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 Two can keep a secret if one of them is dead | Mary et Azraël

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7ème année ϟ Batteuse
Eve H. Millerfield
Eve H. Millerfield

Crédit : avatar : anarchy / aesthetic : oim / signa : endlesslove
Points : 7
Hiboux : 222
Club : Membre à part entière du Club des Briseuses de Noix en Chef ; membre honoraire du Gryffy Squad

Métier : Redresseuse de torts serpentardesques
Age : 24
Particularité : Kleptomane


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MessageSujet: Two can keep a secret if one of them is dead | Mary et Azraël   Two can keep a secret if one of them is dead | Mary et Azraël EmptyMer 9 Nov - 1:25


Swear this one you'll save
Better lock it in your pocket
Le banquet d’Halloween. Et à minuit, comme dans tous les films d’horreur : l’heure du crime. A s’entendre penser, Eve avait la sensation de se prendre un peu trop pour une de ces agentes secrètes moldues sur le fil du rasoir ; quelque part, elle n’en était pas si éloignée.

Ses yeux se posèrent sur la jeune @Mary MacDonald, semblant y chercher une approbation dont seule elle connaissait les tenants et aboutissants. Les échanges de regard avec Mary s’étaient multipliés au fur et à mesure que la soirée avançait à l’insu de la plupart de leurs camarades de tablée : mais la brune le savait tout autant que sa camarade, s’il y avait bien un moment décisif à exploiter pour leur opération, c’était , le soir du banquet d’Halloween. Et le signal implicite venait d’être lancé, prenant la forme d’une quinte de toux peu discrète en engloutissant une gorgée de jus de citrouille.

Elles en avaient parlé depuis plusieurs jours. Peut-être même que la planification de leur secret mijotait depuis des semaines, l’unité de temps pour comptabiliser les moments passés à disserter sur le sujet @Azrael Z. Silaïev n’était pas fixée dans le marbre. L’homme intriguait et pour cause, il avait créé chez les deux septièmes années le même sentiment de suspicion qui les avait incitées très rapidement, au fil du temps, à espionner de plus en plus cet ancien Durmstrang. Trop louche pour ne pas être impliqué dans des affaires sinistres, les argumentaires aboutissant aux conclusions – peut-être hâtives, peut-être pas – des deux demoiselles avaient finalement donné lieu à un verdict évident : elles devaient trouver ce que tramait ce nouveau professeur absolument, au nom de quoi leurs curiosités seraient satisfaites et le devoir serait … accompli.

Et pour ce faire, rien de tel que d’aller trouver des preuves – où ça ? mais dans son antre, pardi. Dans le seul endroit du château où étaient conservées une partie de ses affaires personnelles et par conséquent, de sa vie véritable. Son bureau. L’idée, aussi audacieuse que périlleuse, n’avait pourtant pas découragé ni l’une ni l’autre. Eve s’était chargée d’inspecter quand elle avait pu en saisir l’occasion furtive leur seul obstacle visible à l’heure actuelle : la porte qui maintenait protégée les squelettes cachés dans les placards du russe. La poignée recouverte de runes n’avait pas été simple à identifier pas plus qu’elle ne l’avait été à recopier ; mais tout le talent de déchiffrage revenait à Remus, sur qui elle avait pu compter sans l’ombre d’une question ni d’un doute. Une qualité qu’elle pouvait saluer chez son ami qui lui avait délivré la clé toute spécifique à cette serrure d’un genre runique. Leur sésame pour piéger Silaïev se trouvait dans un parchemin précieusement – et primairement - ensorcelé par la blonde, et gardé tout contre son cœur dans la poche intérieure de sa cape. Et depuis ce jour, les deux rouges et or attendaient, patientes. Plus qu’elles ne l’avaient jamais été depuis un moment.

Maintant, c’était leur chance : entre la purée de pomme de terre, les potirons et les victuailles en tout genre, toute l’école était présente pour festoyer, même Azraël Silaïev. C’était l’idéal. Loin de sa cache, il ne verrait rien venir, et elles l’avaient peu à peu compris  D’un commun accord et dans un seul mouvement soudain un peu trop synchrone pour ne pas être terrifiant, les deux lionnes s’étaient levées de leur banquette. « On revient, on va aux toilettes ! » L’excuse n’en était même pas une. Mais nul doute qu’aucun membre masculin à cette table n’oserait relever la remarque par une question grasse, pas plus que leurs congénères féminines ne se poseraient de questions ; ce qui arrangeait parfaitement Mary et Eve, filant hors de la Grande Salle sans demander leur reste.

Se faufiler en douce jusqu’au bureau n’était pas la chose la plus difficile à faire. Et pour cause, tout le monde se trouvait confortablement installé dans la Grande Salle, occupé à se bâfrer. Non en réalité le plus dur était pour maintenant : il fallait que les deux jeunes filles soient rapides pour que leur absence ne soit pas remarquée. Le cas échéant, elles n’auraient plus qu’à improviser – une option peu engageante mais à vaincre sans périls, on triomphait sans gloire, disait un valeureux auteur moldu.

Les voilà, plus vite que prévu, dans le couloir du cinquième étage. Pas un bruit, pas une présence. Tant mieux. « … Alohomora. » La porte de la salle de classe s’ouvrit facilement, ce qui rassura légèrement Eve, qui n’avait pu s’empêcher d’imaginer un imprévu pour leur compliquer la tâche. Face à la deuxième porte qui allait leur opposer davantage de résistance, la sang-mêlée chassa sa nervosité d’un souffle et déplia le vélin qu’elle donna à Mary. « Ok, tiens-moi le parchemin s’teuplé. » Une fois de plus elle récidiva, croyant un instant être en pleine scène d’action de film moldu, à ce stade fatidique plein de suspens où l’héroïne crochetait avec sa pince à cheveux le cadenas du coffre de la plus grosse banque du monde. Avec le plus de conscience possible, s’efforçant de se dépêcher tout en étant le plus fidèle possible aux indications du Maraudeur, la batteuse reproduit étape par étape les gestes nécessaires pour abattre la protection de runes qui sertissait le bureau. Et le miracle fut lorsqu’à la fin de l’incantation, une lueur dorée miroita pendant quelques secondes et qu’un déclic sonore leur souhaita la bienvenue.

« Putain ça a marché. » Le juron étouffé sortit tout seul sous la surprise d’avoir réussi depuis longtemps à défaire une protection runique posée par son propre enseignant – qui dénigrait son niveau médiocre avec force et raison. Elle était elle-même épatée de son petit prodige, et la situation avait un petit côté ironique sur lequel Eve ne pouvait néanmoins pas vraiment s’attarder, puisqu’aussitôt la porte déverrouillée, les deux Gryffondors s’engouffrèrent dans la pièce privée du professeur russe, refermant le pan de bois derrière elles.

Ca y est, elles y étaient. Eve poussa un soupir, partagée entre intimidation et adrénaline. Maintenant qu’elles avaient réussi à se glisser jusque dans l’entre du loup, les deux agnelles avaient tout intérêt à faire vite et bien. Un coup d’œil circulaire confirma cependant les craintes de départ de la blonde : il y avait un milliard d’endroits à fouiller, des centaines de possibilités à explorer et rien qui ne leur donnait clairement de direction à privilégier. Le silence légèrement tendu qui régnait dans la pièce semblait contagieux ; Eve resta même pendant quelques secondes bras ballants, plantée face au bureau immense qu’il leur fallait décortiquer. Ce fut un croassement sinistre et étouffé – mais qui fit son petit effet – qui réveilla la jeune fille, manquant de lui faire craindre qu’un système d’alarme quelconque s’était déclenché à leur intrusion. Mais non. Ca n’était qu’un stupide corbeau planté à la fenêtre. Crétin. L'oiseau s'envola la seconde suivant, disparaissant de sa vue. La jeune fille se détourna de la lucarne, retroussant ses manches tandis qu’elle venait de choisir d’investiguer les tiroirs du bureau de l’enseignant de runes, baguette en main. « Voyons voir ce que tu nous caches, Silaïev. » Quelque chose lui soufflait que cette soirée allait être riche en péripéties.


fiche by laxy


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