Sujet: [EVENT #1] Groupe δelta ϟ Remus, Marlène, Teva, Anatoli, Azrael, Eris Sam 2 Juil - 11:25
Groupe Δelta
@Marlene A. McKinnon a été missionnée par le professeur McGonagall pour aller chercher toutes les aides possibles et les amener au plus proche du cœur de l'action. Elle attrape d’abord @Remus J. Lupin, supposément préfet mais surtout complètement paniqué parce qu’il ne parvient pas à trouver pas sa petite amie. Elle le rapproche alors du lieu d’effondrement ; il y croise alors le regard de @Teva Morin, piégé dans les gradins alors qu’il n’était là que pour vendre de la bière-au-beurre à des Serdaigle de quatrième année. Elle récupère ensuite son professeur de Runes, @Azrael Z. Silaïev qui doit bien obéir à ses supérieurs. Enfin, elle croit voir lors d’un troisième aller-retour une main qui se lève. Ce n’est que quand elle se retrouve face à @Anatoli M. Slezniovqu’elle bafouille et lui dit : « tu montes ?! ». Et il est monté. Elle décide ensuite qu’elle veut maintenant aider, et entourée de son petit groupe pour le moins éclectique, elle se met à l’œuvre.
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Rappel des règles : il n'y a pas d'ordre de passage. Essayez d'écrire des RPs qui ne sont pas trop longs (300 ou 400 mots sont une très bonne moyenne), et surtout qui incluent les personnages de votre groupe et qui fassent avancer l'action.
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Professeur ϟ Sympathisant
Azrael Z. Silaïev
Crédit : Adament Points : 0 Hiboux : 743 Club : Mangemort. The Layer. #Ohthoserussians.
Métier : Professeur de magie runique. Age : 32 Particularité : Les secrets dévoilés en traître par leur esprit. Tu maîtrises la Légilimencie.
Sujet: Re: [EVENT #1] Groupe δelta ϟ Remus, Marlène, Teva, Anatoli, Azrael, Eris Dim 3 Juil - 4:09
Groupe Δelta
... Est-ce qu'ils étaient sérieux ?! Alors que le monde se transformait en un tableau de panique et de hurlements terrifiés, tu contemplais l'agitation infernale qui explosait avec autant de brutalité que l'effondrement soudain des gradins. Non mais, on en parle ? Les GRADINS qui S'EFFONDRENT ??? Pour le coup, tu dois bien avouer être proprement sidéré. Non pas que tu sois tellement choqué par l'événement, mais tu aimerais bien savoir COMMENT exactement ça a pu arriver. Là encore, tu ne parles pas de ce qui a provoqué le désastre et l'interruption du match de Quidditch, puisqu'il est absolument évident que quelqu'un a dû lancer un sortilège à la structure et que tu es plus certain encore qu'il s'agit de magie noire. Non, ce qui t'abasourdi de la sorte, c'est de voir que personne -personne- n'a apparemment eu la brillante idée de jamais enchanter les gradins au préalable afin de justement, oh tu ne sais pas, éviter ce genre d'accident par exemple. Vraiment. Tu fais face à une bande d'imbéciles dont l'incompétence semble se transmettre de génération en génération et ce depuis des siècles. Mais où est-ce que tu es tombé encore ?! Sont-ils incapables au point qu'ils ne sont pas foutus de garder leurs gradins debout en un seul putain de morceau ?! Encore un peu et tu te mettras sérieusement à penser que l'Angleterre se trouve sur une sorte de faille spacio-temporelle insoupçonnée. Tu ne vois que ça pour expliquer l'absence totale de bon-sens et les méthodes à l'intelligence régressive et moyenâgeuses qui semblent être légion ici. Non vraiment. Tu es plus impressionné par les coupables de toute cette débâcle que par les sorciers séniles censés s'occuper de la sécurité de l'école depuis plusieurs décennies et y préfèrent leurs préoccupations futiles. Une chose est sûre, une telle chose n serait jamais arrivée à Durmstrang. Personne n'aurait permis ça.
Bref. Toujours est-il qu'alors que la plupart des professeurs et des sorciers venus tout spécialement pour voir le match sont en train de se précipiter hors de la tribune et à travers le terrain en direction de la catastrophe, tu agis de façon opposée. Au lieu de t'approcher des escaliers, tu t'en éloignes et t'approches de la rambarde, profitant de la position élevée pour observer les alentours. Attrapant une paire de jumelles enchantées qui traînaient là, tu te hâtes de scanner les alentours, à l'extérieur du terrain et vers le château à la recherche des potentiels auteurs du délit. Et malgré la tumulte dont les vagues affolées débordent lentement du stade, tu aperçois trois silhouettes se dirigeant vers le château. Rien d'étonnant à cela alors que d'autres s'y dirigent au pas de course, mais leur avance te semble légèrement... suspicieuse, pour leur allure presque flegmatique. Détournant l'instrument d'optique magique après avoir -sans grande surprise- capté un flash de vert et d'argent sur leur uniforme, tu affectes de n'avoir rien vu -après tout, tes objectifs dans l'identification de suspects est toute autre que ceux qu'auraient eu les autres professeurs- et fait mine de scruter la foule. A vrai dire, tu le fais véritablement, cherchant la silhouette d'@Haziel Z. Silaïev parmi la marée humaine qui s'écoule toujours à digues rompues de tous les gradins qui remplissent toujours -ô miracle- leur fonction de gradins en tenant debout. Tu as beau savoir que ton frère n'était pas du côté de ceux qui se sont effondrés... mieux vaut en avoir la certitude.
Ca n'est qu'après l'avoir effectivement repéré que tu abandonnes à ton tour les jumelles et que tu te décides à rejoindre les lieux de la catastrophe pour aider à dégager les élèves qui se sont retrouvés coincés. Tu es intercepté sur le chemin par une gryffondor répondant au nom de @Marlene A. McKinnon, si tu ne t'abuses, qui te demande de l'aider sur ordre de McGonagall. "Continue de rassembler quelques élèves valides si ce n'est déjà fait, et rejoignez-moi. Travailler en petits groupes sera bien plus efficace que de continuer dans l'anarchie générale." Tu tournes la tête vers la professeur de métamorphose, arquant un sourcil condescendant à son encontre. Dialogue silencieux à travers lequel tu t'assures de bien lui faire comprendre ton avis sur leur implication passive dans cette toute cette débâcle. Dégainant ta baguette d'un geste fluide lorsque tu arrives au niveau des gradins, tu remontes les manches de ta chemise sans te préoccuper de la froisser, commençant par étudier la structure effondrée avec calme malgré les cris qui jaillissent toujours de tous côtés. Il ne manquerait plus que d'aggraver la situation en retirant un débris qui en soutien d'autre. Ca n'est qu'après que tu lances un premier sortilège pour alléger une section des gradins se trouvant devant toi et permettre d'alléger un peu la pression sur ceux qui s'y retrouvent piégés. Et, attendant que Marlene ait ramené d'autres élèves, tu commences à dégager des débris de l'amas avec quelques Wingardium que tu lances avec une précision quasi chirurgicale. Apercevant alors un homme que tu reconnais comme un barman des trois balais (@Teva Morin), tu te contentes de lancer sobrement "Vous pouvez atteindre votre baguette ?" pendant que tu fais retomber un bout de pilier en bois dans un endroit dégagé, persistant à pester intérieurement sur l'incompétence abyssale des responsables de la sécurité de Poudlard. Ca a des gradins qui s'éffondrent pour un pauvre maléfice, et ça se dit l'endroit le plus sûr de Grande-Bretagne... Encore un peu et tu t'amuserai presque à observer les fourmis s'agiter après un tel coup de pied dans la fourmilière, riant aux éclats face au ridicule de la situation.
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Dernière édition par Azrael Z. Silaïev le Mer 6 Juil - 14:38, édité 1 fois
Sujet: Re: [EVENT #1] Groupe δelta ϟ Remus, Marlène, Teva, Anatoli, Azrael, Eris Dim 3 Juil - 16:05
Groupe Δelta
Le mot d’ordre était calme. Il fallait garder son calme. Rien de bien compliqué, n’est-ce pas ? Remus était préfet, sérieux, bon élève, qui plus est Loup-Garou, il était habitué à garder son calme. Bon, d’accord, le côté « Loup-Garou » n’était peut-être pas la meilleure preuve, mais c’était déjà pas mal, n’est-ce pas ? Regardez un peu le jeune Gryffondor au milieu de cette foule paniquée. Lui, au moins, il … il … il panique, par Merlin, il panique ! Il a la moitié du visage peinte en or et l’autre en rouge, mais ses yeux n’en sont pas moins écarquillés et sa mâchoire serrée. Il s’en veut, parce qu’il n’a pas compris toute suite qu’un bout du gradin des Serdaigle est tombé avec celui des Poufsouffle, et qu’il ne s’est pas inquiété immédiatement. Il a regroupé les premières et deuxièmes années de ses gradins et les a renvoyés vers leur dortoir, où ils seraient plus utiles que dans les pattes des plus grands. Il avait fait son devoir de préfet, puis il avait jeté un deuxième coup d’œil aux gradins, et il avait enfin vu que toute une partie de ceux des Serdaigle était détruite. Il n’avait commencé à s’inquiété que quand il avait vu des Aigles ensanglantés sortir des débris ; où était-elle ? Où était @Pandora C. Lockhart ?! Ils s’étaient séparés après avoir passé la nuit ensemble parce que Pandora voulait regarder le match avec ses camarades de maison, et il était hors de question que Remus, complètement peinturluré, ne s’installe dans les gradins des aigles. Et maintenant, il l’avait perdue, et les gradins s’étaient effondrés, et il l’avait perdue !
Remus couru vers le gradin effondré, prétextant – hurlant – à qui voulait l’entendre qu’il était préfet, et qu’il fallait le laisser passer. Il aperçut de loin de @Sirius O. Black perché sur son balai, lui fit des grands signes mais il ne sembla pas le voir. Bientôt, il se retrouvait sur l’emplacement même de la catastrophe, se rapprocha au plus près du gradin des Serdaigle et commença à le scanner avec précision. Etonnamment – ou pas – il n’en avait pas grand-chose à foutre du sort des Poufsouffle, tout ce qui le préoccupait, c’était de savoir où était Pandora. Il ne put d’ailleurs s’empêcher de lever les yeux au ciel quand il aperçut cet abruti de @Teva Morin coincé entre quatre poutres de bois, et ne s’attarda pas trop longtemps sur lui. Quand il vit débarquer @Marlene A. McKinnon avec sur son balai un Serpentard qu’il ne connaissait pas, et dont il n’avait, à vrai dire, pas grand-chose à faire.
« Merlin, Marlène, tu as vu Pandora ??? Tu l’as vue ? Je ne la trouve pas ! »
Il croisa ensuite le regard de son professeur de Runes qui le ramena sur Terre. Il paniquait ; il n’était pas du tout calme. En réalité, il ne se préoccupait pas franchement de l’avis des autres sur son niveau de ridicule, mais il s’en voulait de ne pas savoir se maîtriser. Ça ne servirait à rien de gueuler à droite et à gauche dans l’espoir que ça lui ramène sa Pandora, il devait plutôt faire en sorte de se rendre utile là où on avait besoin de lui. Tentant d’éviter le regard d’@Azrael Z. Silaïev qui devait suffisamment le prendre pour un hystérique, il sortit sa baguette de sa manche et délesta un peu de poids en écartant les poutres les plus lourdes du haut. Peut-être que ça aiderait le serveur à un peu mieux respirer, et au moins, il aurait fait semblant d’en avoir quelque chose à faire, n’est-ce pas ? Il jeta ensuite un œil au Serpentard qu’il était sûr d’avoir déjà vu mais qu’il n’arrivait pas à replacer – il avait dû le voir en compagnie de @Regulus A. Black :
« Toi, là, tu m’aides ? Comment tu t’appelles ? »
Quoi ? Il n’était pas là non plus pour être poli !
Anatoli n'a jamais été de ceux que le Quidditch enfièvre et galvanise – depuis qu'il est entré à Poudlard, il a pris soin de s'éloigner de ceux-là, qu'une excessive excitation fait rougir, et qui paradent pleins d'orgueil les matins de match, affublés de grossiers atours aux couleurs de la Maison à laquelle ils apportent leur rustre soutien. Il s'est toujours sciemment tenu à l'écart des mugissements passionnés, de la sueur victorieuse et de l'amertume défaite – des joueurs en tenue, du stade gonflé par la cohue. Ce matin-là n'a pas fait exception, d'autant que Serpentard ne compte pas parmi les adversaires en présence ; il aurait pu, le cas échéant, être contraint d'y faire au moins une apparition – en bon Serpentard à la dévotion sans bornes, n'est-ce pas. Tel n'est heureusement pas le cas, et, la majorité des élèves s'étant assez peu intelligemment amassée autour du stade, le russe peut enfin jouir de la paisible quiétude qu'offre le château déserté – la vague clameur du match se rappelle à lui de temps à autres, mais l'air l'enveloppe de sa calme pureté, et le silence le vêt complaisamment. Il s'est réfugié dans le parc – aujourd'hui, ce soleil-là ne sera point décati par les dizaines d'élèves qui s'exhibent à ses yeux omniscients ; aujourd'hui, la chaude pression de cette paume sur son visage sera son privilège, et il entend s'en gorger complètement.
Mais la quelconque entité transcendante qui régit (potentiellement) son existence ne semble pas voir la chose du même œil – c'est du moins clairement la pensée que trahit le soupir démesurément long qui s'échappe des lèvres entrouvertes d'Anatoli lorsqu'un bruit sourd agite soudainement l'air jusqu'à ses tympans. C'est à croire que cet endroit ne lui laissera jamais goûter l'exquise solitude, qui lui manque tant depuis qu'il y a pénétré ; agacé, il se lève précipitamment, non sans avoir élégamment épousseté ses vêtements – l'apocalypse attendra, la splendeur de son allure est une absolue nécessité ; c'est l'une des rares choses sur lesquelles ses parents et Vassili se soient d'ailleurs jamais accordées. Mais qu'importe, le grondement sourd n'a pas cessé, et il semble à Anatoli que c'est le sol qui, sous lui, ondule gravement. Que s'est-il donc passé ? Un bref regard aux alentours jette son attention sur le terrain de Quidditch, et sur les deux gradins, dont la silhouette se découpe abruptement sur l'azur aveuglant du ciel, et – attendez un peu. Deux gradins ? Sa main, qu'il avait en visière au-dessus de ses yeux, dans l'espoir de leur prodiguer quelque ombre, retombe mollement contre ses flancs tandis qu'il se fige, les membres soudains raidis par une panique fulgurante. Sa réflexion se retrouve comme court-circuitée alors que ses jambes se remettent en mouvement, comme poussées par quelqu'élan primaire, que l'urgence de la situation a hissé vers sa conscience du fond de ses viscères – il n'a réalise qu'il se dirige vers le stade que lorsqu'il manque de percuter un joueur ; une joueuse, rectifie-t-il pour lui-même lorsque la silhouette se fait plus précise – et pas n'importe laquelle. C'est bel et bien la jeune Marlene McKinnon qui a amorcé sa descente en piqué devant lui, et qui le considère désormais les yeux affolés ; sa voix a des saccades inhabituelles lorsqu'elle lui propose de monter sur son balai pour se rendre sur les lieux de l'accident.
Hochant la tête, il enfourche le balai et se place derrière elle – une affaire de secondes, et ils sont sur le terrain à leur tour ; Anatoli peut alors constater l'étendue des dégâts. Ce sont, selon toute apparence, les grandins des Poufsouffle et ceux des Serdaigle qui se sont effondrés, et l'ampleur des ravages indique très clairement une intervention magique. Il sent, au fond de son estomac, s'éveiller la mèche d'une flamme caractéristique – et, tandis qu'il détourne un instant le regard en direction du château, c'est le sinistre lustre de trois uniformes vert et argent qui s'impose au coin de son œil alerte. Les poings tendent les jointures, et le souffle se précipite du fond de la gorge, affolé – il a vu. Il sait. Et il ne pourra rien faire. Lorsqu'il cligne des yeux, c'est presque férocement que ses cils battent ses pommettes hautes et ciselées ; il lui semble que ses tripes se sont impitoyablement nouées au fond de son abdomen lorsqu'il se hâte à la suite de Marlene, les yeux balayant les ruines, l'attention accrue. Parmi les trop nombreuses victimes, et les personnes ayant sans doute été appelées à l'aide, il reconnaît son professeur de runes, @Azrael Z. Silaïev, qui, déjà, s'applique à tenter de déblayer la zone, avec toute l'admirable méticulosité qu'il lui connaît – et l'étreinte crispée de ses poings se desserre quelque peu à sa vue ; cette prestance indéniable, ainsi que ce charisme sobre qui sont les siens ont toujours eu sur lui quelque effet lénifiant. Un simulacre de soulagement vient alors se heurter à la peur qui, depuis que le lointain bruit de la déflagration est parvenu à ses oreilles, agite pernicieusement ses noires tentacules en Anatoli ; il se redresse quelque peu, le regard s'élève et balaie la scène – sont présents, outre son professeur, un homme au visage vaguement familier (@Teva Morin), encore entravé par les débris, et ce Gryffondor (@Remus J. Lupin) que Regulus encense toujours ridiculement compte tenu des reproches qu'il se permet de lui faire quant à ses propres fréquentations ; lequel Gryffondor affiche d'ailleurs présentement une mine des plus effarées et ne cesse de jeter des regards apeurés aux alentours, manifestement à la recherche d'un être cher. Anatoli, le sourcil arqué, s'en détourne au plus vite, très peu désireux d'avoir affaire à ce qui lui semble une vaine hystérie – jamais il n'admettra que les inquiétudes prégnantes de ces regards font trembler son cœur et s'agiter ses nerfs échauffés, jamais ! déjà, les dents se serrent, les paupières côtoient les joues plus activement. Et l'apostrophe brutale de l'hystérique en (bon) devenir semble l'égratignure de trop lorsqu'elle entre en contact avec la carapace déjà ébréchée de sa maîtrise. La volte-face d'Anatoli lui paraît presque trop lente, et sa face lui semble de cire lorsqu'il ricane : T'aider ? Tu veux dire, à geindre partout d'un air consterné ? Oh, mais il me semble que tu te débrouilles plutôt bien pour le moment, tu n'es pas d'accord ? Le ton est terriblement goguenard, mais l'observateur attentif et objectif remarquera l'inhabituel et excessif détachement des syllabes – le masque commence à s'effriter, indubitablement, et le sarcasme n'est guère qu'une tentative de reconquête sur ce contrôle qui se dérobe sous les assauts énergiques de l'effroi. Lorsqu'Anatoli se détourne à nouveau, ses mains ont commencé à trembler.
Après quelques vains efforts pour me dégager je laisse tomber. Les bras étalés de part et d’autre du corps, je ne bouge pas et me contente de regarder le ciel. Pour être parfaitement honnête, ça n’est pas des plus confortable, un morceau de bois est juste sur mes côtes et effectue une pression telle que s’en est presque douloureux. Pourtant je ne bouge pas, je n’appelle pas à l’aide. Je ne suis pas si mal ici. Je n’ai pas besoin de m’agiter en feignant un quelconque intérêt pour les autres, on ne vient pas me chercher des noises. Je serai presque bien. Cela est sûrement dû au fait que mes jambes ne me font pas mal. A dire vrai, je ne les sens même pas. Tout ce que je crois deviner est la moiteur de ma robe collée contre mon mollet droit. L’humidité du vêtement peut n’avoir que deux causes. Du sang –ce qui ne serait qu’une demi-surprise étant donné les débris sous lesquels je me trouve- ou de la bierraubeurre –ce qui serait logique étant donné que mon plateau a volé de mes mains alors que j’étais en train de me faire le pourboire du siècle. Autant vous dire que les mineurs sont prêts à déverser un paquet de mornilles si cela leur permet de boire en tout inégalité. Je l’avoue, j’ai décidé de créer mon petit cocktail personnel en ajoutant une dose de pur-feu dans les verres. Deux gorgées et ça ne sera plus la peine de plisser les yeux pour discerner le vif d’or sur le terrain puisque vous en verrez des milliers. Bierraubeurre et pur-feu ? Oui oui je vous le confirme, c’est infect. Mais voyez-vous, quand on a 14 balais, enfin années, n’allez pas croire que j’évoque les joueurs sur le terrain, on est capable de prendre tout et n’importe quoi pour se la jouer rebelle. Un système que je n’ai malheureusement compris que trop tard et qui m’a empêché de faire partie des bandes populaires lors de ma propre scolarisation à Beauxbâtons. Bref tout cela pour dire que ma robe est imbibée. D’alcool ou d’hémoglobine.
« Dios mio ! Du sang ? Quelle horreur ! » Voilà ce que vous devez probablement vous dire. Pas la peine de vous inquiéter. La seule chose qui m’emmerde dans cette histoire est que l’un comme l’autre soit d’un chiantissime à nettoyer. Fort heureusement je l’ai jouée sobre aujourd’hui et opté pour une robe de sorcier noire. De ce fait, que ce soit de un liquide écarlate ou jaunâtre rien ne transparaitra sur mes vêtements. Ça schlinguera juste le troll à 200 mètres à la ronde. Forcément c’est à l’instant où je décide d’oublier mes crampes, les contorsions bizarres de mon corps et l’idée que je sois en train de me vider de mon sang par la jambe droite, à l’instant où je ferme les yeux, que l’on me tire de mes petites pensées. J’ouvre une paupière et observe le visage face à moi qui ne m’est pas réellement inconnu (@Azrael Z. Silaïev). La bénédiction et à la fois la malédiction d’être serveur. Vous avez la sensation de connaître tout le monde alors qu’en réalité ils ne sont que des soulards que vous voyez quotidiennement. Même si je dois reconnaitre que ce sorcier-ci n’a pas l’air de faire partie de cette dite catégorie de personne. Il n’aurait pas été capable de soulever le bloc sans ça. A l’aide de mes bras, j’essaie de me relever maintenant que mes jambes ont été dégagées et souris. « Non non, je pouvais atteindre ma baguette. Je préférais simplement être enseveli sous un amas de bois que d’aider de pauvres élèves en détresse. » On pourrait croire à de l’ironie, mais je suis sincère. J’étais bien dans mon coin abandonné. Certes ça n’était pas un lit d’infirmerie où je pouvais avoir un aperçu des seins de la nurse, mais en soit, ça n’était pas si mal. Comme pour en ajouter à mon agacement l’un des fameux maraudeurs se pointe pour m’aider à me dégager, le seul avec lequel je n’ai jamais parlé (@Remus J. Lupin), celui qui m’a toisé de haut, m’a réprimandé comme un gosse alors qu’il est certainement encore puceau. Fort heureusement pour moi il ne tarde pas à se disputer avec l’un de ses camarades (@Anatoli M. Slezniov). Camarade dont par ailleurs la répartie m’arrache un rire. Je fais signe au premier secouriste que c’est bon je peux me démerder seul et fini de me dégager tout seul. Je reste cependant quelques secondes de plus assis à reprendre mon souffle mais surtout à me demander ce qui m’empêche de me tirer. Certes, ne pouvant transplaner, tout le monde me verrait quitter les lieux et me traiterait de troll mal éduqué, mais en soi ça m’est parfaitement égal. Je sais que ma sœur est en sécurité puisqu’elle a décidé de faire son asociale et de ne pas assister au match alors le reste ne me concerne que peut. Ce qui m’arrête et m’empêche de partir est en réalité le regard d’une élève qui semble conjurer qu’on l’aide. (@Marlene A. McKinnon) N’allez pas croire, je suis peut-être égoïste, mais je ne suis pas un monstre sans cœur non plus. A choisir, sans aucun doute je préfèrerais m’écrouler sur mon canapé avec un pur-feu et un bon livre, mais je ne peux partir comme un voleur. Foutu sens moral va ! Je l’attrape par l’épaule ignorant les éclats de voix entre les deux élèves. « J’ai les yeux embués avec la poussière, tu as vu d’autres gens à aider ? » Ouais je pourrais essayer de séparer les deux autres, mais je trouve que ça met un peu d’animation et puis je dois le dire, ça me fait sacrément plaisir de voir le maraudeur sujet aux moqueries et sarcasmes d’un de ses camarades.
Toujours aussi frustrée que le match ait été interrompu, bien que pas trop quand même étant donné que le vif d'or introuvable t'avait déjà assez agacée pour que l'envie de démonter les Poufsouffle ne te fasse pas détester ta malchance, tu commenças par survoler la foule d'élèves tous plus perdus les uns que les autres dans l'espoir de trouver de l'aide, selon la demande du professeur McGonagall. C'est alors que tu vis ton professeur de Runes (@Azrael Z. Silaïev). Tu allas alors le voir et lui expliqua la situation, t'en remettant à sa grandeur, et il te demanda de trouver de l'aide et de le rejoindre sur le terrain. Ton professeur admiré t'ayant fait une requête de la plus haute importance, tu te sentais fière, tu pouvais faire quelque chose, tu pouvais être utile. Après avoir volé un moment, tu descendis un peu dans l'optique de trouver un élève susceptible d'être assez puissant pour aider, quand tu vis une grande silhouette s'avancer vers le terrain, ne semblant pas particulièrement pressé. Tu descendis alors en piquet, te disant que seul les personnes peu impressionnables et donc puissantes pouvaient se comporter ainsi lors d'un tel chaos. Tu entrepris alors une descente en piquet vers ladite silhouette et te retrouvas alors en face de @Anatoli M. Slezniov, pale comme un linge - oui, Anatoli pouvait manifestement être plus blanc qu'il ne l'était déjà, ce qui ne manqua pas de t'impressionner. Tu jetas un coup d’œil circulaire, méfiante, et constatas d'abord non sans soulagement que ton détesté chat noir (ou @Regulus A. Black) n'était pas dans les parages, puis, reportant ton attention sur le grand Anatoli qui te dominait d'une bonne tête et demie, le raté dans les battements précipités de ton cœur te rappela que ça n’arrangeait pas tant que ça la situation actuelle. Te rendant compte que tu étais très certainement en train de passer pour une demeurée au près du jeune Slezniov (ça devenait une habitude) à rester plantée là, tu te ressaisis et t'apprêtas à lui demander de la façon la plus détachée possible de t'aider sous ordre du professeur McGonagall, mais alors que tu ouvris la bouche, tu ne réussis qu'a bafouiller un espèce de charabia inaudible -Merlin soit loué- par ton interlocuteur, avant de te figer face à l'expression indéchiffrable du jeune russe. Et mince, il était très probablement en train de te juger. Tu sortis alors un incertain : Tu montes ? histoire de te donner un semblant de contenance, puis c'est le plus naturellement du monde et sans même se moquer de ta maladresse comme il le faisait à son habitude, qu'Anatoli contourna ton balai et l'enfourcha. Assurément plus raidie que le manche à balai sur lequel tu étais assise, tu pris de l'altitude et, retrouvant ton agilité d'attrapeuse, tu fonças en direction du terrain en prenant la précaution de ne faire aucun mouvement qui pourrait déranger l'équilibre de ton passager, sous peine que celui-ci te fasse passer pour une brute à ton arrivée. C'est alors que tu aperçus ton professeur de Runes qui maniait sa baguette avec une précision déconcertante. Tu te posas non loin, et ton attention fut captée par un jeune homme affolé au visage fièrement maquillé aux couleurs de ta maison, ce qui ne manqua pas de te faire sourire, c'était @Remus J. Lupin. Celui-ci se retourna vers toi, le regard suppliant, te demandant si tu avais vu sa petite amie. Le pauvre semblait perdu, et pour cause, tu te rappelas que Pandora était de la même maison que celle de ton frère, Serdaigle. Mais tu savais pertinemment qu'il n'y avait aucune chance pour que Louis soit dans les gradins, sans quoi tu aurais très certainement été dans le même état que Remus. Tu t’apprêtais à lui promettre de tout faire pour la retrouver quand son regard affolé te fis écarquiller les yeux, ce n'était pas bon, pas bon du tout. Votre proximité l'avait amené à te faire une révélation sur sa nature, et bien que tu n'en avais jamais eu peur, tu savais pertinemment ce qu'autant d'agitation pouvait provoquer. Tu restas un moment immobile avant qu'une remarque de ce dernier ne te fasse sortir de tes pensées. Remus venait de sommer Anatoli de lui venir en aide, et pas d'une manière des plus polies. Il venait de le lui ordonner, clairement. Tu n'étais pas sans savoir qu'Anatoli n'était pas du genre à accepter de telles remarques, ça non. Mais l'urgence de la situation nécessitait que ta petite équipe ne tarde pas à se mettre à l’œuvre, il allait falloir que la tension retombe, et vite. Voyant le Serpentard se mettre à trembler -potentiellement de rage-, une expression indéchiffrable sur le visage, celui-ci entrepris de se défendre, tu regardas alors autour de toi le regard suppliant que quelqu'un te vienne enfin en aide. Puis tu allas t'interposer entre les deux jeunes hommes en bon médiateur que tu étais et tu pris l'air le plus assuré qu'il t'était possible de prendre avant de rugir : Eh ! Regardez autour de vous, des gens ont besoin de nous ! Tu t'adressas d'abord à Remus, te voulant apaisante. Calme-toi, respire, et calme-toi, d'accord ? On va retrouver Pandora, je te le promets mais avant il faut commencer par retrouver tes esprits pour redevenir efficace, tu comprends ? Tu t'adressas ensuite à Anatoli. Ne fais pas attention, il n'est pas dans son état normal, il cherche sa petite amie. Tentas-tu, espérant que cela suffirait à faire descendre la tension. Puis, t'adressant aux deux garçons par peur que ta petite tirade ne suffise pas et, ta nature revenant au galop, tu ajoutas, incertaine : En plus, les Moldus disent souvent « les amis de mes amis sont mes amis », alors, euh... Étant donné que vous êtes tout les deux des amis de Regulus, et bien... Ça veut dire que vous êtes des amis..., non ? Tu agrémentas cette dernière remarque d'un large sourire avant de les regarder, appréhendant leur réaction. Devant leur air perplexe, c'est un homme qui vint alors te sauver la mise, c'était inespéré. Il te pris par l'épaule avant de te demander si tu avais vu des gens à qui venir en aide. Tu sautas alors sur l'occasion et, le regard plein de reconnaissance, tu lui évoqua la jeune Lockhart -sait-on jamais- dans l'espoir d'éviter une catastrophe pour ton ami, puis tu t'avançant vers les décombres, tu invitas l'homme à t'aider à soulever des planches retenant des élèves prisonniers avant de prendre conscience que celui-ci n'avait pas l'air dans son assiette, tu t'attardas sur lui un moment avant de comprendre que ton sauveur avait lui aussi été victime de l'écroulement des gradins. Par Merlin, vous n'avez rien, vous allez bien ?
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Azrael Z. Silaïev
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Métier : Professeur de magie runique. Age : 32 Particularité : Les secrets dévoilés en traître par leur esprit. Tu maîtrises la Légilimencie.
Sujet: Re: [EVENT #1] Groupe δelta ϟ Remus, Marlène, Teva, Anatoli, Azrael, Eris Jeu 7 Juil - 18:13
Groupe Δelta
Le terrain a beau connaître l'anarchie, tu le traverses sans soucis. La foule paniquée s'ouvre pour te laisser passer, les élèves dévient la trajectoire de leur course pour t'éviter. Quelque chose dans la vivacité assurée de ta démarche, dans la gravité de ton expression qui peint des ombres pernicieuses sur tes traits ciselés, laisse percevoir que tu n'es pas d'humeur à composer avec une quelconque nuisance. En réalité, tu es surtout blasé pas la situation, courroucé de voir une telle débâcle d'incompétence qui n'est, évidemment, pas même assumée par le responsable principal de la sécurité des élèves - ce qui n'est finalement peut-être pas un mal lorsqu'on connait l'excentricité sénile de Dumbledore et le manque total de discipline qu'il inculque. Tu es bien forcé d'admettre, cependant, que McGonagall sait prendre les choses en main. Du coin de l'oeil, tu la vois donner des directives aux élèves et sorciers affolés dans un calme rassurant malgré son intransigeance. Tous l'écoutent sans oser rechigner, et c'est là une dynamique spécifique que tu ne manques pas d'observer. Tu la sais proches de Dumbledore, potentiellement dans son camp, ce qui signifie que, sur le champ de bataille, elle sera probablement ton ennemie. Il serait donc idiot, au vu de sa puissance et de son charisme, de se priver de l'étudier elle, et sa manière de fonctionner. Et quel meilleur moment que celui-ci pour faire cela ? Après tout, “une mer calme n’a jamais fait un bon marin”, disent les anglais et, pour une fois, tu te dois bien d'approuver le proverbe populaire : le calme et la normalité ne permettent guère de juger de ses qualités. Et justement, alors que tu arrives vers les gradins effondrés, tu es intercepté par l'une de tes élèves, @Marlene A. McKinnon, à la demande de McGonagall, afin que tu apportes ton aide. Comme si ça n'était pas exactement ce que tu as prévu. Non pas que ce soit l'envie qui manque de les laisser se démener avec la catastrophe causée par leur insouciance sidérante -magie noire ou non, l'effondrement ne se serait jamais produit sinon, tu n'en démordras pas- mais tu n'avais aucune intention de te défiler et ce pour bien plus d'une raison. Prenant les choses en main, tu demandes à la jeune Gryffondor de continuer à rassembler des élèves susceptibles d'aider et de te rejoindre ensuite ensemble. Vu la situation, il sera bien plus efficace de joindre les efforts et de superviser le tout plutôt que de persister dans l'anarchie totale. Et tandis qu'elle s'éloigne, l'air visiblement fière de la mission d'importance que tu lui a confiée, tu coules un regard plein de condescendance à la professeur de métamorphose.
Rejoignant ensuite les gradins, tu as à peine eu le temps de sortir ta baguette que tu entends une voix apostropher vivement Marlene. Blasé par l'éclat tout proche, tu croises cette fois le regard d'un @Remus J. Lupin qui semble avoir abandonné son calme et son sérieux habituels pour céder à une panique si vive que tu peux presque voir les griffes qui le lacèrent. Posant une main sur ta hanche en signe d'impatience, tu arques un sourcil si peu impressionné par son affolement qu'il frôle la suffisance face à cette attitude absolument contraire aux valeurs de sa maison. Toi qui croyait que les Gryffondors avaient pour valeur principale le courage... On a visiblement mal dû te renseigner. En proie à tes yeux clair, il semble néanmoins revenir sur terre et, cherchant à éviter ton regard, se met enfin au travail. Bien. Au moins un de moins à gêner tout le monde en s'affolant et en criant. Profitant de l'accalmie, tu reprends où tu en étais tout en gardant néanmoins un oeil sur lui. Tu sais qu'il est un lycan, mis dans la confidence par Dumbledore, et même si vous êtes en plein jour et que la période n'est pas à la pleine lune... eh bien on est jamais trop prudent. Il ne manquerait plus que sa panique déclenche une réaction fortuite et potentiellement problématique.
Quelques sorts plus tard, tu aperçois @Teva Morin sous les décombres, et tu entreprends alors de le libérer en faisant léviter, d'un geste franc et précis de la baguette, les débris qui le comprimaient. L'ironie de sa réponse te fait plisser les yeux d'une manière à peine perceptible bien que dangereuse cependant. Sarcastique ou sincère, tu n'es guère d'humeur à supporter les traits d'impertinence de sorciers de seconde zone, trop flemmards -à moins que ce ne soit là encore de l'incompétence, plus rien ne t'étonnerait aujourd'hui- pour chercher à se libérer eux-même. A vrai dire, en toute autre circonstance, tu te serais contenté de relâcher ton sortilège pour laisser retomber les débris en plein sur lui pour le laisser se démerder sans te soucier le moins du monde qu'il soit ou non blessé, mais en l'occurrence, tu es entouré de bien trop de témoins. Et si tu pourrais toujours prétexter l'accident, tu n'as aucunement l'intention de salir ton image d'une façon si stupide. Aussi, tu te contentes de lui rendre un sourire doucereux en l'observant se relever sans faire mine de l'aider. "Oh, bien sûr. Il est vrai que jouer le rôle de la princesse en détresse incapable lancer un sortilège pour se libérer de l'emprise d'un morceau de gradin est tellement plus attrayante. Surtout pour un sorcier adulte, censé avoir passé ses ASPICs.'' Susurrement sibilant tandis qu'une goutte de venin se perd dans le velours de la voix. Serpent prêt à frapper à la moindre incartade, les crochets prêts à déchirer les épidermes et lacérer les gorges.
Tu es cependant détourné de ton éclat de colère par une autre confrontation vocale. C'est une apostrophe brutale aux intonations presque animales, auquel répond un ricanement dont les nuances cyniques s'exaltent au contact des paroles sarcastiques. Tu reconnais les voix, et leurs trémulations sont la raison pour laquelle tu ne te contentes pas d'ignorer leur querelle rendue vindicative par sa cause manifestement émotive. Il est de ces situations qu'il vaut mieux éviter de dédaigner dans un élan d'ataraxie qui ne serait que folle négligence, si on ne veut finir entaché par plus que des regrets. Celle-ci en fait partie. Malgré tout, c'est avec une indolence mesurée -ni trop, ni pas assez- que tu fais volte-face. Les prunelles vaironnes balaient la scène, passant de Lupin, qui n'a visiblement toujours pas retrouvé son calme, à @Anatoli M. Slezniov. Anatoli, dont la raillerie tranchante a l'effet d'une lame que rien arrête. Anatoli, dont les syllabes détachées, soigneusement articulées, trahissent le masque fissuré. Tu ne te laisses pas leurrer par sa prestance qui semble comme exaltée par les prémisses d'une ire inopinée. Tu le connais, et tu sais ses difficultés à maîtriser sa colère face à l'autorité. Le regard acéré, tu l'observes et vois ses mains trembler. Avant que tu n'aies eu le temps d'intervenir cependant, Marlene, plus proche d'eux que tu ne l'es, décide de s'interposer pour tenter d'apaiser l'écrasante tension qui flambe dans l'atmosphère. Tentative honorable, qui marcherait peut-être sur son camarade rouge et or, mais qui ne fait qu'envenimer la colère naissante du Serpentard. La suite de son babillage cependant, n'est autre qu'un saut désespéré depuis la plus haute tour du château. Elle est interrompue -ou peut-être sauvée- par celui-là même que tu as libéré des décombres. Action enfin censée, bien que tu doutes que ce soudain altruisme soit réellement basé sur la situation. Néanmoins tu les ignores, ayant décidé d'intervenir avant même qu'elle n'ait fini de parler de Regulus Black. Ta main se referme sur l'épaule d'Anatoli avec une touche de douceur dans sa fermeté tandis que tu te places à côté de lui, un pas en retrait. Ton regard, pourtant, se rive sur @Remus J. Lupin. "Puisque tu veux aider, Lupin, pourquoi ne rejoins-tu pas Miss McKinnon ? Voyez si vous pouvez dégager d'autres élèves des décombres avec le serveur des Trois balais. A moins qu'il n'ait lui même besoin d'aide : il ne sait manifestement pas faire bon usage de sa baguette." En dépit de ton commentaire cinglant -tu es toujours quelque peu irrité de son attitude laxiste- , et des nuances doucereuse de tes intonations, la voix est ferme, intransigeante. Ca n'est pas là une proposition ni une demande que tu lui fais. C'est un ordre que tu lui donnes. Déjà, tu contournes @Anatoli M. Slezniov pour lui faire face, sans relâcher son épaule. Tu l'étudies avec attention, soutenant ses yeux clairs sans ciller le temps de les décrypter. Tu arques finalement un sourcil, sans qu'il n'y ait dans ton expression la moindre trace de condescendance. La voix se pose dans des intonations graves et assurée, retrouvant son velours malgré sa fermeté, tandis que le russe roule naturellement sur ta langue et s'écoule entre tes lèvres jusqu'à ses seules oreilles. "Tout va bien, Anatoli ?" Une question franche, directe, qui n'attends que sa réponse pour réagir en conséquence.
Sujet: Re: [EVENT #1] Groupe δelta ϟ Remus, Marlène, Teva, Anatoli, Azrael, Eris Mar 19 Juil - 1:47
Groupe Δelta
Remus avait un peu de mal à comprendre ce qu’il lui arrivait et, il fallait le dire, les personnes autour de lui ne l’aidaient pas vraiment. Impossible d’apercevoir James, Sirius ou Peter, qui étaient plus ou moins les seules personnes dans cette école capables de le rassurer quant à la disparition de sa dulcinée ; par contre, il se tapait le cynique coincé sous les planches, le professeur qui avait l’air plus exaspéré qu’un expert en métamorphose devant un Troll des Montagnes et un Serpentard aussi froid que la glace qui avait semble-t-il été réchauffé au fer rouge. Heureusement, @Marlene A. McKinnon était là pour faire office de rocher sur lequel s’agripper, ce que Remus ne manqua pas de faire – métaphoriquement bien sûr – quand elle s’approcha de lui pour lui murmurer quelques paroles apaisantes. Les mots que lui avaient assénés @Anatoli M. Slezniov ne manquaient néanmoins pas de résonner dans son crâne, et s’il reconnaissait que son comportement avait pu paraître démesuré, il refusait de se laisser marcher sur les pieds par une vipère en chaleur. Ce fut néanmoins quand Marlène mentionna le lien d’amitié entre Anatoli et Regulus au travers duquel Anatoli et lui avaient, soi-disant, une amitié décrétée, que Remus se décida à répondre quelque chose :
« Je te remercie Marlène mais tout va très bien, pas la peine de m’inventer une amitié avec ce Serpentard qui préfère se croire au-dessus de tout le monde plutôt que de faire comme nous autres, plébéiens, et donner un coup de baguette pour aider … »
Dans sa barbe et en s’éloignant du centre de l’action, il ajouta quelque chose sur Regulus qui se traduisait plus ou moins comme ça : comment est-ce que Reg peut-il être proche de ce gars-là ?! Il n’avait à vrai dire jamais entendu Regulus parler d’une quelconque amitié avec quelqu’un de sa maison, et n’avait pas non plus apprécié que Marlène ait parlé de la relation qu’il entretenait avec Regulus d’une manière aussi ouverte auprès d’un Serpentard. Elle ne pouvait certainement pas le savoir, mais être ami avec Remus Lupin (ou James Potter ou Peter Pettigrow) quand on s’appelle Black, c’est légèrement tabou auprès des Verts et Argents. Il n’avait pas voulu être injuste mais … elle avait mis les deux pieds dans le plat, comme savaient si bien le faire les Gryffondor.
Le Professeur Silaïev qui semblait être le seul à maîtriser la situation proposa à Marlène et Remus de s’allier pour aider les élèves encore coincés, ajoutant une petite parole salée envers le serveur des Trois Balais. Remus sauta sur l’occasion pour traduire que si @Azrael Z. Silaïev se laissait aller à mépriser ouvertement un accidenté, c’était que lui aussi, déraillait un peu – laissez le croire ce qu’il veut, pauvre de lui, il panique et aimerait que tout Poudlard panique avec lui … Remus n’avait néanmoins aucune envie de s’allier à @Teva Morin pour qui il éprouvait lui aussi un certain mépris qu’il n’était pas sûr d’être capable de laisser derrière lui. Il fixa alors son regard sur Marlène qui s’était approchée du serveur et semblait s’inquiéter pour lui. Il sourit devant la générosité de son amie, avant de s’arrêter à côté d’elle pour dire :
« Dis-moi quoi faire, Mar’, que je me change les idées ? »
Quel préfet, par Merlin ! Incapable de prendre une quelconque décision sous prétexte que sa petite amie était peut-être coincée sous les décombres d’un gradin qui se serait écroulé au-dessus d’elle. En même temps, que pouvait-il arriver de pire ? La jeune n’en avait visiblement pas eu assez de sortir avec un loup-garou puisqu’elle se retrouvait, trois semaines après l’avoir appris, coincée sous des gradins ; c’était ce qu’on appelle avoir la poisse, non ?
Evitant soigneusement de regarder Teva qui prenait ses airs de princesse blessée avec son sable dans ses yeux, Remus se retourna un instant, pour apercevoir Silaïev, la main posée sur l’épaule du Slezniov. Il pointa sa baguette sur une planche de bois, se concentrant pour effectuer un sort de métamorphose qui fit revenir la poutre à son état premier : celui de petite graine qui deviendrait plus tard un beau chêne. Pour éviter de laisser son esprit valser vers l’idée de considérer @Pandora C. Lockhart en danger, il se demanda ce qui pouvait bien arriver à Anatoli pour mériter autant d’attention de la part d’un professeur. Silaïev avait-il des questions à lui poser, soupçonnait-il quelque chose ?
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Spoiler:
désolée du retard les loulous, mais le retour en france + la reprise du boulot m'a un peu prise de cours. j'espère que ça vous ira quand même
Sujet: Re: [EVENT #1] Groupe δelta ϟ Remus, Marlène, Teva, Anatoli, Azrael, Eris Sam 6 Aoû - 16:15
delta
Les voix se mêlent et fusionnent en un maelström confus et violent sous le crâne d'Anatoli – les syllabes semblent crisser sur ses tempes ; il parvient à discerner plusieurs timbres différents : celui que sa mémoire l'aide à reconnaître comme étant celui de @Marlene A. McKinnon, un autre qui appartient sans nul doute au Gryffondor éploré, @Remus J. Lupin – et, finalement, l'onctuosité d'une troisième voix, bien plus calme, bien plus assurée, qui fait monter en Anatoli l'envie de lui prêter attention. Il lutte, alors, contre le bourdonnement terrible de la colère qui s'amasse au fond de sa gorge, contre ses poumons et derrière son cœur – il se fait violence pour entendre la teneur des propos de son professeur, qui semble donner diverses instructions aux autres personnes présentes sur la scène. Fort heureusement, il croit entendre que Marlene et Lupin se voient confier la même tâche, dont il est, quant à lui, dispensé – il n'aurait pas pu supporter une seconde de plus l'angoissante proximité du Gryffondor affolé au sarcasme douteux, pas plus que les interventions bienveillantes mais non moins maladroites de Marlene, qu'il n'a d'ailleurs pas entendues dans leur totalité. Il prend le parti de ne pas leur opposer de réponse audible – le persiflage médiocre de Lupin n'a guère su que chauffer ses nerfs, lesquels ont déjà été rudement mis à l'épreuve par la première intervention inutilement sèche du susnommé, et il sent déjà son esprit s'obscurcir, présage sombre de l'esquisse de l'une de ses fameuses « colères » – les tremblements qui secouent ses mains ont des résonances dans tout son corps ; il sent le déluge poindre contre son cœur, et il sait qu'il lui faut le contrôler, qu'il s'agit là d'une absolue nécessité – Vassili l'a mille fois averti des dangers de ses colères, et de la maîtrise minimale qu'il se devait d'avoir sur elles. Alors, il tente de se concentrer, de forcer une accalmie dans son esprit enténébré, de prendre des inspirations régulières et mesurées... Et puis, d'un coup, un semblant d'accalmie se fait en lui, à l'entente de sa langue natale qui, soudainement, perce l'amas fuligineux des voix hétéroclites – c'est bien @Azrael Z. Silaïev qui a la salvatrice subtilité de s'adresser à lui en russe, retenant ainsi son attention malgré les clameurs en tout genre qui se font entendre de part et d'autre du terrain.
Le professeur le considère d'un air attentif, les prunelles fixées sur son visage, en scrutant très certainement les moindres plis – il a toujours été de ceux-là, qui accordent une importance infinie à ce qui tient, pour d'autres, du détail insignifiant ; qui déchiffrent les énigmes des expressions et des manifestations physiques, et auxquels nul signe n'échappe. Il a très probablement déduit son état de ses poings férocement serrés, de son visage fermé et blême, et des soubresauts qui le prennent de temps à autre – le ton conciliant, mais non moins ferme, qu'il s'attache à employer pour s'enquérir de cet état en est le gage manifeste, ainsi que la main apaisante dont il couvre son épaule. Pour lui, pour les efforts qu'il déploie afin de le rassurer un tant soit peu, Anatoli s'efforce de se forger une carapace, de retrouver, en lui, le masque qu'il aime tant à porter d'ordinaire, qui met un barrage entre ses flammes et le reste du monde. Il soutient le regard de son professeur lorsqu'il lui répond, en russe également, malgré ce qui, en lui, lui hurle de le repousser violemment et de faire fi de tout hiérarchie, qu'elle soit scolaire ou sociale : Merci. De l'avoir éloigné un peu. Je– j'ai eu du mal avec son ton, petite amie ou pas. Il est loin d'être le seul à se faire du souci pour quelqu'un, ici. La gauche interruption de Marlene a fait jaillir une lueur dans son esprit embrumé par la colère ; qu'en est-il de ceux à qui il tient, lui ? Le Gryffondor qui, actuellement, vogue sur les berges de l'hystérie n'a certainement pas l'apanage de posséder des êtres chers ! Le rappel, paradoxalement, attise le brasier qui, en lui, avait été apaisé par la douceur du ton de son professeur, et l'intime emploi du russe. Ce sont les gradins des Serdaigle et des Poufsouffle qui se sont effondrés, c'est bien ça ? Les nombreuses crises auxquelles il a eu à faire face aux côtés de Vassili le lui ont appris, la volubilité fait figure de distraction bienvenue en cas de situation brûlante, et le regard dont il gratifie le Russe le supplie de le comprendre ; de comprendre que son babillage un peu vacillant est le premier pas balbutiant vers un retour à sa maîtrise habituelle. Il jette les yeux aux alentours, dans l'espoir mêlé d'appréhension et de crainte d'apercevoir une tête familière, enfouie sous les décombres, ou au loin, en train de fournir une quelconque aide, avant d'esquisser un pas – encore défaillant ; il est clair à présent qu'un court laps de temps lui sera nécessaire pour récupérer sa stabilité, tant physique que mentale – il veut aider, cependant. Comment vont les Serpentard ? En avez-vous croisé ? Il est conscient de l'utilité négative de ses interrogations, mais il lui faut combler les quelques minutes dont il juge qu'elles lui permettront de se ressaisir complètement et, enfin, de fournir une aide conséquente.
Sujet: Re: [EVENT #1] Groupe δelta ϟ Remus, Marlène, Teva, Anatoli, Azrael, Eris Mar 16 Aoû - 1:24
Fizwizbiz Ex Machina
@Eris Cotter a récupère sans s'arrêter plusieurs élèves sous les ruines des gradins qui se sont effondrés sous son nez, et ce du haut de son balai, mais elle n'a toujours pas réussi ne serait-ce qu'à entrapercevoir son meilleur ami Reginald Cattermole. Elle continue donc d'inspecter le terrain jusqu'à y trouver @Remus J. Lupin qu'elle sait familier de son ami, et qui est en plus de cela préfet ; il devrait être en mesure de pouvoir l'aider, n'est-ce pas ?
ϟϟϟ
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Sujet: Re: [EVENT #1] Groupe δelta ϟ Remus, Marlène, Teva, Anatoli, Azrael, Eris Mer 17 Aoû - 18:35
Sujet: Re: [EVENT #1] Groupe δelta ϟ Remus, Marlène, Teva, Anatoli, Azrael, Eris Mar 23 Aoû - 3:56
Tu t’attardas à dévisager l'homme qui se tenait, mal en point, devant toi. Il paraissait bien trop âgé pour être un élève, et n'était certainement pas un professeur, d'où pouvait-il bien sortir ? Tu fus alors extirpée de tes pensées par le rouge et or qui s'approchait de toi. Tu te retournas et vis ton ami @Remus J. Lupin qui venait de te demander des directives. Des directives, à toi ? Depuis quand étais tu devenue celle donnant les directives, de vous deux ? N'était-il pas Préfet ? Bon sang, il devait être sacrément déboussolé ton pauvre Remus. Tu le considéras quelques secondes, l'air un peu ahuri, puis te rendant compte de la charge qui pesait à présent sur tes épaules -donner des directives, à un Préfet ! Ça avait beau être Remus, ton ego n'en étais pas moins flatté- tu te mis à réfléchir aussi vite que possible à la situation, espérant trouver quelque chose d'intelligent à répondre. Tu lanças un vif regard au désastre alentour, remarquant ainsi les nombreux élèves de Poudlard s’affairer à déplacer les poutres de bois pour venir en aide aux victimes de cet accident. C'était, malgré ce carnage, un beau spectacle que de voir la solidarité des élèves de cette école. Prenant alors conscience que l'importance qui t'avait été donnée à l'instant permettait de mettre à l'épreuve ton sang-froid et tes capacités face aux situations de crise qui te seraient nécessaires si ton rêve de devenir Auror était exhaussé, une grande bouffée de stress envahit ta cage thoracique. Mais ce n'était pas le moment de montrer une quelconque trace de panique, il fallait paraître forte et calme, ainsi ton ami pourrait se reposer sur toi. Tu tenais réellement à le supporter dans cette épreuve qu'il traversait. Par Merlin, tu le comprenais. Si Ton petit frère était en danger... Oh, tu n'osais même pas y penser ! Tu inspiras et expiras longuement, te composant une expression calme, et t'apprêtas à l'inviter à se joindre à toi pour chercher une première victime à secourir. Tu pensas à la phrase que tu allais sortir, elle serait prononcée distinctement, sans cafouillages, sans maladresses trahissant ta panique. Tu -On, euh... Merlin, pourquoi cela se produisait-il toujours ? Tout était pourtant si bien dit dans ton imagination ! Tes yeux écarquillés face à la panique qui ressortait de ces bégaiements se fermèrent un moment. Un, deux, trois, on reprend : Nous allons commencer par repérer l'une des victimes, puis nous la sortirons des décombres en déplaçant les poutres. Il faudra faire attention à ne pas créer trop de mouvements, par contre. Tu étudias sa réaction, puis ajoutas, d'un ton moins ferme : Nous trouverons ta Serdaigle. Tu agrémentas cette promesse d'un tendre sourire et saisis l'épaule de Remus dans un geste qui se voulait protecteur, bien que la différence entre vos deux carrures ne se prêtait pas à ce genre de comportement de ta part. Tu ignoras le fait que tu devais exagérément lever le bras pour effectuer ce geste, et gardas un air déterminé. On y va ? Lanças-tu à l'attention de ton ami et de l'inconnu qui était resté non loin, d'une voix pleine d'entrain, prête à déplacer des montagnes. Mais cet élan d’héroïsme fut interrompu par une jeune fille aux couleurs des Poufsouffle qui semblait accourir dans votre direction. Tu ne lui avais jamais parlé, te semblait-il, mais tu savais bien de qui il s'agissait : elle était poursuiveuse dans son équipe de Quidditch. @Eris Cotter, si ta mémoire ne te faisait pas défaut. C'était une bonne joueuse, et ne ressentant pas un esprit de rivalité envers cette maison en particulier, elle te paraissait plutôt sympathique, cette joueuse. Prenant d'abord un moment pour te remettre de l'échec de ta tentative de rallier des gens à ta cause et de mener une équipe avec bravoure pour aller secourir de pauvres gens agonisants, telle l'héroïque future Auror que tu étais, dans un élan dramatique, tu fis alors face à la Poufsouffle qui venait de demander à Remus si celui-ci avait vu un certain Reginald. Tu es Eris, n'est-ce pas ? Mme McGonagall m'a demandé de trouver des élèves pour que l'on aide ceux prisonniers des décombres. À plusieurs, et coordonnés, ce sera plus efficace. Si tu te joins à nous, nous trouverons ton ami. Tu la considéras un instant, espérant n'avoir pas paru prétentieuse en lui parlant de la sorte. C'est que, tu n'étais définitivement pas habituée à donner la marche à suivre. Tu ajoutas alors, d'un ton moins assuré : Qu'est-ce que tu en penses ? Tu veux bien nous aider ?
Professeur ϟ Sympathisant
Azrael Z. Silaïev
Crédit : Adament Points : 0 Hiboux : 743 Club : Mangemort. The Layer. #Ohthoserussians.
Métier : Professeur de magie runique. Age : 32 Particularité : Les secrets dévoilés en traître par leur esprit. Tu maîtrises la Légilimencie.
Sujet: Re: [EVENT #1] Groupe δelta ϟ Remus, Marlène, Teva, Anatoli, Azrael, Eris Jeu 25 Aoû - 2:43
Groupe Δelta
Si la tumulte tempête toujours tout autour de vous et des gradins, le groupe qui t'entoure est loin d'être l'oeil au centre de la tornade. Et si l'affolement ne parvient pas même à t'effleurer, tu sens néanmoins les lianes tortueuses de l'irritation t'enlacer, t'étreindre de leurs vrilles insidieuses pour mieux envahir ton esprit de leurs susurrements sibilants. Les pic s'aiguisent et franchissent maintenant la barrière de tes lèvres dans leurs élans vindicatifs, dardant chaque bribe d'impertinence malvenue, écrasant chaque éclat d'incompétence indécente de leurs mâchoires impitoyables. Personne n'est à l'abri, incapables de lancer un protego pour dévier ces attaques qui ne sont que verbales ; tous en sont les victimes, mais surtout les coupables. Pourtant, tu repousses doucement ton acerbe exaspération pour le moment. A quelques pas de toi, c'est un autre orage qui menace d'éclater, et ses grondements de colère laissent présager des éclairs d'une force meurtrière. Ta main se referme sur l'épaule du nuage pour l'empêcher d'exploser, et d'un ordre auquel se glisse malgré tout une pointe de sarcasme, tu t'assures d'éloigner les vents contraires qui le provoquent. Le Gryffon qui en est responsable -bien que n'étant qu'une pâle personnification de la mythique créature- semble cependant, dans son absurde obsession, incapable de laisser filer ses griefs futiles, et ne se prive pas de glisser encore une remarque dangereusement fielleuse tandis qu'il tourne les talons. Tu ne laisses pas le temps à la vivacité du Serpent de s'exprimer, le moment trop malvenu pour risquer de le laisser planter les crochets de son courroux en l'affolement du rouge et or ; tes doigts se referment un peu plus fermement sur l'épaule, tandis que tu contournes Anatoli pour lui faire face. Les prunelles se rivent et s'interceptent, fortes d'une même singularité atypique qui pourtant diffère de lui à toi, et tandis que tu décryptes les lueurs dansantes qui agitent les lagons bleutés, que tu lis les plis qui marquent les traits finement ciselés de son visage indéniablement aristocratique, tu t'assures de capter toute son attention. Non seulement de l'accrocher, mais de t'en emparer, par ta main qui le touche, et tes yeux qui se plongent dans les siens pour mieux les capturer ; par ta voix qui retrouve ses graves veloutés qui cherchent à envoûter, sa fermeté assurée qui l'empêche de s'échapper. Par le russe, langue natale que tu chéries et vous est commune, qui s'écoule de tes lèvres comme de la soie qui glisse entre les doigts. Si tu veux ainsi l'accaparer aussi jalousement, c'est avant tout pour la certitude de le faire oublier le chaos qui vous entoure et trouve écho en sa poitrine, en cette colère que tu sais monter en lui. Ses crises ne sont pas un secret, et pour être toi aussi enclin à des ires impétueuses qui parfois font de toi leur empire, tu sais l'importance de les maîtriser. De les étouffer dans l'oeuf, avant qu'elles n'explosent et que la seule chose à faire soit de les laisser s’essouffler de leurs terribles ravages.
Anatoli semble comprendre ton intention à travers les brumes rougeâtres de cette furie grimpante qui, à l'image d'un fauve, a fiché en sa chair ses crocs avides. Dans le miroir de ses yeux, tu lis ses efforts pour s'en détacher, se défaire de cette vague incandescente qui fait en lui son chemin, pour retrouver le masque salvateur qui couvrira ses traits d'une pellicule de glace. Il y parvient suffisamment, semble-t-il, pour ne pas te repousser et commencer par te remercier de ton intervention. Tu hoches la tête d'un unique mouvement qui ne s'encombre d'aucune futilité, le gratifiant tout à la fois de ton approbation et acceptant le remerciement qu'il t'adresse. "Il n'y a pas de quoi. Il serait effectivement plus que temps que Mr. Lupin apprenne enfin à gérer ses émotions. Ce serait même particulièrement judicieux de sa part ; on attend généralement d'un préfet qu'il sache aider en situation de crise, pas à ce que sa panique ne nous entrave davantage." La langue se fait fouet, persiflant sans siffler malgré les nuances sibilantes qui s'échappent de ta bouche. Le regard, un instant seulement, dévie vers la cible de tes accusations comme pour mieux l'en darder, et tu en profites pour calmer l'irritation qui, comme un moustique indésirable, ne cesse de venir t'assaillir. Apparemment, le petit groupe a été rejoins par une membre de l'équipe de Quidditch de Poufsouffle, et si tu t'en fies à tes yeux, Marlene semble avoir prit les choses en main. Sa tentative d'intervention avait certes été particulièrement maladroite, mais tu dois bien reconnaître qu'elle sait tout de même se montrer utile, chose qui semble ici frôler des seuils de rareté qui ne devraient même pas rêvé d'être approchés.
Déjà, ton regard se reporte sur Anatoli, préférant ignorer le groupe aux capacités hétéroclites qui s'organise quelques mètres plus loin. Malgré le brasier que tu discernes en lui et dont les flammèches menace de s'aviver, sa voix vacillante t'adresse une question qui cherche confirmation, et dans le regard qu'il te lance, tu lis cet appel à le comprendre. Quelque chose qui tient de la détresse qui te souffle en un murmure qui n'est que silence de l'aider à passer outre cette colère qui monte en lui comme une marrée avale le sable de la plage, de le soutenir pour lui laisser l'opportunité de se maîtriser et, de lui-même, de se calmer. Avant que tu n'aies eu le temps de répondre à son interrogation, ses iris t'échappent, entraînant dans leur sillage une partie de son attention lorsque, à la dérobée, elles jettent quelques coup d'oeil au théâtre de la débâcle qu'est devenu le stade de Quidditch avec ses gradins effondrés, ses débris éparpillés et les élèves qui s'agitent comme des ouvrières dont la fourmilière a été détruite par l'attaque probable d'un coup de pieds cruel. Son appréhension, mélange d'espoir et d'inquiétude n'est, à ce moment, guère plus difficile à lire qu'un livre que des parents conteraient à leurs jeunes enfants, expression qui se reflètent sur bien des visages à travers la foule. Deux questions s'en suivent, peu surprenantes mais auxquelles tu accorderas néanmoins la patience d'une réponse - si tu n'as généralement que peu tolérance pour les interrogations futiles d'où suinte l'évidence, certaines situations se prêtent aux exceptions. L'esquisse d'un sourire vient trouver tes lèvres, courbure légère qui les orne mais n'atteint pas tout à fait tes yeux, qui, pourtant, se tavellent de quelques lueurs presque affectionnées. "Les Serpentards vont bien. Comme tu l'as justement fait remarqué, seuls les gradins de Poufsouffle et une partie de ceux de Serdaigle se sont effondrés - bien qu'une telle chose n'aurait jamais dû ne serait-ce qu'être possible. Il me semble d'ailleurs avoir aperçu Mr. Black, parmi d'autres, aider d'autres élèves." Juste un petit mensonge, ou plutôt une simple présomption que tu dissimules sous le couvert d'une affirmation. Tu n'as pas réellement vu Regulus, mais il est presque évident qu'il va bien - d'après ce que tu as pu voir, les serpentards n'ont guère tendance à se mêler aux autres maisons pour les match de Quidditch, et l'héritier ne fait pas exception à la règle. Alors tu t'avances, soupçonnant que cette petite remarque prononcée presque l'air de rien est susceptible d'apaiser au moins une partie de l'inquiétude d'Anatoli.
Évaluant du regard son état, tu estimes qu'il commence à être suffisamment calmé pour ne plus risquer l'éclat, et que le mieux à faire est, comme il le fait, de chercher à l'occuper et à ce concentrer, ainsi, sur autre chose que les foudres de sa colère. "Viens. Allons aider à dégager les gradins. Lancer quelques sorts peut aider à... disons, se défouler." Et les torsions du sourire que tu lui adresses tracent sur ton visage des lignes étranges, laissant filer quelques éclats du fauve carnassier, dont la sauvagerie muselée se plait à musarder dans le creux des prunelles. Déjà, elle disparaît et, doucement, tes doigts relâchent leur délicat étau, et ta main, entraînant ton bras dans son sillage, navigue sur la ligne de ses épaules, effleurant les trapèzes et sa nuque pour les draper dans ta chaleur. Presque une étreinte, qui cherche à le protéger de la panique et du désordre ambiant pour le garder dans une bulle plus sereine. Tu l'attires vers toi et en avant, si bien que vos flancs s'effleurent un instant lorsque vous pivotez puis vous éloignez légèrement du reste du groupe tout en vous rapprochant des gradins - rien ne sert de tenter Chernobog. Ca n'est qu'à ce moment que tu le relâches réellement, sans que tu ne quittes pourtant sa proximité, et après t'être assuré que personne ne se tienne entravé directement sous les gradins que tu cibles, ta baguette tranche l'air jusqu'à le faire siffler tandis qu'en jailli un Reducto qui vient réduire l'une des poutres à l'état de brindille. "Toi aussi, Anatoli." lances-tu d'une voix dont le velours pousse et encourage tout à la fois, tandis que tu lui coules un regard qui ne le laisses jamais vraiment hors de son champ de vision.