championnat de Quidditch. Cela voulait dire imposer de force des stratégies de jeu au capitaine des Serpents et assister à tous les matchs, aussi ennuyants soient-ils, mais ça en valait le coup. De plus, il fallait dire qu'elle s'amusait plus que prévu. En compagnie de Nevea, elles s'amusaient à pointer les élèves les plus ringards des gradins. Les deux filles étaient également accompagnées de Demetrius et Mulciber, qui criaient régulièrement des insultes aux joueurs. Elle ne pouvait s'empêcher d'aborder des sourires moqueurs à chaque fois qu'ils disaient une réplique bien placée. Evan était également présent, mais elle se faisait un point d'honneur de ne pas lui accorder la moindre attention. Le jeune homme lui courrait après depuis déjà un certain temps, mais c'était beaucoup plus intéressant de se laisser désirer.

Puis se fut alors que tout dérailla pour ainsi dire. Les gradins tombèrent, d'un seul coup, entraînant plusieurs élèves avec eux. Augusta ne put s'empêcher d'être surprise face au spectacle, c'était étrange qu'ils aient ainsi cédé. Sauf qu'en y pensant bien, elle ne tenait pas particulièrement aux Poufsouffles, ni aux Gryffondors. Voyant que ses compagnons étaient de son avis, ils se mirent en marche vers la sortie, lorsque la foule en panique la sépara d'eux. Elle entendit alors @Eve H. Millerfield, une fille qu'elle aimait tourmenter, demander de l'aide. Si elle pensait que ce serait elle qui répondrait à sa demande elle se foutait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. L'unique problème était qu'une femme d'un certain âge (@Evangeline Roberts), qui regardait son groupe d'un air mauvais depuis un moment déjà, ne semblait pas de cet avis. Augusta n'avait donc plus le choix d'aller aider Eve et un autre garçon. Après tout, elle était préfète et si la dame parlait d'elle à des responsables on pourrait lui enlever son titre, surtout si elle n'y mettait pas du sien.

« Allez, circulez, emmenez les blessés au plus vite à l'infirmerie ! Que tous les élèves de première se dirigent au château ! » À part être dans les pattes, à quoi serviraient-ils ? Selon elle, cela aurait été bien assez de sa part et elle aurait rejoint le reste de ses compagnons, mais la dame ne semblait pas de cet avis. Elle s'approcha donc d'Eve et d'@Axel Stevenson

« Et si vous vous grouilliez un peu qu'on en finisse au plus vite ? » Demanda Augusta de sa voix la plus hautaine tout en déplaçant les débris à l'aide de sa baguette. « En même temps, je comprends que ça te prenne du temps. Tu n'as pas le sang pur, c'est normal que tu aies de la difficulté à contrôler ta magie.» Dit-elle d'une voix basse, au risque que quelqu'un ne l'entende, à Eve. Ne connaissant pas le garçon, elle préférait ne pas encore porter de jugement.

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Evangeline avait toujours beaucoup aimé regarder les matchs de Quidditch quand elle était encore une jeune étudiante à Poudlard. Oh cette époque était bien entendu révolue et des générations entières de sorciers s’était depuis retrouvé sur les mêmes bancs qu’elle avait elle-même usé, et s’était déchaîné à scander le nom de leur équipe dans les antiques gradins en bois du Stade de Quidditch. De temps à autre, ayant certains de ses enfants encore à Poudlard, les derniers heureusement, mais aussi pour aider sa petite Pompom à l’infirmerie comme elle commençait tout juste dans son poste d’infirmière à Poudlard, Evangeline se rendait à Poudlard pour assister aux maths de Quidditch.

Aujourd’hui d’ailleurs, les Blaireaux disputaient un match particulièrement important contre les Gryffons, et l’ambiance était au rendez-vous. Evangeline avait tenu à assister au match, son fils faisant partie de l’équipe des Poufsouffles. Elle savait que c’était une journée particulière pour lui et espérait sincèrement que les Jaunes gagneraient. Comme dit précédemment, l’ambiance était flamboyante, et le stade était rempli de cris de joie. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévu. En effet, brusquement, les gradins des Poufsouffles avaient tremblé avant de s’effondrer dans un grincement effroyable. Evangeline en était tout déboussolée. En tant que médicomage, elle ne pouvait que présumer avec assurance du désastre de cet accident. L’accident avait été si rapide que personne n’aurait pu ralentir la chute des gradins et des sorciers s’y trouvant. Les cris commençaient déjà à sortir de cet amas de planches et de corps. Evangeline, malgré son âge, se rendit plutôt vite sur le terrain, à proximité de l’accident. Evangeline regardait autour d’elle et exhortait tous les élèves qu’elle voyait à aller aider à sauver ces pauvres enfants. Elle aperçut de loin un groupe de Serpentards dont @Augusta Greengrass particulièrement inactifs, qu’elle fixa avec désapprobation. Ils n’avaient pas l’air de vouloir se bouger, mais le regard d’Evangeline eut l’air de les faire changer d’avis. La femme tourna la tête quand elle entendit @Eve H. Millerfield, une joueuse prometteuse des Gryffondors.

- J’arrive jeune fille, écartez-vous !

Evangeline sortit sa baguette, et arriva près de la Gryffondor. En quelques mots, elle expulsa les morceaux de bois qui recouvraient la jeune @D. Birdie Denholm et fit sortir son corps des décombres, par lévitation, avec l’aide d’@Axel Stevenson, pour le déposer un peu plus loin, sur l’herbe du terrain.

Evangeline se retourna et appela son apprentie, @L. Sasha Vladmirova.

- Sasha, vite venez ici, il faut sortir un maximum de corps et classer les blessures par ordre de gravité. Vous avez votre gourde d’essence de dictame avec vous ?

La médicomage redescendit près du corps de la Poufsouffle, et commença à la soigner, notamment en faisant attention à sa cheville droite qui avait l’air cassée. Evangeline lançait un sortilège sur cette cheville quand la jeune fille s’agita.

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A califourchon sur le balai, Eve estima qu’elle pouvait finalement se poser à un niveau peu risqué des gradins pour déblayer les gravats de bois avec Axel. Elle se sentit naturellement la fibre à prendre les opérations en main, sans pour autant se priver de mettre la main à la patte : manches retroussées et baguette en main, la blondinette regarda son camarade venu à sa rescousse. « Très bien, il faut qu’on enlève ces planches. Fais comme tu veux, tant qu’on arrive à faire sortir un maximum de gens ! »

Commençant à peine leur mission pour dégager le trou encombré, ils furent très rapidement coupés dans leur élan par un timbre de voix affreusement sucré et prétentieux. Elle n’avait pas pu s’en empêcher. « Et si tu te rendais utile une fois dans ta vie au lieu de geindre, Greengrass ? » La rouge et or était déjà passablement énervée, elle n’avait aucune envie que son ennemie en rajoute une couche et s’efforça donc à ne pas lui adresser la moindre parcelle d’attention. C‘était pourtant ce que jugeait tout à fait opportun de faire la sang-pure (@Augusta Greengrass), qui n’aurait raté sous aucun prétexte une occasion de remettre sur le tapis ces clichés croulants sur les nés-moldus. Une phrase de trop qui crispa des pieds à la tête la Lionne.

Faisant volte-face d’un seul et brusque mouvement comme si elle venait de se prendre un coup d’électricité, Eve adressa un regard brûlant de colère à la préfète. Encore un peu et on aurait bien cru que la sang-mêlée aurait saisi sa consœur par le col. « T’es sérieuse là ? Franchement, tais-toi. C’est pas le moment pour tes remarques débiles. Il y a des gens qui ont besoin d’aide, là-dessous. Soit tu aides, soit tu t’en vas. » Aussi simple que cela, pas aussi court qu’elle l’aurait imaginé mais pour le moins efficace : le conseil fortement autoritaire et dirigé de la blondinette avait été posé sèchement et fermement. Elle n’avait pas l’intention de laisser Augusta jouer les garce-en-chef dans ses pattes, pas quand il y avait bien plus urgent à penser. Et pour qu’elle soit sûre d’avoir imprimé son idée sur le sujet, Eve rajouta, sans pour sa part baisser la voix et avec un soupçon de provocation tout juste déguisé. « Et crois-moi, Greenie, je serais ravie de te montrer ce que je peux faire avec ma baguette magique. » Ou même avec sa batte, qui n’était jamais bien loin d’elle. Fidèle acolyte suspendue à sa ceinture, la batteuse n’avait jamais peur d’un affrontement, autant en sortilèges qu’à mains nues – mais là encore, rien de tout cela n’était ni raisonnable, ni adapté à la situation.

Les choses auraient pu dégénérer, assurément, si les deux jeunes demoiselles avaient été laissées seule à seule. Ce n’était pas Stevenson qui aurait interrompu quoi que ce soit, s’y risquer venant à s’impliquer totalement dans ce conflit vieux de sept ans. Sauf qu’une voix les extirpa de leur chamaillerie, une voix bien plus adulte – le genre à vous faire réfléchir à deux fois avant de dégainer votre baguette pour jeter un Maléfice de Tarentallegra à votre Némésis.

Mrs @Evangeline Roberts, accompagnée d’une grande liane brune, fendit les mètres les séparant pour rejoindre la partie de gradin détériorée. L’ordre de s’écarter fut donné et instinctivement, chacun s’écarta pour laisser faire celle qui semblait définitivement posséder l’aptitude à garder la tête froide. « Efficace … » murmura du bout des lèvres Eve face à l’efficacité et au temps de réaction drôlement court de la Médicomage, qui dégageait déjà la jeune Birdie pour l’allonger et ausculter sa cheville. Tout ceci venait d’ailleurs de rendre leurs présences légèrement moins utiles – en tout cas pour le sauvetage de la jeune Serdaigle, car il restait tout un tas d’autres élèves, passablement encore coincés, blessés ou traumatisés qui n’attendaient qu’une chose : être libérés des décombres et du terrain accidenté.

Eve avait donc tout intérêt à aller rendre service ailleurs plutôt que de régler ses comptes avec une Serpentarde un peu trop irritante, et cela passait obligatoirement par une phase d’observation des alentours. Au travers du trou béant créé par les sortilèges cumulés des élèves et surtout l’intervention d’Evangeline, on distinguait quelques autres têtes qui avaient été attirées par le vacarme de leur ouverture. La Gryffondor redressa sa baguette pour l’agiter dans les airs et former un sillon imaginaire, quelques étincelles apparaissant et faisant déplacer une planche qu'elle inclina pour former une sorte de passerelle improvisée entre l'intérieur des gradins défoncés et l'extérieur où ils se trouvaient. Son regard épingla finalement Augusta, l'impulsivité lui faisant défaut une nouvelle fois. « A quoi tu joues de toute manière ? On sait tous que toi et tes copains Serpentards, vous n’êtes pas innocents dans ce truc. » Accuser gratuitement une Maison d’être à l’origine d’un tel drame pouvait avoir ses conséquences, et Eve n’avait concrètement aucune preuve de ce qu’elle avançait – pas plus qu’elle n’était voyante ou medium. Mais elle n’avait jamais eu besoin d’aucun élément tangible pour certifier que les Serpentards devaient largement se réjouir de ce qui venait de se produire, eux qui étaient très certainement déjà bien au chaud dans leur salle commune pendant que le reste de l’école s’affairait à sauver tout le monde.

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La Serpentarde déplaçait les débris du stade de Quidditch à l’aide de sa baguette magique, de mauvais cœur il fallait le spécifier. Alors que tous ses amis étaient au château, elle, était coincée ici. Elle aurait certes pu se défiler ou partir avant que qui que ce soit ne la voit, mais il avait été trop tard avant qu’elle ne puisse réagir. De plus, son rôle de préfète l’y obligeait. Elle était donc coincée avec des inconnus et Millerfield, à qui elle passa des commentaires désagréables, même avec la situation. Il fallait bien qu’elle s’amuse un peu. Alors que @Eve H. Millerfield lui demanda si elle ne pouvait pas se rendre utile, Augusta murmura entre ses dents : « Tu ne vois pas que c’est ce que je fais ? » Son aide selon elle, était d’une grande utilité. Ils devraient lui être reconnaissant d’être encore là. Juste pour la faire enrager un peu plus, Augusta passa un commentaire désobligeant, mais vrai sur les né-moldus. L’effet désiré fut immédiat. La Gryfonne se raidit, puis sembla sur le point d’exploser. Tant mieux si elle le faisait, les témoins ne verraient qu’Eve en train de gueuler et penseraient qu’elle déraillait sous l’effet du stress. Malheureusement, la jeune fille réagit moins violement que ce qu’Augusta ne se serait attendue, sans doute à cause de la situation. Elle lui dit simplement que ce n’était pas le temps et que si elle ne voulait pas aider elle pouvait simplement s’en aller. Si elle avait su qu’en fait c’était son désir le plus cher… La joueuse de Quidditch ajouta même d’un ton provocateur qu’elle serait ravie de lui montrer ce qu’elle pouvait faire avec sa baguette. Sa remarque ne fit pas peur à Augusta, elle se savait excellente en duel et prête à la battre n’importe quand. Par contre, si Millerfield préférait faire honneur à son ignoble sang et se battre avec les poings, Augusta ne garderait pas sa baguette bien loin. Jamais elle ne se battrait ainsi devant public, d’un parce que c’était grossier, de deux parce que ça faisait affreusement moldu.

« J’aimerais bien voir ça moi aussi. L’ambiance est lourde et j’aurais bien besoin de rire. » Dit-elle, provocatrice. Elle ne trouvait pas l’ambiance lourde du tout, l’événement ne l’affectant guère. Elle savait tout simplement que cela mettrait en colère Eve, et ça, ça l’amuserait.
Néanmoins, la dame qui l’avait forcé à rester grâce à son regard, accompagnée de ce qui semblait être son assistante, se rapprocha d’elles ce qui empêcha la situation de dégénérer. Elle soigna la cheville de la jeune fille, qu’elles avaient sorties des débris, très rapidement. Elle devait sans doute travailler à Sainte-Mangouste, se dit Augusta. Bien. Une bonne chose de faite. Augusta fixa alors son regard vers une première année coincée sous les gradins. Elle retira les quelques planches qui l’empêchaient de bouger, alors que la Gryfonne lui adressa de nouveau la parole. Elle lui demanda à quoi elle jouait, sachant très bien que les Serpentards n’étaient pas innocents dans le déroulement des évènements. À vrai dire, elle n’avait même pas pensé que l’un des siens ait pu être le coupable. Le sujet ne l’intéressant pas, elle n’avait même pas cherché une explication. Toutefois, l’idée la remplit de fierté et lui donna envie de sourire. C’était idiot parce que le coupable risquait de se faire prendre, mais c’était tout de même une excellente idée. Toutefois, elle joua carte basse devant les autres. Elle ne fit que dire :

« Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. » Dit-elle, assez indifférente pour qu’on la croit, mais une certaine hypocrisie se faisait ressentir derrière ses paroles. Elle préférait ne pas se prononcer tout de suite, ne connaissant pas la vérité. Toutefois, il se fit de plus en plus clair dans sa tête que c’était un Serpent qui avait causé tout ce grabuge. Réussissant enfin à sortir la première année de sous les lattes de bois, elle chercha @Evangeline Roberts et @L. Sasha Vladmirova du regard. Les trouvant enfin, elle les interpella :

« Dites-vous pensez pouvoir faire la même chose avec celle-là ? » Le bras de la petite qui pleurait et était déstabilisée semblait bel et bien cassé. Augusta lui lança discrètement un sortilège d’allegresse entre temps. Ainsi, elle ne dérangerait personne avec ses larmes durant les prochaines heures.

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Fizwizbiz Ex Machina witch

Descendus des gradins à la hâte dans l'espoir de s'éclipser du carnage sans se faire remarquer, car jugeant qu'ils avaient bien mieux à faire que d'aider des sangs-de-bourbes et autres traitres à leur sangs, les époux Lestrange décident finalement de rebrousser chemin. Ils vont même jusqu'à se séparer, n'ayant qu'une idée en tête : chercher, tout en discrétion, des indices sur ce qui aurait pu causer la chute de ces gradins. Qui sait, ils auront peut-être des informations croustillantes à ramener à leur maître.

@Bellatrix Lestrange évite avec soin les personnes qu'elle a trop envie de provoquer (comme son traître de cousin) dans le but de rester discrète dans la mission qu'elle vient de s'attribuer : trouver des indices à rapporter à son maître quant à ce qui a été la cause de la chute des gradins. Elle cherche donc des yeux des sangs-purs qui lui sont familiers, et trouve Sasha Vladmirova, jeune fille qui s'est récemment fait tatouer la marque (elle a assisté à la cérémonie) et @Augusta Greengrass, qui porte un nom lourd d'histoire. Elles feront office de couverture parfaite pour ce qu'elle est véritablement venue faire.

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Sasha et Birdie ayant été supprimées au cours du recensement de Juillet, elles sont utilisables en guise de PNJ le temps de cette intrigue.

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« Bienveillance empoisonnée »

Le gloire à nos genoux, le monde ou rien du tout, la corde au coup des sangs-de-bourbe et l'esclavage aux moldus, attention à qui tu parles, ton sang détermine ta possibilité à parler ou courber le dos.

Notre présence à Poudlard, anodine, ne l’était pas tant que ça alors que Rodolphus et moi avions décidé de nous occuper de la branche Black. Si Sirius aurait alors pu être celle auquel on aurait pu penser, nous étions surtout là pour le petit dernier : Regulus Black. Mon cousin n’était pas au courant de cette prise d’initiative mais nous avions choisi notre moment pour avoir une longue conversation avec lui et nous assurer si la tare ne s’était pas propagée chez tous les Black restant à Poudlard… Un match de Quidditch était l’idéal, les matchs étant ouverts au public, même si je me serai bien passée d’une lutte contre Pouf-sans-souffle et les triples-idiots-d’or… Cependant lors du match, les gradins des jaunes et noirs s’effondrèrent. Si l’idée aurait pu être tentante et folle de ma part, je n’étais pourtant aucunement responsable d’une telle ingéniosité. En effet, je tenais trop à ma discussion avec Regulus et bien évidemment ma couverture pour avoir une telle audace maintenant, face à tout le monde.
Face à la cohue, nous décidions alors avec Rodolphus de nous éclipser – et choper mon cousin pour obtenir un rendez-vous à Pré-au-lard prochainement, cependant la curiosité me poussait à savoir qui avait pu faire une telle chose. Prompt à démêler cette affaire, obtenir un nom et surveiller par la suite cet élève dans le but de considérer une potentielle candidature valable pour mon maître, je revins rapidement sur mes pas. Regulus attendra. Alors même que nous faisions demi-tour pour faire preuve d’une fausse charité, nous décidions mon époux et moi de nous séparer. Je partis ainsi en direction des gradins des Poufsouffles. Ainsi je cherchais des sangs-pures, refusant tout de même de me mêler à la vermine. De toute façon, une telle ingéniosité ne pouvait venir que de l’un d’entre nous. Je vis alors au loin @Sasha Vladmirova, une jeune recrue, et @Augusta Greengrass. M’approchant d’abord de Sasha, un seul regard et je lui fis comprendre d’être discrète. Elle ne dit rien. Est-ce de la peur ou du respect ? Cela m’importait que peu. J’arrivai ainsi en me tournant vers Augusta que je connaissais seulement de vue :
« Aucun blessé ? » demandai-je malignement.
Bien évidemment je me fichais royalement des victimes. Comme par ailleurs Augusta avait lancé un sort à la petite pour nous éviter des pleurnicherie inutile, je fus bien jouasse de n’entendre aucune plainte d’une enfant en détresse. Si les pleurs étaient un réel plaisir d’ordinaire, depuis les demandes de mon époux à pondre un héritier, je ne supportai plus les enfants. Trouvant alors en les serpentardes, une couverture et une raison justifiant ma présence, je me préoccupai uniquement d’elle, ignorant royalement les autres comme @Eve H. Millerfield dont je ne connaissais nullement le nom et qui de toute façon ne m’intéressait guère. Qu’est-ce qu’une Souffle-douleur pouvait avoir d’intéressant ? Il y avait aussi cette adulte (@Evangeline Roberts) qui ne semblait pas plus connue. Elle n’était en tout cas pas de la haute société, sinon je la reconnaîtrais forcément. Mais qu’importait, me tournant vers ceux que je connaissais, je préférai me mêler à la même espèce que moi tout en feignant l’innocence et la bienveillance – quelle ironie – pour faire croire à un apport d’aide en plus. Sasha, qui me connaissait, devait très bien se douter qu’il n’était pas dans mes habitudes de me soucier des autres si ce n’était ma propre famille ou mon maître. Mais que pouvait-elle dire ? Si elle faisait un pas de travers, elle savait qu’elle en subirait les conséquences. M’intéressant alors à Augusta qui n’était encore une recrue, je lui dis finalement en voyant la petite :
« Aide-moi à bouger ce rocher afin de tirer cette enfant… »
En d’autres termes : aide-moi à bouger ce rocher en le faisant racler pour faire souffrir cette petite avant de la sortir de là dans l’état dans lequel on aurait décidé de la sortir… Serait-ce un test ? J’étais curieuse de savoir ce que cette fille serait capable d’interpréter dans mes mots et ce que son imagination pourrait créer. Après tout, peut-être était-elle l’investigatrice de la chute des gradins… ? L’enquête – ou la chasse aux recrues – commençait…

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La situation commençait un peu à se tasser et les premiers cris s’espaçaient, seuls restaient les gémissements des blessés, et les appels des parents et des élèves qui appelaient leurs amis disparus. Heureusement pour Evangeline, ses enfants n’étaient pas parmi les blessés, mais elle ne pouvait que compatir avec ceux qui avaient des proches blessés dans l’effondrement des gradins. Que des blessés, pas de mort, enfin pour le moment, on n’aurait un bilan définitif des événements que lorsque tous les élèves auront été recomptés par l’équipe enseignante. Les élèves étaient tous ensemble mus par un seul et même esprit de solidarité pour secourir les blessés. Enfin, presque tous. Les Serpentards semblaient avoir plus de mal à donner un coup de main, ce qui créait des tensions avec d’autres élèves, et Evangeline surveillait tout cela du coin de l’œil, ne voulant pas rajouter aux blessés de l’incident des bagarres et échauffourées. Soigner des chevilles cassées, d’accord, mais séparer deux gamines, @Eve H. Millerfield et @Augusta Greengrass en train de se crêper le chignon, non merci. Evangeline était gentille, mais elle avait ses priorités. Elle préféra mettre un terme à leurs petites broutilles et les faire travailler ensemble. Avec un sourire fraternel, cela passait toujours mieux.

- Jeunes filles… Oui vous deux, j’ignore vos noms, et je m’excuse sincèrement de vous interrompre, mais est-ce que vous pourriez aider un peu vos camarades, vous aurez tout le reste de la journée pour vous chamailler. Je vous en serai très reconnaissante demoiselles.

J’arrive pour cette cheville cassée.

Evangeline se releva doucement, à son âge c’était un peu plus difficile. Elle se dirigea vers la petite fille qui pleurait, elle tenait son bras en sanglotant. Evangeline la consola en la prenant contre sa poitrine et lui embrassa les cheveux tandis qu’elle s’occupa de son bras, avec un sortilège qui rafistola les fractures. Elle lui donna une gorgée de Poussos en plus pour consolider les os. Sasha suivit les instructions de sa tutrice et Evangeline put retourner près des gradins effondrés. Elle croisa une autre adulte, @Bellatrix Lestrange, qui ne faisait pas attention à elle, mais plutôt à l’autre Serpentarde. Evangeline les laissa donc à deux, avant de se diriger vers la jeune fille aux couleurs des Gryffondors, @Eve H. Millerfield.

- Jeune fille, j’aurai besoin de votre aide pour dégager quelques planches. Très malin votre petite passerelle, mais faites attention, ne vous blessez pas. Suivez-moi, nous allons lancer quelques cordes pour que les élèves sortent de cet enchevêtrement.

Oh, d’ailleurs, je suis Evangeline Roberts, appellez-moi Evan si vous le souhaitez, et vous ? Ca sera plus simple pour travailler ensemble.

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Plus @Augusta Greengrass parlait, plus elle faisait grimper l’envie chez la sang-mêlée de lui en coller une. Difficile de se battre contre son impulsivité, pourtant Eve faisait preuve d’un self-control inhabituel. Plus d’un vert et argent aurait déjà parié qu’elle aurait craqué, mais peut-être était-ce l’imminence d’une situation urgente qui la rappelait naturellement à l’ordre. En attendant d’agir comme une petite brute et de se retrouver en colle à cause d’un coup de sang idiot, la septième année se contenta d’une phrase sybilline à l’adresse de son ennemie. « Crois-moi, tu vas vite déchanter, Greengrass … » promit du bout des lèvres la blondinette dont on connaissait la capacité à tenir sa parole. Quand il s’agissait de s’en prendre à ses ennemis, Millerfield ne manquait jamais une occasion.

Malheureusement pour les deux demoiselles, la bagarre semblait remise à plus tard. Couplée à l’arrivée d’une femme à l’allure aussi peu amène que glaciale, l’intervention d’@Evangeline Roberts leur coupa l’herbe sous le pied. Elle eut surtout le don de leur rappeler qu’elles étaient majeures et avaient d’autres choses sur les bras que leurs querelles personnelles, ce qui était regrettable pour la rouge et or – mais elle n’avait pas dit son dernier mot. Silencieuse face à la plus âgée et sage des personnes présentes, Eve jeta néanmoins à Augusta un regard qui signifiait très clairement que Miss Pervenche n’allait pas s’en tirer si facilement. D’ailleurs, à peine la Médicomage eut-elle le dos tourné pour s’occuper d’une blessée qu’Eve s’enquit à la suivre, passant si près de la préfète qu’elle la bouscula légèrement de l’épaule, bien involontairement. « Oh, vraiment désolée Princesse. » souffla t-elle avec un sourire en coin avant de s’écarter définitivement de l’ambiance malsaine que la grande brune qui venait d’arriver avait imposé. Cette étrangère (@Bellatrix Lestrange) paraissait autrement plus dangereuse que Greenie, mais Mrs Roberts comptait sur elle pour aider les rescapés. Elle ne pouvait vraiment pas se permettre de déclencher davantage d’esclandres – d’autant plus que l’inconnue ne lui avait vraiment rien fait de mal pour l’heure.

La blonde se rapprocha de l’ouverture béante des gradins où la planche qu’elle avait installée faisait office de remonte-pente encore difficilement atteignable par les élèves coincés. Une initiative brouillonne pourtant saluée par la médecin qui rassura Eve – elle servait à quelque chose, Merlin merci. « C’est rien. répondit-elle sans vouloir en faire trop. Je m’appelle Eve Millerfield. » L’idée de rajouter des cordes pouvait en effet être utile et suivant l’exemple d’Evangeline, elle invoqua plusieurs liens épais et noueux qu’elle fit s’enrouler magiquement aux rebords du trou. S’il pouvait maintenant y avoir un accès à la sortie pour les élèves les plus agiles, Eve songea aux première et deuxième années un peu trop petits et trop craintifs. « On peut faire suspendre de quoi les faire remonter mais j’ai peur que les plus jeunes n’y arrivent pas tous seuls. » Il fallait que quelqu’un y aille, c’était en tout cas la seule option – un peu imprudente – à laquelle elle pensait. « Je pourrais essayer de descendre pour les récupérer ? Je suis sûre que je peux le faire. » Gryffondor jusqu’au bout des ongles, Eve avait déjà l’air de se préparer à descendre en rappel pour aider les autres – alors qu’il y avait peut-être des solutions plus raisonnées et moins dangereuses.

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Si la gryfonne bouillonnait de rage, Augusta elle, s’amusait beaucoup. Provoquer les gens et les pousser à bout étaient des occupations qu’elle aimait bien. C’est alors que @Evangeline Roberts les interrompit, leur demandant de bien vouloir cesser leur dispute le temps de la rescousse. Bon… On venait de lui enlever son seul plaisir de l’après-midi. Augusta lança un regard froid à la dame, signifiant le fond de sa pensée. Au moins, elle eut la décence de ne pas oublier sa requête, celle de s’occuper de la cheville de la fillette qu’elle venait de sortir des débris. Non qu’elle s’en inquiète, mais s’il y avait bien une chose à laquelle elle tenait en cette journée, c’était de bien paraître en tant que préfète. Augusta s’occupa également d’envoyer un regard méprisant à @Eve H. Millerfield, qui le lui rendait bien. Elle était loin d’en avoir fini avec celle-là… La Gryffondor passa près d’elle, beaucoup trop près, puis la bouscula de l’épaule en s’excusant sarcastiquement.

« Tu ne perds vraiment rien pour attendre, toi. » Siffla Augusta, d’un ton haineux. Si elle pensait pouvoir la traiter ainsi et s’en sortir indemne, elle se trompait fortement. La Vipère ne perdrait pas une minute pour se venger la prochaine fois qu’elles se croiseraient dans les corridors. La sang-pur pris même le temps de s’essuyer l’épaule avec un air de dégoût, bien à la vue de tous. Il fallait bien enlever toute trace de né-moldu de sur sa cape.

C’est alors qu’Augusta aperçu pour la première fois de la journée @Bellatrix Lestrange. La blonde la reconnu immédiatement. Si sa sœur Narcissa avait longtemps été un modèle pour Augusta, Bellatrix elle, avait toujours été celle qu’elle observait avec un mélange de peur et de fascination. La brune lui adressa même la parole ! Elle demanda s’il y avait des blessés. Or, Augusta savait que lui parler équivalait à parler au Lord. Les Lestrange étaient connus pour être ses meilleurs serviteurs. Bellatrix parlerait-elle d’elle au grand mage noir ? Avait-elle été envoyé… Directement sous ses ordres ? Cette seule pensée envoya des frissons d’excitation et inexplicablement, de crainte à Augusta. Avant de répondre elle se redressa puis dit avec assurance :

« Aucun qui importe. »

À sa plus grande surprise, Bellatrix lui demanda de l’aider à bouger un rocher afin de secourir une enfant. La question lui sembla bien étrange… Pourquoi cette femme connue pour sa cruauté et sa personnalité sadique voudrait sauver une enfant ? Étant-ce une façon de la tester ? Une simple requête ? La Serpentarde voulu d’abord assurer ses arrières avant de tenter quoique ce soit.

« Si je peux me permettre, pourquoi celle-là en particulier ? Est-elle de sang-pur ? »

Bellatrix ne le savait sans doute pas plus qu’elle, mais la réponse lui permettrait de mieux se poser quant à comment agir. Du moins, elle l’espérait…

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« Briserai-je ta vie ou briseras-tu celle des autres ? »

Regarde cette couronne d'épines de l'espion des ténèbres. Elle a été forgée dans le sang de ceux qui provoquent. Baisse les yeux, incline-toi et tu embrasseras la main du roi. Tu le glorifieras et tu le chanteras en faisant de la peur, la demeure de tes ennemis.

Quel était l’intérêt très franchement de sauver la petite ? Aucun. Elle aurait été de sang pur, je l’aurais reconnu, du moins si elle avait été de la haute société… Qu’importait cependant les roturiers, les sangs mêlés et les sangs-de-bourbe, seule le sang et la classe sociale comptait et même si tenté que cette enfant ait été de mon rang, du moins d’une classe s’en rapprochant, je ne m’en serais certainement pas souciée. Je n’avais très certainement que faire des enfants des autres en dehors de la future descendance de ma famille autant Lestrange que Black. Si Sasha était une recrue quoi que docile mais encore sous épreuve, je m’intéressai particulièrement à cette Serpentarde du nom de @Augusta Greengrass. Je connaissais sons nom et la valeur de sa famille. Elle faisait partie de l’une des plus grandes familles et la curiosité l’emporta sur le besoin de simplement se faire discrète et fuir ou tout simplement choper mon cousin Regulus pour avoir une conversation concrète et efficace avant qu’il ne décide lui aussi de nous faire honte. Assez de Black avait déshonoré la famille. Il était temps de faire flamboyer de nouveau ce nom. Cependant Rodolphus pourrait très bien s’en charger à ma place. Etant mon époux, il était autant en son devoir de veiller à l’évolution de mon cousin que moi-même. De ce fait, ainsi donc, face à cette situation et en présence de manants (@Eve H. Millerfield et @Evangeline Roberts), je me concentrai sur mes « compères » si tenté que je puisse les considérer réellement comme mes égales…
Ainsi donc, tout en laissant la vermine s’occuper de son côté, je demandai à @Augusta Greengrass de bien vouloir s’exécuter et m’aider à sauver cette petite avec sa magie. Non pas que je puisse le faire toute seule. J’avais suffisamment de puissance pour n’avoir besoin de l’aide de personne mais vous conviendrez que, testant cette serpentarde, il m’était donc nécessaire de lui faire cette demande, ou devrais-je dire : cet ordre. Le ton n’était certes que peu enclin à la négociation mais il n’était pas non plus autoritaire. J’avais déjà fait preuve d’une démonstration froide et sans appel dans mes demandes et ma formulation semblait bien loin de mes habitudes. Pour quelle raison ? Dois-je vous rappeler la présence de souillonnes (@Eve H. Millerfield et @Evangeline Roberts) dans les parages et d’une couverture que je devais maintenir au maximum clean pour servir au mieux mon maître ?
Ainsi donc d’abord je lui demandai la présence de blessés, ce à quoi elle me répondit simplement qu’aucun ne pourrait être d’intérêt. Bien. Cela m’importait peu mais je devais me montrer… généreuse ? Compatissante ? Comment appelle-t-on cela ? Ça me donnait déjà la nausée… Une fois satisfaite de n’avoir à supporter une ribambelle de bambins à pleurer dans les jupons – et dire que Rodolphus souhaitait un héritier… – je m’intéressai donc à la petite sous le caillou. Autant faire bonne figure. Si la compassion n’était pas mon domaine, j’excellai cependant dans l’art de la manipulation et du calcul. Sauver une enfant serait surprenant de ma part mais les faibles d’esprits sont si manipulables ! Par faibles d’esprit j’entends bien ceux qui pensent faire régner et agir au nom du bien qui n’était autre que le mal à l’état pur. Quelle personne censée voudrait voir régner les roturiers ? C’était insensé et contre nature. Pendant qu’on y était, libérons les elfes de maison !! Abomination… Bref, que cette blonde m’aide à sauver cette petite dans la douleur, j’avais tout de même autre chose à faire que d’œuvrer de façon charitable toute la sainte journée !
« Si je peux me permettre, pourquoi celle-là en particulier ? Est-elle de sang-pur ? »
Morgane la fée… M’aurais-tu mis sur la route une petite incapable de simplement obéir sans se poser de questions ?! Je ne lui demandai pas de réfléchir mais d’agir sous mes ordres. Mon regard n’avait-il pas été assez clair ? Sasha n’étant pas loin, due comprendre la faute et semblait faire un pas. Tremble petite… Il n’est pas bon de me décevoir. Je n’étais pas de celle qui ferait preuve de compassion simplement parce qu’on porte un grand nom. J’étais capable de torturer mon époux alors même qu’il ne me décevait pas. Imaginez ceux qui le faisaient… Je n’étais pas devenue lieutenant simplement par mes beaux yeux. Elle ne me laissait alors que trois options. La première, qui m’aurait bien plus, aurait été de lui jeter un doloris en lui expliquant clairement qu’on ne demandait pas aux plus jeunes de réfléchir mais de s’exécuter, apprendre et se taire. Je me retins cependant malgré mon désir d’en arriver à un tel terme. Après tout, je n’avais aucunement la preuve que @Greengrass n’était pas l’auteur de tout ceci et si c’était le cas, elle méritait bien une simple menace si violente qu’elle n’en dormirait pas les prochaines nuits par crainte de me décevoir de nouveau. De plus, ne devais-je pas faire bonne figure ? Mon maître n’accepterait pas que je me laisse allée en public par simple élan d’impulsion. J’étais beaucoup trop intelligente pour cela. Ne me restait donc que deux options. La première ? Rire aux éclats avant de lui dire qu’il n’était temps de discuter mais d’agir sous peine de voir la petite mourir étouffée. Grand bien cela nous aurait fait cependant mais j’avais beaucoup de mal avec les curieux et bavards. Ils nous faisaient souvent perdre notre temps… La seconde option ? Lui jeter un regard si glacial qu’elle seule pourra voir que celui-ci lui couperait l’envie de discuter de nouveau. Tic… Tac… Plus je réfléchis aux possibilités qui s’offraient à moi plus la petite souffrait. Quelle délectation cependant de l’entendre pleurer sous les amas… Je fis finalement mon choix en moins d’une demi-minute après la question de @Greengrass.
Ainsi je lui lançais d’abord ce regard glacial et pesé qui insinuait lourdement que je n’attendais aucune question ou potentielles contestations. Si je choisissais de sauver cette petite, c’était bien parce qu’il y avait une raison et que cela m’appartenait de décider de lui révéler ou non. Cependant avant de discutailler sur les choix stratégiques, encore fallait-il mériter cette place… de potentielle apprentie. De mon regard froid qui suffirait certainement à faire frémir le plus viril des hommes, j’eus ce sourire sarcastique et caractéristique de ma personnalité légèrement dérangée mais surtout bien dangereuse.
« Pendant que tu choisis de discuter du pourquoi du comment sur la raison de sauver cette enfant, celle-ci étouffe et se meure… »
Si mon ton exprimait un simple mécontentement du fait que la pauvre enfant pourrait mourir par la faute de cette idiote, j’avais ce regard qui indiquait tout de même le plaisir de l’idée de voir cette enfant agoniser et imaginer sa famille détruite par l’ingéniosité d’un seul. Cependant les apparences et surtout mes potentiels projets pour @Greengrass avaient plus d’importance. Je sortis alors ma baguette pour la pointer vivement sur la serpentarde, histoire de la faire frémir un peu. Après tout, elle savait comme moi, que j’étais capable, au vue de mon mécontentement présent, de la faire souffrir sur un coup de tête. Je finis cependant par pointer la baguette vers l’amas. Sans nul doute qu’elle avait eu la seule chance de sa vie que je lui accorderai. Ce n’était cependant pas une simple aubaine que Morgane la fée lui offrait mais aussi un avertissement non formulé. Il était connu que je ne laisse que très peu de seconde chance et seulement aux personnes qui pourraient m’intéresser réellement. Déciderait-elle de saisir cette circonstance à son avantage ?
« Ensemble. » ordonnai-je.
Après tout… si rien n’avait été prémédité ou choisi, cette petite blonde, qui devra apprendre à s’incliner et obéir, pourrait un jour devenir plus qu’une simple princesse serpentarde à Poudlard…
Et les deux autres (@Eve H. Millerfield et @Evangeline Roberts) ? Quel intérêt pour moi ? Mais peut-être Merlin déciderait de me compliquer la vie en nous obligeant par la suite à travailler ensemble… Qui peut prévoir l’avenir ?

Code by Sleepy

Fizwizbiz Ex Machina witch

Une très jeune fille de 12 ans tout au plus est accrochée au bras de @Ayla A. Abbot quand les poutres qui leur bloquent la vue se dégagent enfin. Ayla est blessée au bras, mais elle tient toujours fermement sa bagette en main, quoi qu'elle n'ait pas pu en faire grand chose jusqu'à présent puisque son bras était coincé sous les ruines. Elle entraperçoit du coin de l'oeil une femme plus âgée que la moyenne des élèves de Poudlard ; @Evangeline Roberts est médicomage, et elle a remarqué ce duo de blessés que vient de libérer @Bellatrix Lestrange, à son plus grand étonnement.

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Groupe Yamma & Ayla Abbot
Groupe Yamma

Ayla assistait tranquillement au match de Quidditch assise à côté d'une deuxième année, quand tout avait changé les gradins, c'était écroulé sans qu'elle ne comprenne comment et pourquoi et d'un coup le noir s'installa autour d'elle sentant une personne s'accrocher à son bras, l'autre étant impossible à bouger et tenait encore sa baguette magique. Elle ne savait pas ce qui était arrivé et se trouvait complètement bloqué dans une situation où elle ne pouvait pas s'en sortir, toute seule, ne pouvant pas bouger comme elle le souhaitait et ne pouvant voir ce qui la bloquait l'aigle était dans l'impossibilité d'agir et cela l'énervait pas mal elle n'appréciait pas d'avoir à attendre de l'aide alors qu'elle avait toujours aimé se débrouiller par elle-même pour avoir ce qu'elle voulait. Surtout que les deux filles ne devaient pas être les seules coincée et cela pouvait prendre du temps avant que quelqu'un n'arrive dans le coin où elles se trouvaient. Quand soudain l'objet lui barrant la vue qui s'avérait être une poutre fut soulever, ainsi la jeune blondinette pue voir ce qu'il se passait autour d'elle, son champ de vision était plus restreint que la normal des débris étant encore présent autour d'elle, mais Ayla pouvait voir Bellatrix Lestrange en compagnie d'Augusta Greengrass en train d'aider à décoincer les victimes de l'éboulement, elle était choquée de voir une telle chose se produire, souffrait-elle d'hallucination. Elle avait dû se prendre un coup sur la tête et ne pas s'en rappeler ce n'était pas possible autrement. Des personnes connus pour être aussi méchante que les deux sang pur ne pouvait pas être là non loin d'elle à apporter leur aide. Surtout que Lestrange aurait dû se sauver pour ne pas être soupçonné d'être à l'origine de tout ceci a moins que ceci fasse partie de son plan.

De l'autre côté, une autre femme plus âgée que les étudiants de Poudlard approchait de son trou, elle ne la connaissait pas, mais si elle pouvait l'aider, elle ne serait pas contre alors elle donna un peu de voix pour qu'on les retrouvent elle et la fillette toujours accroché à son bras." Par ici, on est coincée".Si elle ne se manifestait pas un peu les deux élèves ne pourrait jamais sortir des gravats et le bras d'Ayla souffrait d'être coincé dans une telle position surtout que sa baguette lui était, du coup, inutile sinon elle aurait pu ce débloqué elle-même après tout une sorcière peut normalement faire face à ce genre de situation sans trop de soucis. Surtout que l'aiglonne en connaît un rayon en sortilèges en tous genre, elle serait même capable de soigner son bras elle-même si elle le pouvait, deux parents en médicomagie cela sert toujours en cas de bobo. Sa nounou lui avait toujours dit que dans la vie, il fallait le plus possible se débrouiller par sois-même pour être sûr de ne rien devoir à personne, mais il était des jours comme aujourd'hui ou il était impossible d'agir seul, et demander de l'aide même si cela n'était pas facile était parfois inévitable. L'étudiante ne voyait pas tout ce qu'il se passait autours en plus, elle pouvait encore voir Lestrange et Greengrass qui discutait près d'un trou ou était surement coincé une personne, mais qui ne semblait pas être leur priorité du moment. Pas étonnant quand on connaît les deux personnages, mais frustrants pour Ayla qui aurait aimé être à leur place et pouvoir aider le plus de monde possible parce qu'elle aimait cela aider les autres, c'était d'ailleurs pour cela qu'elle voulait-elle aussi ce lancer dans la médicomagie pour être utile, et pouvoir sauver des vies, apporter de l'aide à ceux qui en ont besoin et faire bouger un peu les choses à sa manière. Et aujourd'hui alors qu'elle regardait simplement un match d'étudiant comme les autres, elle se retrouvait en position de victime d'un accident, et ce n'était pas du tout agréable à vivre.

Pour le coup Ayla aurait aimer, ne pas venir, regarder ce match et être tranquille dans son dortoir en train de réviser, cela lui aurait évité plein de petits soucis. Mais elle était un fan de sport et elle était là à chaque match bien souvent à la même place comme quoi tout pouvait changer sans qu'on ne sache quand cela pouvait nous arriver. Nous ne sommes jamais à l'abri de rien

BY .SOULMATES

Groupe Γamma

La remarque d’Evangeline avait eu le mérite de calmer les tensions naissantes entre les deux jeunes filles de maison différente. Oh Evangeline avait beau être une des plus âgées hormis les professeurs, elle ne pouvait que se souvenir des rivalités entre maison à Poudlard, chose qu’elle n’avait jamais vraiment comprise. De plus, malheureusement pour elle, elle avait à la fois du sang-mêlé et elle était chez les Poufsouffles, de quoi s’attirer les pires quolibets qui soient de la part des Verts et Argents qui, au début des années 40, étaient déjà fort virulents. Ils étaient portés en plus à l’époque la montée en puissance d’un mage noir venant de Durmstrang, un jeune sorcier particulièrement talentueux mais qui en voulaient terriblement aux impurs : Gellert Grindelwald. Les premières années d’Evangeline n’avaient donc pas été faciles pour elles et malgré toute sa gentillesse, elle en avait gardé une très grande méfiance à l’égard des Serpentards, les sachant prêt à tout pour parvenir à leur fin. Autant la femme d’âge mûr savait que les Gryffondors étaient un peu trop braves et casse-cou, que les Serdaigles étaient parfois imbus d’eux-même de par leurs connaissances ou au contraire dans un monde totalement étrange et fantasmée, qu’elle n’avait jamais réussi à cerner les Serpentards, toujours en train de fomenter de sales coups pour la plupart. Heureusement, le temps était passé et ces reproches n’étaient plus que des traces de suie dans la cheminée qu’était le cœur de la mère de famille. Pour l’heure donc, la Serpentarde particulièrement virulente s’entretenait avec la jeune adulte à l’air froid et hautain qui venait d’arriver et que ne connaissait pas Evangeline. Elles participaient au sauvetage général, mais le regard froid de la gamine n’avait pas mis en confiance la médicomage, qui les surveillait du coin de l’œil. Non pas qu’elle les pensait capable de mauvaises intentions, mais en situation d’urgence on n’est jamais trop prudent. Pendant que les deux jeunes femmes s’occupaient de sortir de nouveaux blessés, Evangeline était elle occupée avec @Eve H. Millerfield à en sortir d’autres. Et dans un sens heureusement que la femme d’une petite cinquantaine d’années était là pour sécuriser la situation.

« On peut faire suspendre de quoi les faire remonter mais j’ai peur que les plus jeunes n’y arrivent pas tous seuls. »
« Je pourrais essayer de descendre pour les récupérer ? Je suis sûre que je peux le faire. »

Evangeline reconnut bien là l’esprit purement fou et dangereux des Gryffondors. Elle se permettait de penser pour en avoir épousé un, elle connaissait cet amour du danger, quitte à se surexposer pour au final peu de résultats. Il fallait bien quelqu’un pour tempérer ces esprits fougueux, quel que soit leur âge, et en l’occurrence, Evangeline allait devoir calmer la jeune @Eve H. Millerfield.

- Attendez Eve, je sais que vous êtes très courageuse, mais n’allez pas vous blesser inutilement. Il existe bien d’autres moyens pour les sortir de là, même les première et deuxième année croyez moi. Un simple sortilège de lévitation pourra suffire pour certains, je sais que vous maîtrisez cet enchantement, je vous fais confiance. Et puis pour les élèves les plus difficiles à sortir de là, il est toujours possible d’ensorceler les cordes pour qu’elles les enserrent tels des serpents. Vous savez le faire Eve ?

Aucune condescendance dans sa voix, au contraire, Evangeline cherchait les solutions les plus simples et les plus efficaces. Ainsi, elle avait parlé du sortilège de lévitation que tout élève de première connait, pour qu’un maximum de monde puisse aider.

- D’ailleurs en parlant de serpents… Vous connaissez bien cette jeune fille avec qui vous vous disputiez tout à l’heure ? Bon au moins, elles ont l’air de nous aider et non pas d’attendre à rien faire, c’est déjà ça » termina Evangeline dans un sourire.

D’ailleurs, l’inconnue (@Bellatrix Lestrange) venait de libérer deux nouvelles élèves, une jeune fille de 12 ans et une autre plus âgée, sûrement en 6ème ou 7ème année. Evangeline pria @Eve H. Millerfield de la suivre, et elle se dirigea vers les deux blessées. En tant que médicomage, elle identifia bien vite les blessures, et alors que la plus jeune avait une belle blessure à la tête d’où s’échappait un peu de sang poisseux, la plus âgée semblait blessée au bras, sûrement une fracture à l’avant-bras vu la façon dont elle se tenait. La médicomage lui demanda alors de s’asseoir, pour ne pas se fatiguer davantage.

- Ne vous inquiétez pas mademoiselle, je vais m’occuper de vous. Je suis médicomage, je vais vous réparer ça rapidement, même si vous devrez faire attention et ne pas forcer dessus tout de suite. On dirait une belle fracture, sans doute votre bras était-il coincé sous une poutre ou un gradin.

Evangeline prit délicatement le bras de la jeune fille et murmura quelques mots en pointant sa baguette sur l’avant-bras de la jeune fille (@Ayla A. Abbot), qui reprit une couleur plus normale. Pour aider à la reconstruction, la médicomage lui donna une gorgée de Poussos, largement suffisant pour une blessure de ce type, et un carré de chocolat (Evangeline en avait toujours dans son sac, pour calmer les petites faims) de chez Honeydukes, qui lui redonnerait quelques forces.

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Groupe Γamma

Loin d’Augusta Greengrass et de Bellatrix Lestrange, Eve parvenait à penser plus clairement et à surtout se concentrer sur les priorités. L’encadrement d’Evangeline Roberts lui était bénéfique : maintenant qu’elles parvenaient ensemble à faire remonter d’autres élèves des décombres, l’esprit volontaire de la blonde s’était réveillé de sa torpeur colérique et la poussait à l’action. Mais pas dans le bon sens pour la Médicomage, qui se sentit dans l’obligation de tempérer sa détermination à toute épreuve pour l’empêcher de faire n’importe quoi. Vouloir aider les siens était une chose, mais pas au prix de sa propre vie et il n’était pas envisageable que qui que ce soit se décide à effectuer de la spéléologie au beau milieu de ruines encore fraîches et prêtes à s’enfoncer un peu plus à tout moment.

La septième année se vit donc contrainte à la raison qu’invoquait son interlocutrice, non sans éprouver une touche de frustration qu’elle savait due à l’impuissance que provoquait chez elle la situation. « Je sais mais … » Impossible de protester ni même d’opposer un argument : Evangeline avait bien plus d’expérience et n’en était probablement pas à sa première intervention de ce type. Et puisque finalement elles ne se serviraient que de leurs baguettes pour sauver les autres élèves coincés, autant suivre les directives. La jeune fille resserra la prise sur son artefact magique, hochant vigoureusement la tête à la question de la quadragénaire. « Oui, oui. Je sais le faire. » Hors de question de décevoir la seule personne sensée et adulte à des mètres à la ronde. Mrs Roberts n’avait pas de temps à perdre avec des gamines qui se chamaillaient avec leurs camarades et des sorcières qui ne savaient pas faire bon usage de leur magie.

Elle se mit donc en tête de poursuivre le dégagement du passage qu’elle avait commencé à créer, la lévitation de chaque planche devenant peu à peu une sorte de jeu de mikado géant – en beaucoup plus dangereux cependant, puisqu’il n’était pas question de laisser tomber la moindre poutre de bois par hasard à plusieurs mètres de haut. La structure qui se dévoilait de plus en plus au fur et à mesure montrait de sérieux points dangereux menaçant de vaciller à la moindre contrariété. Mieux valait donc être prudent.

La discussion revint sur la verte et argent à qui Eve avait adressé précédemment la parole ; et à ce souvenir la moue de la blondinette s’assombrit un tantinet, tout bonnement incapable de masquer totalement ses émotions. « Oh. Augusta Greengrass et … je ne sais pas qui est la femme qui lui parle. » Dire qu’elle s’en moquait complètement n’était pas la remarque la plus honnête de la journée, mais Eve avait sa curiosité pour elle et bien qu’elle l’assumait, elle savait reconnaître où se trouvaient certaines priorités. Etait-ce néanmoins une raison pour faire confiance aux deux autres demoiselles ? Pas si sûr. « Mais on ne devrait pas les laisser sans surveillance. » confia sans détour la Gryffondor, juste avant que la jeune Ayla Abbott ne revienne vers elles, redécouvrant l’air frais de l’extérieur.

La petite qui l’accompagnait paraissait plus bouleversée que son aînée, blessée au bras. Mais en dépit du reste, les deux filles avaient l’air saines et sauves, un constat naïvement rassurant. A la suite d’Evangeline, la rouge et or s’approcha quant à elle de la plus jeune, dont le regard un peu embué trahissait les larmes et l’inquiétude qui la hantait encore. « Hé, ça va aller toi ? » lui demanda tout doucement Eve, lui tendant sa main gentiment pour l’emmener un peu plus loin, au calme et sans toute cette agitation fébrile. Eve tenait tout autant à calmer la petite qu’à s’isoler de la curieuse impression de complot qu’elle ressentait en voyant, toujours du coin de l’œil, Augusta et cette femme mystérieuse discuter à voix basse. « Je vais m’occuper d’elle, elle a l’air un peu secouée. » informa finalement Eve tandis qu’elle guidait la deuxième année pour l’asseoir sur un morceau de banc partiellement encore debout, le temps qu’elle reprenne ses esprits. Ses yeux, eux, ne parvenaient pas à quitter bien longtemps la silhouette de la préfète de Serpentard.

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Professeur en poste depuis le mois de septembre, @Judas L. Austin se trouvait dans la tribune des professeur lorsque les gradins se sont écroulés. Occupée à faire évacuer les autres gradins afin que les autres étudiants ne soient pas blessés, elle rejoint tout juste ce groupe dans lequel elle reconnait un visage familier (@Evangeline Roberts) qu'elle n'avait pas croisé depuis ses années de service à Sainte Mangouste. Plus bas, il reste encore quelques élèves prisonniers des décombres. Une baguette de plus et des connaissances ne sont donc pas de refus !

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Loin de Millerfield et de la vieille dame qui jouaient aux héroïnes, Augusta se trouvait maintenant devant une nouvelle interlocutrice. Bellatrix Lestrange, née Black. Elle connaissait l’adulte pour sa cruauté et ce n’était un secret pour aucun sang-pur qu’elle servait le Lord. Elle était donc en contact avec lui, celui dont Augusta prônait si ouvertement les idées. Elle ne savait pas si Bellatrix lui parlerait d’elle, mais mieux valait prévenir en agissant de façon impeccable. Elle ne savait pas encore si elle voulait réellement s’enrôler dans les mangemorts, mais elle savait qu’elle voulait que le Lord ait une bonne image d’elle, ne serait-ce que pour le blason familial.

Nul doute que la Vipère fut déconcertée lorsque la mangemorte lui demanda de sauver une petite fille. Pourquoi faire ? Pourquoi s’en souciait-elle ? Augusta elle, avait son poste de préfète en jeu. Bellatrix n’avait aucune raison de vouloir sauver des élèves, encore moins d’être présente. C’est pourquoi elle se risqua à questionner le motif. Bellatrix n’apprécia guère au vu de son regard, regard qu’Augusta ne détourna pas du sien. Que pouvait-elle lui faire dans ce lieu public ? Elle répondit que cette enfant mourrait peu à peu pendant qu’elle posait des questions. Augusta demeura perplexe. La lueur de folie dans ces yeux contredisait toutes ses paroles. Il était vrai que Bellatrix était reconnue pour être légèrement dérangée, mais pas au point de vouloir sauver une enfant qui lui était inconnue ? À moins que la sang-pur n’ait d’autres motifs, ce qui semblait beaucoup plus probable. Mais quoi ? Voulait-elle qu’Augusta ne réussisse pas à déplacer la roche et ainsi blesse la fillette ? Elle voulait de tout cœur faire bonne impression, mais si c’était ce que la grande brune espérait, elle ne pouvait pas le faire. @Eve H. Millerfield l’observait du coin de l’œil, se pensant discrète et ne manquerait pas de lui lancer une vanne si elle manquait un simple sortilège de lévitation. Bellatrix pointa alors vivement sa baguette sur la Vipère, qui se fit violence pour ne pas réagir. Elle en avait contre Augusta, c’était évident. Tout ça parce qu’elle avait osé la questionner… La blonde se força pour ne pas envoyer un regard noir à l’ancienne Serpentarde. Elle n'avait aucune raison d'agir ainsi envers elle. Certes elle était une des proches du grand mage noir, mais Augusta ne lui devait absolument rien. Finalement ce fut son sens de l’auto-protection qui prit le dessus. Elle se contenta de simplement déplacer la roche en la faisant léviter avec l’aide de @Bellatrix Lestrange, aide en passant inutile. Lorsque ce fut fait, Augusta inspecta rapidement la jeune fille du regard puis voyant qu’elle n’avait rien, lui ordonna immédiatement de retourner au château. Elle se retourna ensuite vers la mangemorte, lâchant un :

« Autre chose ? »

D'un ton poli, mais froid et aux nuances sarcastiques. Tant pis si elle n’avait pas impressionné la dame, elle n’avait qu’à formuler clairement ce qu’elle voulait. Puis ce ne serait pas sa dernière occasion d’impressionner le Lord, si ?

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Groupe Γamma

Le match était impressionnant bien que Judas n’ait jamais trouvé un quelconque intérêt pour le Quidditch. Le souaffle dansait d’un côté à l’autre du terrain opposant les Griffondor et les Poufsouffle. Les cognars se malmenaient pour trouver leurs cibles et le vif d’or jouait à cache-cache avec les deux attrapeurs. Judas était appuyé nonchalamment sur son coude et assistait au match avec une excitation équivalente à celle de l’endormissement. Parfois elle sursautait lorsque les gradins huaient ou exclamaient leurs contentement. Elle était cependant impressionnée par l’habilité de ses élèves à manier un balai, chose qu’elle n’avait jamais vraiment apprécié de faire. Les cris de joie à chaque goal ont rapidement laissé place à des cris sortant d’outre-tombe. Les gradins des étudiants s’étaient effondrés sous les yeux choqués des professeurs qui ne s’attendaient visiblement pas à un tel accident. Comment cela avait-il pu se produire ? Une question qui restait en suspens tant que tous les élèves n’avaient pas été dégagés des planches qui comprimaient leurs pauvres petits corps.

Sans réfléchir, la jeune professeure de Botanique s’était élancée à la rescousse des étudiants tout comme les joueurs de Quidditch qui avaient filé aider les élèves en difficulté. Judas avait rejoint en courant un petit groupe d’étudiants qui tentaient de dégager deux petites crevettes de première année des décombres. Elle avait ordonné qu’ils jettent ensemble un sortilège de lévitation pour que le sort soit plus puissant. Les petits corps avaient étés dégagés sans grande difficulté. Tout en gardant son sang-froid, elle avait ordonné aux étudiants qui l’avaient aidé à continuer à donner un coup de main aux autres groupes. Les deux jeunes élèves n’étaient pas blessées physiquement fort heureusement. Elle attrapa un élève de septième année et lui ordonna de conduire les deux petites à l’intérieur du château près des autres élèves, elles avaient besoin de réconfort et de soutien psychologique. Les pleurs et les cris se mélangeaient au fracas des poutres et planches en bois, des sorts fusaient de toute part. Cet élan de solidarité entre professeurs, élèves et blessés faisait chaud au cœur. Judas se déplaça vers un autre groupe mais quelque chose attira son attention. A l’autre bout du terrain, elle discerna un petit groupe qui semblait avoir du mal. Elle courut difficilement, ses talons s’enfonçant dans la boue en direction des silhouettes féminines qu’elle apercevait.

Elle discerna Evangeline, une ancienne collègue de Sainte-Mangouste, deux jeunes étudiantes qu’elle ne connaissait pas, Eve une griffondor au tempérament assez particulier et plus loin une élève de dernière année à Serpentard et… Bellatrix Black récemment Lestrange. Son sang ne fit qu’un tour. Elle avait reconnu la fille qui avait côtoyé les bancs de Poudlard avec elle il y a quelques années. Elle n’avait pas changé, des cheveux noirs magnifiques et un air hautain qui brisaient un charme certain. Judas avait longtemps éprouvé une certaine crainte par rapport à cette femme mais les temps avaient changé. Elle savait qu’elle n’était pas tout juste dans sa tête et elle pouvait très bien être à l’origine du désastre qui se déroulait sous ses yeux.
« Bellatrix... Tiens donc. Je ne savais pas que ta présence était sollicitée ici et que tu étais la bienvenue. » Que faisait-elle ici ? L’assurance dans sa voix allait drôlement contraster avec le souvenir de la petite Judas potelée et frêle de l’époque. Peut-être que Bellatrix ne la reconnaîtrait pas. Judas avait beaucoup changé depuis. Elle était devenue forte, indépendante, sûre d’elle et absolument croustillante à regarder. Elle était loin l’époque où elle était surnommée le Troll de Poudlard. « Jeune fille dit-elle en direction de l’élève Blonde de Serpentard, je pense que tes capacités seront plus utiles près d’Eve et d’Evangeline. » Froide, directe, la jeune fille n’avait pas intérêt à s’immiscer entre la Vipère et elle. Elle savait que Bellatrix avait des dessin sombres et des valeurs opposées aux siennes. Il fallait qu'elle éloigne au plus vite la blonde qui semblait prédisposée à écouter la propagande infondée de l'ancienne Serpentard. Judas dégaine sa baguette et enlève quelques planches qui barraient encore la route à certains élèves coincés en dessous qui prirent rapidement leurs jambes à leur coup sentant sans doute que l’atmosphère allait rapidement devenir électrique entre les deux anciennes élèves de Poudlard.

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