Devil may care - Augusta Greengrass

Augusta excelle en duel, son agilité et sa capacité à garder son sang-froid aidant énormément. Elle est également très bonne en potion, lorsqu'elle en concocte une il ne faut surtout pas la déranger. Elle entre dans une sorte de transe qui la calme et sa seule préoccupation devient son chaudron -  Elle est par contre nulle en DCFM - Est très protectrice envers ceux qu'elle aime et les défendra contre tout et n'importe qui - Rancunière, elle oublie difficilement et se venge souvent –  Dévouée, elle se donne corps et âme lorsque quelque chose l'importe – Lorsqu’elle aime c’est de tout son cœur. Même chose lorsqu’elle déteste… - Naturellement sociable, elle l’est encore plus lorsqu’elle y gagne quelque chose –Superficielle et matérialiste, elle fait très attention à l’apparence, la réputation et aux biens matériels – Est très charismatique, elle donne parfois l’image d’un ange aux professeurs comme Slughorn par exemple – Son père étant membre du Magenmagot, il ne peut se permettre aucune réflexion pro sang-pur. Cela ne l'empêche pas de répéter encore et encore à la maison ses pensées politiques – Augusta pense pareil, les né-moldus ne devraient pas exister et les sorciers de sang-pur sont clairement supérieurs -  Intègre, elle respecte ses valeurs et ses principes – Vantarde, snob et hautaine, elle n’est pas appréciée de tous - A de longs cheveux qui s'assombrissent en hiver et blondisse en été - A des tâches de rousseurs en été - A très peur des rats, même si c'est complètement absurde - A un chat nommé Tutu dont elle est folle - Elle aime beaucoup les chats et en général c'est réciproque, elle arrive à apprivoiser les plus sauvages - Adore que les choses soient bien rangées, laissez quelque chose traîner dans le dortoir et c’est une déclaration de guerre - Est très sélective envers son entourage - Très perfectionniste – Exigeante envers les autres – Capricieuse, elle doit toujours avoir ce qu’elle veut  – Fière – Orgueilleuse, elle se cache souvent pour ne pas mal paraître - Sa passion est la danse classique, bien qu'elle aime danser en général -  Danse souvent dans la salle sur demande ou les salles de classe vides - A les pieds complètement saccagés, faute aux pointes- Passionnée dans tout ce qu’elle entreprend -Fan de musique classique, même si elle adore tout autant le rock - On lui dit souvent de sourire plus, mais elle n'y fait pas attention. Un sourire doit se mériter -  Se lève parfois à 5h du matin pour faire du sport - Est une lève-tôt, elle termine parfois ses devoirs le matin et adore le lever du soleil – Depuis que sa mère lui a interdit le Quidditch elle s’entraîne secrètement. Elle lâche un vif d’or et essaie de l’attraper, lance des souaffles ou frappe des cognards pour se défouler. Il lui arrive également de simplement faire des tours de terrain en balais - Sportive, elle adore bouger – Arrogante –Ambitieuse et déterminée, elle vise toujours le plus haut possible et se donne les moyens pour réussir, peu importe s’ils sont déloyaux – Compétitive, elle aime se mesurer aux autres et être la meilleure - Minutieuse, elle fait tout étape par étape – A du mal à faire entièrement confiance aux autres –Séductrice, elle aime bien flirter avec les garçons – Sarcastique - Il arrive à Augusta de fumer parce que ça fait cool, de boire dans des soirées, de se retrouver à danser de façon non-appropriée, de se montrer impolie et impertinente envers ceux qui ne le méritent pas… Ça ne fait pas d'elle une mal élevée, simplement une adolescente.

17 avril 1960

Deux enfants naquirent dans la famille Greengrass ce jour-là. Le premier, Aurélius Greengrass, fit le bonheur de ses parents. Ce serait un autre petit garçon qui pourrait transmettre leur nom. La deuxième à trois minutes d'intervalle, fut Augusta Greengrass. Sa mère n'en fut que contente, il lui fallait bien une fille. Son père quant à lui aurait préféré un autre garçon, mais grâce à la joie d'en avoir déjà deux il n'en fit pas un drame. Bien que les deux jumeaux aient le même âge, la différence entre le premier et la seconde serait toujours palpable. Aurélius serait mature, Augusta serait moins responsable. Lui serait indépendant, elle aurait de la difficulté à se détacher. Néanmoins, tous les deux tueraient pour l'autre, mourraient pour l'autre et seraient très protecteurs.

9 décembre 1966

« Dos plus droit Augusta, plus de grâce, plus de douceur ! On dirait le vilain petit canard. » Ricana sa professeure de danse, Madame Deschênes. Bien qu'elle soit de sang-pur, elle connaissait cette histoire alors qu'Augusta, 5 ans, n'avait aucune idée de ce qu'elle racontait. « Sois un cygne Augusta, majestueuse et gracieuse comme un cygne. À moins bien sûr que tu ne préfères être un canard. » Elle écarquilla des yeux en faisant non de la tête. Grâce au ton de dégoût de son enseignante, elle comprit qu’elle eut la bonne réaction. Elle voulait être un cygne elle aussi, belle et parfaite, comme un cygne. « C'est ce que je pensais. Pourtant tu agis comme tel Augusta, si tu continues tu seras laide et maladroite. Maintenant tu reprends du début en te tenant bien droite. » Était-il humain de traiter ainsi une petite de 5 ans ? Surement pas. Augusta pleurait souvent à la sortie de ses cours. Curieusement, au fil du temps une passion pour la danse classique se développa. Chaque critique la poussait à se surpasser. Le ballet était un sport sans répit, laissant toujours place à l'amélioration. Puis lorsqu'elle dansait, elle se sentait dans un autre monde. Son esprit se vidait totalement. La danse classique fut sans aucun doute ce qui développa son goût de la perfection, de la constante amélioration ainsi que du travail. Alors bien qu'au départ les critiques l'affectaient énormément, elle n'en sortit qu'endurci. La petite Augusta reprit du début sa danse, en faisant très attention à être comme il faut cette fois-ci.

11 juin 1968

Aurélius et Augusta étaient blottis l'un contre l'autre dans le lit d'Aurélius. On voyait déjà la différence entre le plus vieux et la plus jeune. Lorsque Augusta avait peur elle se réfugiait dans le lit de son jumeau alors que lui... Se cachait sous ses couvertures et restait seul. Enfin, il ne restait jamais seul bien longtemps puisque Augusta venait toujours le rejoindre, qu'elle ait peur ou pas. Ça dérangeait leurs parents qui répétaient que ce n'était pas la place qui manquait. Pourtant, les deux dormaient mieux en la présence de l'autre, à la façon d'une peluche pour un autre enfant. Sauf que ce soir, aucun des deux n'arrivait à fermer l'œil. Leur père était sorti avec des amis et ils savaient tous les deux ce que ça signifiait. Il reviendrait saoul, un terme que leur grand frère leur avait appris, et lorsqu'il était saoul ce n'était pas beau à voir. Lorsqu'il l'était en présence d'autrui c'était drôle, il faisait des blagues et riait beaucoup. Sauf que dans la froideur de leur maison, c'était autre chose... La routine voulait qu'il les tire du lit, mette tous leurs jouets sur le tapis et les oblige à tout remettre en ordre en deux minutes. Bien sûr, ils n'y arrivaient jamais et ensuite il les frappait, trop saoul pour lancer le moindre sort. Elle ne savait pas si sa mère était au courant, mais elle devait bien entendre tout le vacarme. Augusta se dit avec le temps qu'elle restait probablement dans sa chambre de peur de ce qui pouvait lui arriver si elle s'interposait. Elle ne disait jamais rien d'ailleurs, ni quand leur père leur lançait un mauvais sort pour avoir fait un dégât, répondu incorrectement à une question ou mal fait leurs lits... Sa mère ne s’interposait jamais. Augusta venait à se dire que les actions de son père étaient normales. Elle n'agissait pas comme il fallait, il était normal qu'il la punisse. Après tout, elle connaissait un ou deux enfants qui vivaient pire qu'elle. C'était normal, mais ça ne l'empêchait pas d'avoir terriblement peur de son père. La porte d'entrée claqua. Elle se blottit un peu plus contre son frère alors que celui-ci mit les couvertures par-dessus leur tête, comme si ça pouvait les protéger du monde entier.

1er septembre 1970

Augusta, 11 ans, se dirigea avec un énorme sourire vers la table des Serpents. On venait de la répartir dans la meilleure maison au monde. Elle serra les mains qu'on lui tendit et s'assit aux côtés de son grand frère. C'était maintenant le tour d'Aurélius... Il ne pouvait être placé ailleurs qu'à Serpentard, non ? Ils étaient jumeaux, on ne pouvait pas les séparer. En plus leur famille au grand complet y avait été. Effectivement, le Choixpeau donna son verdict. Serpentard ! Elle le savait depuis le début. Elle lui fit une place à côté d'elle lorsqu'il la rejoignit, lui souriant de toutes ses dents. Elle n'avait jamais été aussi heureuse, même pas lorsque Madame Deschênes lui avait dit pour la première fois qu’elle faisait du bon travail. Elle se sentait à sa place, comme si la table des verts et argents avait été l’endroit qui lui était destiné dès le début. Elle se sentait chez elle. Son grand frère s’occupa de leur présenter tous ceux qu’il y avait à connaitre. À la fin de la soirée, couchée dans son lit à écouter les clapotis de l’eau et des étoiles plein les yeux, elle se rappela quelque chose qu’avait dit un des élèves. « À Serpentard on est une famille» Elle ne pouvait qu'espérer que ça se révèle être vrai.

12 novembre 1977

5h du matin
Le bip agressant du réveille-matin d'Augusta retentit dans le dortoir des filles. Ses camarades ne s'en rendirent même pas compte, surement une question d'habitude après 7 ans de cohabitation. Elle par contre, avait les yeux grands ouverts. Elle l'éteignit, se frotta les yeux puis poussa ses couvertures du pied. Elle se leva puis fit son lit avec application avant toute chose. Il ne devait y avoir aucun pli de travers. Une vieille habitude de son enfance. Une fois que ce fut fait, elle troqua son pyjama qu'elle plia soigneusement contre une tenue de sport, enfila ses souliers de course, se fit une queue de cheval tout en mangeant rapidement une pomme puis se brossa les dents. Une fois sa routine effectuée, elle se glissa à l'extérieur du dortoir sur la pointe des pieds.

6h00
Augusta courrait depuis 30 minutes déjà, peut-être plus. Elle courrait, courrait et courrait à en perdre haleine. Ses poumons tentaient de reprendre leur souffle, ses muscles la brûlaient, mais elle ne s'arrêtait pas. Elle entreprit une dernière accélération, sentant son cœur battre à tout rompre. Sa mère lui avait interdit le Quidditch, décrétant que ce n'était pas convenable pour une demoiselle de jouer à un sport aussi agressif. Elle avait banni le vol à balais par la même occasion. Augusta se dit, que de toute façon lorsque le vent sifflait dans ses oreilles, frappait son visage, s'engouffrait dans ses cheveux, lorsque son souffle se faisait court, lorsqu'elle courrait tellement vite qu'elle avait l'impression que ses pieds ne touchaient plus le sol, elle volait, elle jurerait qu’elle volait. Sa mère ne savait pas non plus qu’elle continuait à s’entraîner au Quidditch en secret. Elle aimait bien trop le sport pour arrêter. Finissant son parcours, Augusta se mit à ralentir jusqu'à s'arrêter. Elle fit quelques pas de marche, surtout pour trouver son arbre. Son arbre, parce qu'elle aurait chassé n'importe qui se trouvant là. Plus jeune, elle grimpait jusqu’au sommet pour voir le lever du soleil ou être seule. Elle le faisait encore pour lire, avoir quelques instants de tranquillité ou se lamenter sur son sort les mauvais jours. Aujourd'hui toutefois, elle se contenta de s'adosser au tronc, en s'assoyant sur l'herbe mouillée de la rosée. Elle prit de grande respiration pour se calmer tout en regardant le lever du soleil. Elle ferma les yeux quelques instants, en souriant. Elle était détendue, calme, sereine… S'il y avait un moment de la journée qu'elle chérissait par-dessus tout, c'était celui-ci.

12h
En plein milieu de sa journée de classe, Augusta ne ressemblait plus en rien à la jeune fille du lac de ce matin-là. Au revoir les mèches de travers, la sueur et les sourires. Ses longs cheveux blonds tombaient parfaitement dans son dos et son visage était désormais recouvert de maquillage. Un peu de poudre ici pour cacher ses rougeurs et ses cernes, du mascara par là pour agrandir ses yeux, du baume à lèvres pour éviter ses lèvres d'être sèche… S'il y avait bien quelque chose en commun avec l'Augusta de ce matin et celle de la journée, c'était qu'elles étaient toutes les deux dans leur élément. C'était certes différent, le bonheur que lui procurait le sport était pur et simple alors que celui de la popularité était malsain, mais c'était du bonheur tout de même. Entourée de ses amis les plus chers, elle faisait peur aux plus jeunes, se faisait jalouser et attirait les regards que ce soit en mal ou en bien. Pour rajouter à son bonheur, elle était au sommet de la hiérarchie. Elle ne régnait certes pas seule, mais elle régnait tout de même et pouvait facilement faire des efforts pour se rendre au top du top. Vraiment, ainsi c'était parfait, absolument parfait.