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 [FLASHBACK] « Let's get down to business » || Monique & Zéphyr

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I. Zéphyr Aït-Malek
I. Zéphyr Aït-Malek

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MessageSujet: [FLASHBACK] « Let's get down to business » || Monique & Zéphyr   [FLASHBACK] « Let's get down to business » || Monique & Zéphyr EmptySam 30 Avr - 13:33

deal or no deal


Monique Strout recevrait, vers neuf-heure du matin le 29 Août, la visite d'un patronus à l'apparence d'un poisson rouge, qui distribuerait plus ou moins le message suivant, doté de la voix d'un certain Berlioz :

« Salut, Strout ! Il faut absolument qu'on se voit avant la rentrée, que je te donne une liste des potions que j'aurais besoin que tu me fasses, et que toi tu me donnes une liste des ingrédients que tu auras besoin que je t'envoie une fois que tu seras au château. Je sais, je fais ça un peu au dernier moment, mais dit-moi où et quand, et je te rejoindrai sans problème, on fera ça autour d'une bière-au-beurre ! Comme tu le vois, je n'ai toujours pas de hibou, mais rien ne t'empêche de me répondre avec le tien. A très bientôt, du coup ! »

♕ ♕ ♕

Zéphyr et Monique avaient établi qu'ils se retrouveraient le lendemain après-midi au Chaudron Baveur, qui était si fréquenté à cette période de l'année que personne ne ferait vraiment attention à eux. Le jeune homme était déjà sur le Chemin de Traverse quand arriva l'heure du rendez-vous (il avait fait quelques emplettes sur l'Allée des Embrumes en début d'après-midi), il passa donc le mur qui le mènerait à l'intérieur de l'auberge juste à l'heure pour le rendez-vous. Il passa par le bar pour commander deux bières-au-beurre, après quoi il chercha une place libre où s'installer avant d'apercevoir Monique, déjà assise à une table, relativement cachée derrière l'une des multiples colonnes boisées du Chaudron Baveur. Ils y seraient tranquilles, encore un couple sirotant leur boisson après avoir acheté leurs derniers bouquins scolaires chez Fleury & Bott, se diraient les passants. La réalité était évidemment tout autre, mais personne d'autre qu'eux n'avait besoin de le savoir, n'est-ce pas ?

Monique et Zéphyr s'étaient croisés à Poudlard, mais c'était surtout en dehors de l'école qu'ils avaient appris à se connaître. Le jeune homme, alors qu'il commençait tout juste à effectuer ses petites missions pour les sangs-purs, avait été débauché par les Avery pour aller fouiller dans le passé des Strout. Rien d'étonnant n'avait été trouvé sur eux, à part leur absence du Registre des Vingt-Huit familles sacrées de sang-purs, que Zéphyr avait rapporté à ses clients. Il avait eu l'impression, en fouillant un peu, que quelque chose clochait au niveau de la grand-mère de la jeune fille, mais n'avait trouvé aucun élément pour appuyer ses doutes, il avait alors validé le statut de sang-pur auprès des futurs beaux-parents de la jeune demoiselle. Quand il avait néanmoins croisé la jeune fille chez Zonko, toute seule, l'année précédente, il n'avait pas pu s'empêcher de lui proposer un verre, prétextant qu'elle ne pouvait pas refuser au vu des informations qu'il avait sur elle. Ce n'était sûrement pas le meilleur moyen d'approche, mais quelque chose avait dit à Zéphyr que ça valait le coup d'essayer, et en effet, elle ne refusa pas. Mieux, après lui avoir confirmé qu'elle était belle et bien sang-pur – sans néanmoins que Zéphyr ait mentionné la grand-mère – elle lui proposa à son tour de l'employer, comme l'avait fait la famille de son fiancé. Ce deal s'était révélé plus que fructueux puisqu'il s'apprêtait à être renouvelé après six mois d'efficacité : depuis Poudlard, elle fabriquait pour lui des potions qu'elle lui envoyait pour qu'il les revende, ils partageaient alors équitablement les recettes et les coups de fabrication. Le garçon ne comprenait toujours pas bien pourquoi Monique se risquait à faire ça – il n'avait pas l'impression qu'elle avait besoin d'arrondir ses fins de mois – mais il préférait ne pas la questionner, espérant que leur accord dure encore longtemps.

« Bonjour mademoiselle Strout, que c'est étonnant de vous retrouver ici ! »

Le jeune homme, tout sourire, posa les bières sur la table avant de s'installer face à la jeune fille. Mine de rien, il était content de la revoir : ils s'étaient retrouvés pour la dernière fois lors de l'ultime livraison de l'année scolaire de la jeune fille, ça faisait donc maintenant plus de deux mois. Zéphyr ne savait pas bien comment, mais elle et lui avaient appris à s'apprécier malgré leurs différences, malgré le dédain qu'éprouvait la demoiselle pour les nés-moldus dont Zéphyr faisait presque parti, ayant été élevé uniquement par sa mère moldue, et malgré le mépris qu'éprouvait Zéphyr pour les personnes qui se considéraient comme supérieures à d'autres, prétextant la couleur de leur sang. Ils étaient bien utiles l'un à l'autre, et y liaient parfois l'agréable autour comme cette fois-ci d'une bière-au-beurre.

 « J'ai pris la liberté de te commander une bière-au-beurre, j'espère que ton fiancé ne m'en voudra pas ? »

Certainement la demoiselle devait-elle craindre de croiser quelqu'un qu'elle connaissait, comme le fameux Avery qui, en bon fiancé, devait se renseigner sur tous ses faits et gestes. En même temps, elle tenait l'avantage : que faisait-elle en compagnie du malfrat dont la réputation ne faisait que croître au sein de l'Allée des Embrumes ? Une affaire importante à régler ? Elle devait le savoir, ça polirait sa réputation de sang-pure, bien plus évidemment que de la trouver dans le lit d'un né-moldu. On la croirait dangereuse, on la saurait au bord de la légalité, et on la penserait en contact avec du beau monde. Zéphyr n'était pas un infréquentable sang-mêlé, bien au contraire.
Le jeune homme aimait s'amuser de la situation, malgré le fait que c'était lui qui, finalement, y risquait le plus gros. Il avait premièrement été en affaire avec les Avery, certainement ne seraient-ils donc pas ravis de le savoir traînaillant avec l'objet de leur requête. Mais Zéphyr sentait qu'il y aurait plus d'argent à la clef s'il découvrait ce que les Strout cachaient que s'il avait dit aux Avery qu'il n'avait pas trouvé la trace de la grand-mère de Monique à Poudlard. C'était bien plus intéressant pour lui d'apprendre à connaître cette famille au sang soit-disant très pur, que d'en tourner le dos et de croire aux preuves qu'il avait rapportées aux Avery. Il était donc prêt à prendre le risque de croiser Demetrius ou n'importe quel autre membre de cette famille au sang-pur au sein de cette auberge, si en échange un paquet de gallions l'attendait bien au bout du chemin.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] « Let's get down to business » || Monique & Zéphyr   [FLASHBACK] « Let's get down to business » || Monique & Zéphyr EmptyMar 7 Juin - 18:32

She take my money when I'm in need. Yeah, she's a triflin' friend indeed. Oh, she's a gold digger way over town that digs on me. (She give me money) Now I ain't sayin' she a gold digger. (When I'm in need) But she ain't messin' with no broke bro. (She give me money) Now I ain't sayin' she a gold digger. (When I'm in need) But she ain't messin' with no broke bro.
Monique retrouva l’Angleterre, Birmingham, sa maison éloignée du centre mais dont les fenêtres les plus hautes donnaient quelquefois une image précise des lumières qui éclairaient la ville lorsque la nuit tombait. Le 28 août, elle posa le pied sur le sol britannique alors que quelques secondes plus tôt elle était encore en Italie où elle avait pu profiter pleinement de sa liberté – à laquelle ses fiançailles allaient mettre fin. Le soleil avait laissé des traces pourpres sur sa peau blanche qui peinait à bronzer et sa mémoire avait laissé place à de nouveaux souvenirs. Ses parents avaient préféré les endroits de luxe et Monique était, grâce à eux, revenue les bras remplis de nouveaux vêtements et accessoires aussi chers les uns que les autres. Mais la jeune fille avait passé le plus clair de son temps sans sa famille, faisant connaissance avec le pays, ses habitants, ses parfums. Sorciers, moldus pendant ses vacances, elle s’en fichait royalement. Elle adorait le son mélodieux de l’italien qui glissait sur leur palais, elle adorait leur accent anglais quand ils essayaient de se faire comprendre, elle adorait la mer et les reflets du soleil sur l’eau, elle adorait s’arrêter dans de petits restaurants pour lire un livre et commander un café. Mais par-dessus tout, elle adorait les Italiens. Leur beauté n’était pas un mythe et ils embrassaient tellement bien qu’elle ne se lassait jamais d’eux. La Strout tombait amoureuse à chaque détour, à chaque nouvelle ville : Rome, Venise, Milan, Naples. Toutes ses cités se plaisaient à abriter des tourtereaux à longueur d’année. Alors Monique jouait les romantiques, roucoulait toute la journée dans les bras d'un bel inconnu, apprenait des mots doux en italien, se faisant quelquefois attendre ou laissant sa cible se faire désirer. L’été avait donc fait office pour la belle brune de saison des amours, loin du printemps et de ses pâquerettes, elle avait réussi à trouver un endroit qui ignorait tout d’elle et de ses engagements. Ses parents n’en savaient rien évidemment, ils lui auraient fait la morale à propos de Demetrius et elle n’avait pas envie qu’on lui rappelle que bientôt elle allait devoir se marier et bâtir une vie de famille.

Monique s’affala sur son lit, des images plein la tête. Elle s’endormit rapidement, blottie dans ses draps et rêva de gondoles et de chants d’amour. Elle se mettait elle-même à fredonner et puis elle dansait en faisant dangereusement tanguer la barque mais sans jamais tomber. « Salut, Strout ! » Elle tomba de la gondole. Non, une minute, non elle était dans sa chambre. Elle sursauta et se redressa brusquement sur son lit alors qu’elle regardait avec des yeux exorbités un poisson rouge qui s’adressait à elle et lui demandait de le rencontrer avant la rentrée. Attendez, quoi ? En reprenant peu à peu ses esprits, elle se rendit compte qu’il s’agissait de la voix de Zéphyr et que le poisson n’était autre que son patronus. Il lui proposait alors qu’ils se voient pour parler de certains détails quant au trafic de potions qu’ils avaient commencé à Poudlard il y a à peine une année. La jeune fille prit la peine de s’étirer après la disparition de l’animal puis se leva et se dirigea vers son bureau. Armée d’une plume et d’un parchemin, elle débuta sa réponse. Elle eut du mal à recommencer à écrire, sa main n’étant plus très entrainée, mais Zéphyr n’y ferait pas très attention, ce n’était pas comme écrire à un autre Sang-Pur en y mettant les formes et le style.

Salut Berlioz, merci pour ce doux réveil avec ton poisson rouge… On devrait se voir dès demain – la rentrée est pour bientôt et je ne pense pas que je pourrais sortir facilement un autre jour. Qu’est-ce que tu dirais du Chaudron Baveur ? On passera inaperçus et personne ne fera attention à nous, en plus c’est un endroit chaleureux avec de la bonne bièraubeurre. Au plaisir de te revoir, M.

Elle préférait signer avec une initiale, juste pour être plus prudente et elle envoya sa lettre avec son hibou, heureux de sortir de sa cage.

++++++++

Le rendez-vous était fixé, tout comme l’heure et Monique arriva en avance. Elle choisit de se balader un peu dans les rues du Chemin de Traverse, portant une chemise blanche légère et un jean, accompagnés d’une marguerite dans les cheveux dont elle avait coincé la tige derrière son oreille. Elle était encore sous l’influence de ses vacances et se sentait revenue à Londres beaucoup plus fraîche et libre, comme une marguerite car la plus belle de toutes les fleurs est la fleur de la liberté. Les pétales blancs lui chatouillaient quelquefois le front et des regards s’attardaient sur son abondante chevelure noire d’où perçait cette touche de couleur claire, ce contraste. Elle remarqua au bout d’un moment que l’heure de sa rencontre avec Zéphyr approchait et entra dans le Chaudron Baveur, discrètement et choisissant une place stratégique pour ne pas se faire remarquer. Elle savait que le jeune homme y penserait aussi et donc qu’il la verrait, dissimulée derrière ces colonnes. Leur première rencontre avait été spéciale : il lui avait proposé un verre, suggérant explicitement qu’il possédait des informations compromettantes à son sujet. Intéressée et quelque peu effrayée la Strout accepta cette invitation douteuse et apprit que les Avery, parents de son fiancé cherchaient à s’assurer de la pureté de son sang. Une chance pour elle que Zéphyr n’ait rien trouvé et que sa famille ait réussi à dissimuler la terrible vérité sur ses origines. De son côté, elle avait entendu des rumeurs et des histoires sur la vie de Zéphyr qui n’était pas toute rose. En temps normal, Monique aurait été totalement indifférente à la souffrance des autres, mais en lui parlant, en interceptant quelques détails de sa personnalité et en apprenant ses actions peu recommandables, elle décida de l’aider. Elle ne comprenait pas ce qui la poussait à ressentir de compassion pour Zéphyr, peut-être ce qu’elle voyait dans son regard à certains moments ? Comme s’il était brisé, fatigué, sombre. Le mépris qu’elle était supposée ressentir pour lui s’était envolé à l’instant même où elle avait appris à le connaître. Sans oublier qu’elle adorait concocter des potions, et que le côté illégal des transactions avec le surnommé Berlioz rendait les choses plus excitantes. L’argent ? Cela ne l’intéressait pas du tout mais elle comprit rapidement que le jeune homme refuserait de prendre tous les gains donc elle gardait sa part, se disant qu’elle pourrait lui être utile. De plus, mieux valait avoir Zéphyr se son côté, plutôt que contre elle, surtout si les Avery lui avaient déjà demandé ses services. L'amitié sans confiance, c'est une fleur sans parfum, elle ne savait pas si leur relation pouvait être qualifiée d’amitié, mais ils s’appréciaient même si la confiance était loin d’être totale. Monique savait que le jeune homme était intéressé par l’argent et se devait de garder son secret, elle irait jusqu’à le mettre sur de mauvaises pistes si l’occasion se présentait à elle.

Zéphyr arriva à l’heure exacte à laquelle ils devaient se rencontrer et apporta à la table deux bièraubeurres. Elle leva les yeux vers lui en souriant alors qu’il jouait l’étonné et qu’elle décidait de l’accompagner. « Bonjour Zéphyr, je ne pensais pas te voir ici non plus ! » Elle se leva alors pour déposer un baiser sur la joue du jeune homme, ne sachant pas exactement comment il régirait mais depuis le temps il devait la savoir tactile. Elle était heureuse de le revoir et ressentait encore une fois cette adrénaline caractéristique des moments passés avec lui, sachant qu’à chaque instant elle se mettait en danger. Ils s’installèrent face à face, une bièraubeurre chacun et Berlioz engagea la conversation, amenant le fiancé de la jeune fille dans leur discussion. Celle-ci prit une gorgée de la boisson alcoolisée avant de répondre sans se départir de son sourire. « S’il était jaloux je pense que tu serais sa dernière préoccupation. » Elle faisait référence à ses vacances mais pensa aussi à Evan qui était le meilleur ami de Demetrius et avec qui elle avait fait une erreur qu’ils n’étaient pas censés répéter à la rentrée. Quant à la peur de rencontrer un visage qui ne lui était pas inconnu, cela participait à l’intérêt et la dangerosité de ses actions avec Zéphyr. La vie serait bien trop ennuyeuse s’il n’y avait pas d’angoisse quelquefois. Sans oublier que sa famille serait capable de trouver une raison plausible, ils avaient bien réussi à faire croire à tout l’Angleterre qu’ils étaient de Sang-Pur. De toute façon, elle considérait qu’elle était encore libre de ses choix et que Demetrius n’avait rien à redire tant qu’elle n’était pas sa femme. Tout ce qu’elle lui devait pour l’instant était d’assurer le statut de son sang. Sa réputation de fêtarde et de croqueuse d’homme la précédait déjà et cela ne semblait pas l’embêter, donc elle ne voyait aucun problème. « Mais ne t’inquiète pas si on le rencontre et qu’il s’en prend toi, je te protégerai. » Elle lui fit un clin d’œil pour lui signifier qu’elle plaisantait et que ça l’amusait de se moquer de lui, surtout qu’il ne paraissait pas du tout peureux ou lâche. En plus, elle n’avait pas envie de parler tout de suite de choses sérieuses et préférait prendre son temps et rendre leur discussion plus longue. Elle était contente de passer du temps avec lui, surtout que durant l’année scolaire, malgré leurs rencontres fréquentes, ils ne pouvaient pas parler très longtemps. « D’ailleurs, est-ce qu’on en parle de ton patronus ? J’ai pas envie de me moquer mais un poisson rouge ? » Peut-être qu’elle se moqua un peu à la fin de phrase, mais le poisson qui l’avait réveillée ce matin était tellement mignon et enfantin qu’il ne collait pas du tout avec l’image qu’elle se faisait de Zéphyr. Elle prit encore une gorgée de bièraubeurre en attendant la réponse de son interlocuteur.

©Pando
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I. Zéphyr Aït-Malek
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] « Let's get down to business » || Monique & Zéphyr   [FLASHBACK] « Let's get down to business » || Monique & Zéphyr EmptySam 6 Aoû - 21:04

deal or no deal
Le sourire de Zéphyr s’élargissait alors qu’il s’installait à côté de Monique. C’est un étrange lien qui les unissait, sûrement parce qu’avec elle, il ne parvenait pas à rester très sérieusement dans son rôle de Berlioz. A peine sorti de l’adolescence, il s’était jeté corps et âme dans ce personnage, mais quand il était en présence de clients (ou de partenaires d’affaires, dans le cas de Monique) qui avaient son âge – ils étaient rares, mais ils existaient tout de même – il avait plus tendance à se laisser aller. Si, parfois, il avait l’impression de se perdre et de ne plus bien distinguer Zéphyr de Berlioz, ce genre de moments d’entre deux participaient à cette confusion. Monique l’appelait Zéphyr et il ne la reprenait pas, parce qu’à quoi bon ? C’est sous ce nom qu’ils s’étaient connus, c’est donc Zéphyr qui resterait. Et puis, s’il avait pris rendez-vous avec la jeune fille dans le but de constituer une liste d’ingrédients à lui envoyer et d’objectifs à atteindre, c’était surtout une excuse, ou plutôt une opportunité, pour boire une bière-au-beurre en sa compagnie et passer un bon moment. Leur relation était facile parce qu’elle avait l’excuse du business. Ils pouvaient bien se voir, malgré leur différence de rang, parce qu’ils faisaient affaire ensemble ; ça rendait les choses tout de suite bien plus simples.  
Zéphyr ne s’étonna donc pas de la voir se pencher vers lui pour lui faire la bise. Ce n’était pas une partenaire comme les autres, ça avait été établi, il pouvait donc se permettre d’en profiter. Il rajouterait même que celui des deux qui risquait véritablement quelque chose, c’était Monique. Elle était entourée de sangs-purs dont la politique stricte interdisait le moindre rapport avec les enfants de moldus, et en plus de cela, elle était fiancée. Mais on ne les verrait pas, ici, au milieu de la foule, cachés derrière les colonnes. Ils passaient inaperçus, malgré la fantaisie de la jeune femme qui s’était glissé une marguerite derrière l’oreille. Peut-être même grâce à cette fantaisie : son romantisme leur donnait des airs de couple en vacances qu’on n’a pas envie de regarder tant ils débordent de niaiserie.

Justement, Monique mentionnait celui avec lequel elle était véritablement censée faire preuve de romantisme, son fiancé. Par Merlin, si ça ce n’était pas le comble du jeu moyen-âgeux auquel s’adonnaient les Sangs-Purs. En réalité, Zéphyr espérait qu’au moins, Monique appréciait son promis, parce qu’autrement, elle était condamnée à une centaine d’années de malheur et d’ennui, au vu de la longévité de certains sorciers … Bref, elle lui offrait une protection contre les éventuelles représailles d’Avery, et Zéphyr réprima un éclat de rire. Il s’imagina une scène grotesque où Monique et ses longs cheveux remplis de pâquerettes se jetterait entre les deux hommes prêts à se battre pour elles. Evidemment, on n’en arriverait jamais à de tels extrêmes ubuesques, puisque Zéphyr avait l’excuse parfaite : « Mais, Avery, veux-tu que je détruise ma couverture ? Evidemment que j’enquête sur elle pour tout venir te rapporter, ensuite ». C’était faux, évidemment, il n’avait aucune intention de détruire le commerce très fructueux qu’il avait mis en place avec Monique – et il n’était pas si déloyal que ça, après tout – mais il serait capable, évidemment, de sortir une excuse pareille si l’occasion se présentait. De toute façon, elle avait sûrement raison : il devait être le cadet des soucis de Avery. La jeune fille était connue pour son goût de la fête et des hommes, et après tout, il n’avait pas le sang si impur que ça. Enfin, elle pouvait faire pire, quoi.

« J’en suis presque vexé, Monique, serais-je vraiment le dernier choix pour toi ?! »

Un lui lança avec sa réplique un jeu de sourcil trop surfait pour être sincère, avant de reprendre un air un peu offusqué alors qu’il buvait une gorgée Bière-Au-Beurre. Crevant de chaud dans cette taverne bondée, il en profita aussi pour décrocher sa cape pourtant estivale d’une main experte pour laisser voir son t-shirt noir qui se mêlait aux nombreux tatouages qui recouvraient ses bras, créant une limite floue entre sa peau et le tissu. La jeune fille, qui ne semblait pas avoir terminé sa tentative de le ridiculiser, lui évoqua son Patronus. Elle touchait un point sensible, à vrai dire : son petit poisson rouge était une de ses plus grandes fiertés. Il avait passé des heures à le perfectionner, à lire des grimoires entiers sur ce sortilège et sur ce qu’on pouvait en faire, à se laisser emplir de souvenirs heureux jusqu’à en être dégouté pour que ce soit parfait. Cette fois, un véritable air offusqué s’afficha sur le visage, avant d’être remplacé par un sourire provocateur :

« Excuse-moi, madame la Serdaigle, tu as vu ce dont mon patronus est capable ? Tu sais faire, ça, envoyer ton patronus à des kilomètres de chez toi pour qu’il délivre un message ? Parce que dans mes souvenirs, tu m’as répondu par lettre, je n’ai pas reçu chez moi de petit poney gambadant qui me donnait une heure et un lieu, à ce que je sache ? Et je t’emmerde, il est parfait, mon patronus. Et j’ajouterais même que c’est une femelle, et qu’elle s’appelle Cléo. Respecte-la. »

Un éclair de fierté était clairement lisible sur le visage du Gryffondor alors qu’il sortait de la poche intérieure de sa cape un paquet de tabac à rouler. Elle s’appelait Cléo en honneur à sa mère, mais il ne songea pas à le préciser, Monique n’aurait pas saisi la référence même s’il s’était appliqué à la lui expliquer. Cléo était le nom du petit poisson du dessin animé Pinocchio qu’il avait regardé mille et une fois quand il était gosse. Imaginez un mini Zéphyr, pointant du doigt la télévision et s’exclamant : « elle a tes yeux, maman ! » quand le petit poisson rouge nommé Cléo faisait son apparition à l’écran. Evidemment, en bon enfant de l’Œdipe, Zéphyr songeait à sa mère, pour produire ce patronus. A ce moment de bonheur intense quand il avait couru dans ses bras, sur le quai de King’s Cross, après sa première année à Poudlard. Après qu’il eut passé toutes ces heures dans le train à songer à tout ce qu’il avait à lui raconter de cette année fantastique qu’il avait passé, à afficher un sourire tel que ses camarades lui avaient demandé si tout allait bien. Quand elle l’avait regardé, les yeux remplis de larmes, encadrant son visage encore enfantin de ses mains, et lui avait exprimé tout son amour dans des mots qu’il avait aujourd’hui oubliés. Son Patronus s’appelait Cléo et il était parfait, et Monique et son sarcasme ne parviendraient pas à le faire déchanter.
De ses doigts experts, il roula son tabac dans une feuille, rajouta un filtre, et alluma le tout du bout de sa baguette. Tirant une première latte, il jeta un air malicieux à Monique, pas vraiment décidé à lui en vouloir (peut-être qu’il faudrait apprendre à ce garçon à être rancunier, par pour le moment, il n’y arrivait pas, pas pour si peu, en tout cas).

« Je t’apprendrai, si tu veux. »

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