Song of sorrow
NOM ▲ Aubier
PRENOM ▲ Frédéric
ÂGE ▲ 19 ans
DATE ET LIEU DE NAISSANCE ▲ 17 juillet, Paris
SANG ▲ Français & Sang Pur
MAISON ▲ Poufsouffle
STATUT MARITAL ▲ Célibataire
CRÉDITS ▲ fiche par AMIANTE
Il appartenait à la maison Beaufort, celle qui regroupaient le plus d'élèves, et par conséquent les plus insignifiants et les moins particuliers. Il s'y attendait, il n'en a pas donc pas été déçu - au contraire de son père qui aurait apprécié le voir Angevin comme lui-même.
▲ Il avait de bons résultats, voire très bons, mais n'a jamais éprouvé un réel sentiment d'excitation particulier pour la plupart de ses cours. Il ne les subissait pas pour autant, il était plutôt résigné et les suivait sans broncher.
▲ Frédéric a toujours été comme cela : accepter ce qui lui arrivait sans faire de vague ni se plaindre. Du stoïcisme en quelque sorte. Son père lui disait qu'il n'aimait pas les pleurnichards, et que les personnes de ce type ne faisaient jamais rien de grand.
▲ Très docile, il n'a jamais remis la parole de son père en doute, même lors de son adolescence. Pour être exact, il n'a pas eu de réelle crise d'adolescence, avec une revendication de liberté et un sentiment d'incompréhension - ou du moins, s'il a ressenti pareils sentiments, il les a profondément intériorisé.
▲ Sans pour autant être extraverti, il est extrêmement sympathique une fois que la glace semble être brisée entre un inconnu et lui. Il a énormément de mal à faire le premier pas ou à commencer une discussion. Cependant, une fois que la personne a cessé de lui être étrangère, sans pour autant lui accorder son entière et absolue confiance ou à la considérer comme une amie, il a un mal terrible à lui dire non.
▲ Sa première manifestation magique n'était liée ni à la tristesse, ni à la colère. Ca s'était produit, incidemment et sans raison apparente. Il avait ainsi fêlé un miroir mais ce qui l'avait le plus marqué était que, malgré cette détériorisation, il ne fut pas puni.
▲ Il a l'air de quelqu'un de blasé, n'éprouvant d'enthousiasme pour rien et n'ayant aucune passion. Il a conscience de ça et essaie de donner une image un peu plus vive de lui. Ainsi, il s'essaie à diverses activités, même si ces lubies ne durent jamais bien longtemps. Il a l'impression de ne rien avoir vécu - et en réalité c'est plutôt la vérité. Il essaie de s'émanciper un maximum dans cette dernière année, mais les événements dans la précédente, en plus du carcan de son éducation, ne l'aident pas beaucoup.
▲ Il est 90% du temps angoissé, stressé, inquiet, anxieux, perplexe. Et ce par rapport à tout : envers lui-même, ses potentielles erreurs, envers les autres, leur possible jugement. Il prend des potions tranquillisantes à petites doses (doses augmentées depuis ses semaines passées à son rétablissement). Il devrait bientôt arrêter, mais il ne le peut. Il a l'impression de ne dormir bien que grâce à ça.
▲ Il a une tendance à la mélancolie, et se dit que c'était mieux avant, quand il n'avait pas encore à se soucier d'un tas de problèmes. La vérité c'est qu'il ne se souvient guère en détails de son enfance et s'en fait une projection idéalisée. Très jeune il était déjà fort accablé par tout et par rien.
▲ Il a toujours eu quelques soucis de mémoire défaillante, qui ne font que s'amplifier depuis l'année passée. On lui a dit que ce n'était que passager...
▲ Pleurer lui fait mal. Il a donc mal souvent.
Que pense votre personnage de la coalition entre Poudlard / Beauxbâtons / Durmstrang ? Frédéric lui-même n'en pense pas grand-chose. Il s'efforce juste de partager l'avis que son père a sur la question : oui, c'est une bonne chose, mieux que rien évidemment, mais de là à dire que cette fameuse coalition aura un impact décisif dans la lutte contre les forces des ténèbres, cela reste à voir. Personne n'a encore le recul nécessaire pour prophétiser la réussite ou l'échec du système.
Poudlard est-il toujours pour vous "l'endroit le plus sûr de toute la Grande-Bretagne" ? Quel endroit, en Grande-Bretagne qui plus est, peut encore se targuer d'être "le plus sûr" ? Poudlard a certes des défenses et un cadre plus propices à le rendre sécurisé, mais Frédéric se sentirait bien plus à l'aise dans sa France natale - et encore, il regrette qu'elle ne soit pas complètement repliée sur elle-même. Ainsi, il aurait eu la totale impression que la menace était lointaine et donc quasiment inexistante.
Quel sont les plans de votre personnage quant à son futur ? A-t-il une vocation, ou souhaite-t-il attendre de voir où Merlin l'emmènera ? Frédéric n'a pas de plan d'avenir personnel. Il fera ce que son père aura jugé bon qu'il fasse, c'est-à-dire sûrement travailler au Ministère, ou dans la paperasse importante. Son père ne l'a encore jamais vraiment formulé à haute voix, mais Frédéric voit de loin l'affaire venir. Pour éviter d'en souffrir, il ne pense pas à ses envies, ni au domaine dans lequel il pourrait se développer et s'épanouir. Il aspire, quitte à ne pouvoir réaliser aucun projet personnel, à ne pas pâtir de la situation en renonçant à ses rêves. Par conséquent, il n'en fait aucun.
Qu'a-t-il pensé de son expérience dans l'école où il a été reçu au cours de l'année précédente ? Ce fut un cauchemar épouvantable. Ce qui se déroula à Durmstrang, Frédéric ne l'a dit à personne, et lui-même ne se souvient pas réellement de cette mésaventure (joli petit euphémisme), un sortilège d'amnésie lui ayant été promulgué pour apaiser ses tourments. Cependant, les dommages psychiques demeuraient. La chose fut néanmoins suffisamment grave pour que le Français tente de mettre fin à ses jours, désabusé et à bout de tout, tant moralement que physiquement. Son plan fut contrecarré, Frédéric fut rapatrié prématurément en ayant la ferme intention de ne plus jamais quitter la France. C'était son compter sur son père qui entra en négociation avec de grosses têtes pour redonner une opportunité à son fils de vivre une année à l'étranger, quitte à redoubler sa septième. Au désespoir de Frédéric, il eut gain de cause et fut envoyé à Poudlard.
Pourquoi votre personnage a-t-il décidé de faire partie de la délégation que son école envoyait vers Poudlard ? Qu'est-ce qui a motivé son choix à partir, et qu'attend-il de cette année à Pouillard ? C'est son père qui a insisté pour qu'il participe. Insister, obliger, du pareil au même. Comme d'habitude, Frédéric n'avait pu qu'accepter. Aucune motivation ne le poussait spécialement. Il aimait la France, s'accommodait fort bien de son école de magie, mais n'avait jamais pu lutter contre l'autorité paternelle. Il n'avait aucune attente particulière par rapport à ce voyage, il pensait juste à se faire discret, suivre les cours de manière habituelle et espérer que le temps passe vite. Par conséquent, il avait bien travaillé, avec encore plus d'acharnement que jamais, avait été sélectionné pour rejoindre l'école de Durmstrang, la délégation pour Poudlard étant déjà complète. Il s'envola donc pour le Grand Nord... dans un premier temps du moins - voir supra.