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 Notre sang est notre privilège. Ne le gâche pas...

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MessageSujet: Notre sang est notre privilège. Ne le gâche pas...   Notre sang est notre privilège. Ne le gâche pas... EmptyLun 8 Aoû - 12:50



« Es-tu en train de nous décevoir ? »

On ne te demande pas de réfléchir mais de suivre tes aînés et faire honneur à ton nom. Suivre les coutumes, affirmer ta position de sang-pur et mettre plus bas que terre tes inférieurs. Le mal est tentant et facilement atteignable mais elle est la voie des lâches. Suis ton destin, embrasse le bien que fait nos idéaux et glorifie notre sang.



Si je pouvais avoir une autre faiblesse que mon maître lui-même, elle serait bien ma famille. J’étais dangereuse mais malgré mes folies et mes élans impulsifs et meurtriers, ma famille m’était chère et je ne supportai pas qu’un de nos membres nous trahissent. Alors quand Andromeda avait décidé d’épouser en secret un sang-de-bourbe, ça avait été un réel coup de massue pour notre famille. Ni mon père, ni Narcissa, ni moi nous y attendions. Qu’était-il arrivé à notre sœur pour nous trahir à ce point au nom d’une notion abjecte : l’amour ? Elle était une faiblesse pour les roturiers, un anéantissement des grandes familles. Tout homme ou toute femme qui s’y est laissé prendre dans de mauvaises conditions a fini par en souffrir et chuter, voir même être renié. Si ma sœur avait décidé de tourner le dos à sa famille pour un concept qui me dépassait, j’avais craint que Narcissa prenne la même voix par la suite, étant si proche d’Andromeda dans notre jeunesse. Celle-ci fut pourtant autant outrée de l’attitude de notre sœur que moi. Rassurée sur ce point, j’espérai que ça ne donne cependant pas des idées à Narcissa. Mon père décida finalement de la fiancer à Malefoy et elle sembla s’en contenter comme j’ai fini par accepter mes propres fiançailles. Mon père avait le don de trouver un époux à la hauteur de notre tempérament. Rodolphus était suffisamment fort pour me faire face et Lucius suffisamment arrogant et bien placé dans la société pour relever le défi de suffire à ma sœur qui avait des tempéraments de princesse. Cependant si ma sœur semblait suivre mes pas sans pour autant embrasser la foi du Lord de la même façon que moi, vint alors une nouvelle trahison chez les Black : Sirius. Ce chien galeux a cédé lui aussi à la tentation d’un monde plus malfamé, faisant honte à notre famille à sa fuite. Si beaucoup s’amusèrent des abandons dans notre famille, je dus relever notre réputation, mon père et ma tante impuissants face à la situation. Ils s’étaient contentés de les renier et les bannir là où la mort aurait été une sentence bien plus acceptable. Ne pouvant cependant que me plier à mes aînés, je me battis pour faire taire les langues de vipères sur notre nom. Je savais cependant que nous ne pourrions pas nous permettre un nouvel échec. Des Black ne restaient que Narcissa, Regulus et moi. Autrement dit, il ne restait qu’un héritier pour perpétuer le nom. Une certaine pression venait donc de retomber sur les épaules de Regulus. Je savais ce qu’il vivait dans un certain sens. J’étais l’aînée de ma propre fratrie. J’avais été élevé comme une héritière en l’absence d’un fils. Je savais aussi la pression de devoir fournir plus tard un héritier. Rodolphus n’avait jamais évoqué le sujet jusqu’à il y a deux semaines. Depuis, le sujet devenait par ironie notre faiblesse par divers désaccord. Je refusais ce qu’il désirait préférant trouver un moyen de laisser à Rabastan le soin d’une telle pression. A Azkaban, la situation était cependant délicate et ne dissuadait pas Rodolphus, bien au contraire. J’avais donc dû faire face à un choix : Soit je rajoutai une certaine pression à Regulus et nous irions tous droit dans le mur, soit étrangement venant de ma part, je restai compatissante et présente pour lui. Regulus n’était pas lâche mais il avait des tendances à ne supporter la pression. Je n’étais pas idiote, si ma tante continuait ainsi avec son unique fils, nous risquions une nouvelle catastrophe. Voulant me faire confidente, je m’étais donc rapprochée de Regulus depuis le départ de Sirius. Cependant je restai moi et quand j’entendais par inadvertance que mon cher petit cousin fricoté – sans mauvais jeu de mot… je l’espère – avec l’ennemi, j’avais de quoi perdre patience et mon calme…
C’est ainsi qu’en entendant que Regulus commençait à se rapprocher des amis de ma vermine de cousin, je ne sus rester sans rien faire. Envoyant une missive à Regulus, elle ne comportait que quelques mots « Rendez-vous aux Trois-Balais, 17H, samedi prochain. Bellatrix. » Certes… Il y avait plus sympathique mais si je prenais le temps de rajouter quelques chose, je savais que ma lettre finirait par prendre des proportions si énormes que je pourrai même, par énervement et avant l’heure, empoisonner le papier pour paralyser mon cousin trois jours, que ça lui serve de leçon de me décevoir. Je sus cependant me tenir et simplement lui rédiger ces mots qui étaient peut-être cependant trop révélateur de ma colère. Après tout, j’avais toujours pris soin de lui demander le résumé de ses journées, de comment se passe Poudlard ou simplement de lui affirmer être présente s’il eut besoin de quoi que ce soit. Il devrait pourtant se contenter de cela et être ponctuel s’il ne voulait pas aggraver son cas.
Ainsi donc je me retrouvai en ce fameux samedi (la veille de mon courrier, précisons-le) à 14H pile – je suis une femme ponctuelle – à franchir les portes des trois balais avec une dignité qui insufflait le respect. Il y eut bien ce brouhahaha, sans cesser, qui s’affaiblit un instant à mon arrivée mais le serveur arriva vers moi, dissipant tout malaise ou tension pour me proposer une table. Cependant j’aperçus Regulus, qui était ponctuel – il valait mieux pour son matricule –, assis à une table. Je fis un signe de table au serveur que je traitai littéralement, par mon attitude physique, comme mon inférieur. Ce type était obligé de travailler pour subvenir à ses besoins. Il était donc inférieur, surtout avec le statut de serveur. Il ne devait d’ailleurs être qu’un sang-de-bourbe. Là était leur place de toute façon, nous servir. Quoi qu’il en fut, je vins à la table où était Regulus et j’attendis qu’il se lève par respect, si tenté qu’il ne soit pas figé sur sa chaise tel un trouillard ? Je ne savais plus trop encore si mon très cher cousin avait décidé d’être un homme ou restait encore un pauvre petit puceau qui se ferait sur son froc au moindre de mes regards assassins. Allez savoir… Qu’importait, du moment qu’il ne nous faisait pas trop honte. Après tout Regulus n’était pas aussi mauviette dans mes souvenirs mais peut-être me faisais-je une idée supérieure et idéale à la réalité. Allez savoir.
Je finis par poser mes deux mains sur la table une fois assise et je le regardai droit dans les yeux. Un silence s’installa sur cette table alors que le serveur attendait nos commandes.
« Un jus d’hydromel, serveur. » dis-je froidement.
Je laissai mon cousin commander avant de voir le serveur partir. La tension était palpable et je le fixai en silence lourde de sous-entendus oppressants. Le silence, chez moi, était plus redoutable que tous les mots cinglants. J’avais le regard froid de mon père, meurtrier de mon maître et peut-être un brin imprévisible dû à ma personnalité. Quand le serveur revint avec nos commandes, je n’avais toujours pas ouvert la bouche, ni pour un bonjour, ni pour rien d’autres. Je le laissai méditer – ou psychoter ? – dans sa tête sans une once de parole. Une fois le verre posé sur la table, je bougeai enfin pour prendre ma baguette et la poser lentement sur la table avec un sourire glacial. Je pris alors mon verre en croisant les jambes. Je bus une longue gorgée, appréciant le nectar entre mes lèvres, sur ma langue et enfin mon palais. Là, fixant mon cousin, je lui dis alors avec des mots pesés et choisis :
« Comment se portent tes amis, dis-moi Regulus… »
On ne pouvait pas faire plus gros sous-entendu alors que je pris une nouvelle gorgée. Je lui aurai sous-entendu un « je suis au courant » que ça aurait exactement pareil. Ainsi il savait la raison de ma venue. Je restais cependant bien calme quand on s’imaginait la colère avec laquelle j’étais capable d’agir. Je ressemblais parfois beaucoup à Walburga Black dans mes impulsivités mais c’était généralement un trait des femmes Black. J’attendais donc sagement une réponse… Crois-moi, me voir aussi calme était véritablement mauvais signe et Regulus était l’une des rares personnes à le savoir parfaitement.

Code by Sleepy
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6ème année ϟ Attrapeur
Regulus A. Black
Regulus A. Black

Crédit : Almilozee
Points : 0
Hiboux : 224
Multi-compte(s) : Xin Chenxi Huan
Age : 25
Particularité : serpoufaigle refoulé


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MessageSujet: Re: Notre sang est notre privilège. Ne le gâche pas...   Notre sang est notre privilège. Ne le gâche pas... EmptySam 27 Aoû - 22:55




blood's calling
feat. Bellatrix Lestrange

« laissez les enfants grandir, avant qu'ils nous ressemblent. »

Après avoir pris soin de t'excuser mille fois auprès d'Anatoli après n'avoir pu lui faire autre chose que faux-bond, et pour une raison dont tu te serais volontiers passé, mais dont il ne devait rien savoir, ayant passé l'accord silencieux de ne rien vous dire de ce qui pouvait arriver hors de Poudlard pour que cela ne risque jamais d'arriver malencontreusement au cœur d'une conversation maintenue avec force et résistance sur de tout autres sujets, et malgré l'importante précipitation des événements pour ta part, chose dont tu n'étais silencieusement pas peu fier. Anatoli t'avait fait de toute façon signifié clairement son opinion sur ce qui se rapportait de près ou de loin aux politiques familiales, pour que tu fasses le choix – judicieux si l'on te demandait – de ne jamais l'insupporter sur ce sujet.

C'est donc en prétextant un rendez-vous sans ne rien dire de ce dont il pourrait éventuellement relever que tu t'éclipsas de l'établissement de magie avec une large demi-heure d'avance à celui-ci, prenant précautionneusement le soin de ne jamais arriver en retard ; si ordinairement tu souffrirais seulement de remontrances acerbes sur l'honneur quant à soi-même et le respect d'autrui, tu n'étais jamais sûr de ce qui arriverait si tu manquais à tes engagements auprès de Bellatrix, et bien que tu l'aimais profondément tu lui reconnaissais cependant une certaine absence de gestion de ses colères, que tu savais assez spectaculaires pour les avoir connu depuis seize ans, et ayant pris l'habitude avec la plus jeune de tes cousines de la temporiser le plus possible ; Alphard avait déjà évoqué à ce titre un tempérament propre à l'aîné de la fratrie, comportement qui se retrouvait particulièrement chez tous les Black que tu avais pu connaître, et qui au nom d'une possibilité d'hériter du nom familial avaient été encouragés à parler selon leur volonté, quitte à même contredire des ordres, comme l'histoire récente venait de le prouver une nouvelle fois.

Tu t'étais hâté de te rendre aux Trois Balais pour être sûr de pouvoir disposer d'un assez bon emplacement pour elle et toi, choisissant consciencieusement une table à l'abri des regards indiscrets et des allées et venues des habitués bruyants et des étudiants euphoriques à l'idée d'échapper au contrôle parental pour quelques heures. Bellatrix, précisément à l'heure comme elle l'avait à ta connaissance toujours été, ne tarda pas à pousser la porte de la petite auberge et à gratifier tous les sorciers à l'intérieur d'un œil moqueur et condescendant avant de finir par te trouver et se diriger vers toi d'une démarche qui en disait long sur son humeur. Deux éventualités s'offraient à toi ; soit elle était tout simplement en colère contre la terre entière, soit tu y étais pour quelque chose. Et à ta grande malchance, - car tu ne voyais pas ce que tu aurais pu faire de mal ces derniers temps – selon le regard que tu ne connaissais que trop pour le l'avoir rencontré aussi chez ta mère, et qui se révélait rarement de bonne augure, Bellatrix étant décidément en voie de lui ressembler le plus possible, tu te trouvais être la future cible choisie de la crise de nerfs à venir, malgré ce que ses manières délicates et son sourire silencieux semblaient vouloir dire.

« Un café, s'il vous plaît. » demandas-tu d'un tout autre ton qu'elle, mettant en lumière vos différences de caractère , bien qu'aucune personne n'avait un jour semblé en douter. Pour affronter l'orage sourd qui menaçait, il t'en faudra un grand, et fort.

Ce fut bien entendu au prix d'une attente interminable qu'elle marqua ses premiers mots d'un ton doucereux qui se hisserait sans aucun doute un jour au niveau de sa tante. Tu te doutas immédiatement de combien elle se fichait de ton avis sur la santé de tes amis qu'elle connaissait pour la plupart, et nota avec la même rapidité l'ironie réelle de son message, en ayant cependant du mal à découvrir la raison de celui-ci, laquelle vint seulement après instants de non compréhension pour le moins sincère. Ta présence auprès de Parrish n'était requise qu'assez peu souvent et une grande majorité du temps contre ton gré, dont tu communiquais ton opposition à ses côtés assez significativement pour qu'elle soit notable. Tu avais aussi rencontré McKinnon récemment, mais n'aviez heureusement pour Anatoli rencontré personne qui aurait pu trouver important de le rapporter, et cela n'intéresserait jamais ton aînée au point de se déplacer pour t'en parler. Passant néanmoins toutes les personnes que tu avais fréquentées depuis la rentrée dans ton esprit pour s'assurer de ne pas te tromper sur la personne, – chose qui s'avérerait pire que tout – tu dus te rendre à l'évidence ; il n'y avait que Remus qui en tant que  "Maraudeur" de la même équipe autoproclamée, membre de la même promotion que ton frère aîné et Gryffondor de son état, revendiqué à très juste titre par tout Poudlard comme se trouvant être un des meilleurs amis de celui-ci avant d'être le tien. Oh, Merlin...

Expirant discrètement et désormais conscient que chacun de tes gestes auraient toute leur importance, tu posas délicatement ton café encore chaud au centre de la table pour accorder toute son attention à ta cousine venue te demander des comptes, et réunis tout ton courage pour planter du mieux possible ton regard dans le sien, – la moindre tentative de fuite de celui-ci, pour avoir été tentée lorsque tu avais été assez petit pour oser croire naïvement à son efficacité, ne ferait que précipiter les choses vers la fin.

« Nous partageons seulement quelques cours ensemble Bella, rien de plus. » tentas-tu d'une voix apaisante, agissant comme si celle-ci avait seulement besoin d'être rassuré, et le croyant. Selon toi, Bellatrix n'était pas une mauvaise personne, elle avait seulement besoin d'être pardonnée plus souvent. Et si tu ignorais quelquefois les raisons de ses actions, cela ne voulait pas dire qu'il n'y avait pas de raisonnement derrière, et ta cousine voulait faire au mieux, quitte à laisser derrière elle à d'autres le soin d'apaiser les tensions.

by NYXBANANA


Héhé ♥:
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