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 Entre les chocogrenouilles et les couinesouris en sucre [Jill Warren]

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MessageSujet: Entre les chocogrenouilles et les couinesouris en sucre [Jill Warren]   Entre les chocogrenouilles et les couinesouris en sucre [Jill Warren] EmptyJeu 12 Mai - 0:55


Entre les chocogrenouilles et les couinesouris en sucre


L’orage… Ce temps diabolique, où les éclairs de lumière fendaient les cieux pour mieux magnifier les lourds nuages noirs qui s’amoncelaient dans le ciel londonien. Les gouttes, lourdes, chaudes, désagréables, fruit d’un temps malsain, qui s’écrasaient sur les pavés d’un bruit mat, l’une après l’autre, avant de se multiplier, donnant lieu à un véritable mur d’eau. La nuit entière avait été marbrée de ces fugaces éclats de foudre, rendant l’air électrique et humide. Au petit matin, alors qu’Evangeline avalait une tasse de café noir pour se remettre de cette nuit bruyante, où les branches des arbres claquaient contre la toiture d’ardoise de la maison des Roberts et où les fenêtres tremblaient sous l’action du vent et de la pluie battante. Elle avait l’habitude de dormir peu, mais l’âge avançant, ce repos devenait de plus en plus nécessaire pour qu’elle soit efficace. Fort heureusement, quand elle sortit dans la rue tranquille où elle et sa famille habitaient depuis 25 ans, le soleil était réapparu, et luttait pour percer à travers les lourds nuages. La pluie battante de la nuit avait cessé, mais l’air était toujours aussi lourd et poisseux. Evangeline n’aimait pas trop ce temps, surtout quand elle sentait le tissu de son chemisier coller à sa peau, son tailleur lui rendant la respiration difficile. Néanmoins, elle fit contre mauvaise fortune bon cœur, et se dirigea tranquillement vers son lieu de travail. Arrivé devant l’Hôpital Ste-Mangouste, elle se présenta aux mannequins en vitrine de l’ancienne boutique moldue. Après une rapide identification, elle put traverser le passage ensorcelé qui donnait directement sur le hall d’entrée de l’hôpital.  Pour l’heure – il était 7h du matin – il était vide, à l’exception de la réceptionniste qui lisait la Gazette de la veille avec une tasse de thé fumante à côté d’elle.  Après un très gentil et souriant bonjour, Evangeline rejoignit les vestiaires pour vêtir sa robe verte émeraude avec le blason doré de l’hôpital sur la poitrine, et commença sa journée au sein du service d’empoisonnement par potions ou plante.

A 14h, fin de son service, Evangeline était épuisée. Sa courte nuit et les quelques cas de la matinée avaient suffi pour la fatiguer. Elle avait notamment reçu une dame d’un certain âge qui avait fait une allergie au pollen de Géranium Dentu. Apparemment la dame avait reçu cette plante en récompense suite à un concours sur la radio des sorciers. Malheureusement, elle ignorait qu’elle était allergique à cette plante, et quand celle-ci avait expiré son nuage de pollen quotidien, la vieille dame avait commencé à se sentir enfler et en quelques minutes elle ressemblait à un ballon de baudruche orange vif.  Evangeline l’avait donc aidé à dégonfler et lui avait concocté un baume régénérant de peau à base de dictame et de fleurs de lune pour qu’elle puisse retrouver une teinte normale en quelques jours. Un autre patient, pourtant jeune, une vingtaine d’année à tout casser, était couvert de poils, jusque dans sa gorge, ce qui avait failli l’étouffer. Il avait apparemment voulu confectionner une potion chevelue mais cela n’avait pas été une réussite. La médicomage avait donc dégagé les voies respiratoires avant de lui administrer un sortilège du crâne-chauve sur le corps entier. Seule solution pour se débarrasser des poils mais le jeune homme était encore dans une chambre car les poils n’arrêtaient plus de pousser, même si Evangeline avait réussi à en ralentir la pousse. Il faudrait plusieurs jours avant que les effets de la potion diminuent.

Après une telle journée, elle voulut faire un peu de shopping. Elle se changea, sortit son parapluie à pommeau en forme de boursouf et transplana pour Pré-au-Lard. Elle avait bien fait d’avoir sorti son parapluie car elle fut accueillie par une pluie tonitruante. Sans perdre de temps, elle trottina donc vers Honeydukes, en faisant bien attention de ne pas salir ses chaussures vernis en marchant dans une flaque de boue. Une fois dans la boutique, elle put se réjouir de cette délicate odeur de bonbons et de sucreries. Un régal pour les yeux avec ces présentoirs de multiples couleurs chatoyantes, avec des sucreries de toutes les formes et de toutes les couleurs. Ici on trouvait des bocaux remplis de fizwizbiz vert pâle, surtout à la pomme pimentée, et d’autres rouges sang, qui eux étaient à la cerise diabolique, les préférés d’Evangeline.  A côté se trouvaient des plumes en sucre de toutes les tailles, Evangeline en saisit une au passage, car elles lui faisaient vraiment envie.  Elle se dirigeait vers un autre étal où se battaient les chocogrenouilles et des couinesouris en sucre, pour saisir une boîte en métal de crapauds à la menthe, quand elle fit tomber malencontreusement les plumes en sucre qu’elle tenait. Elle allait se pencher pour les rattraper, quand une jeune personne fut plus rapide qu’elle et les lui saisit.

Elle fit son plus beau sourire et remercia l’individu en question….



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Dernière édition par Evangeline Roberts le Lun 4 Juil - 23:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Entre les chocogrenouilles et les couinesouris en sucre [Jill Warren]   Entre les chocogrenouilles et les couinesouris en sucre [Jill Warren] EmptyDim 22 Mai - 3:50


Les cours de potion me plaisaient depuis ma première année à Poudlard. Ils étaient semblables à de la cuisine, excepté que l'on avait rarement envie de goûter une fois la recette terminée. C'était davantage véridique en cette sixième année, les potions étudiées pouvant se trouver être relativement dangereuse. Une chance que le professeur Slughorn était plus que compétent.
Suivre les instructions, couper et mélanger des ingrédients, surveiller les temps de chauffe... Ces instants de cours me rendaient souvent nostalgique de ma mère avec qui j'adorais cuisiner. Nous n'étions pas très douées, avons eu de belles ratées et même un risque d'incendie, mais c'était des moments de rire et de bonheur familial qui m'étaient irremplaçables.
Ces souvenirs m'avaient fait monter une envie de gourmandise que pourtant je n'avais pas souvent dans ce cours, vu ce que nous y préparions et comment certaines potions tournaient à cause d'erreurs. Je glissai à ma voisine et amie mon idée de profiter du fait de terminer les cours assez tôt pour nous rendre à Pré-au-Lard. Bien que son envie de m'accompagner n'était pas absente, elle déclina car avait déjà rendez-vous avec un groupe d'amis. La solitude allait être ma compagne d'expédition.

Remontant des cachots une fois le cours conclu et un petit saut fait à mon dortoir, je me réconfortais avec l'idée que je n'étais probablement pas la seule à désirer me rendre à Pré-au-Lard à cette heure-ci.
A peine le nez dehors, ce petit espoir s'envola dans le vent et la pluie qui balayaient l'air. Mais il en fallait plus pour me faire renoncer à une envie de sucreries. Je remontai le col de mon trench en vinyle noir, plongeai mes mains au fond de ses poches et m'enfonçai à grands pas dans cette météo typiquement Écossaise. Je me félicitais d'avoir pris le temps de quitter ma cape de sorcier pour mes vêtements moldus. Bien qu'ayant une large capuche, le tissus était bien moins déperlant que mon trench. Cependant, une fois toute la route effectuée sous les gouttes poussées par le vent aléatoirement violent, j'arrivai à destination aussi trempée que si j'étais passée dans le Lac Noir.
Je me précipitai à l'intérieur de ma boutique préférée de la ville, Honeydukes. Le mélange d'odeurs douces, sucrées, acidulées et fruitées me firent tout de suite oublier de songer à l'état dans lequel je devais être. Cheveux trempés en bataille de boucles, khôl éparpillé en mode panda, trench et bas de ma longue jupe noire couverts d'eau, et boue plein mes bottines winklepickers préférées. Au milieu de toutes ces magnifiques couleurs, je devais faire peur...ou au moins tâche. Une grosse tâche noire bonne à essorer.
J'essayai de me faire discrète et de réfléchir à ce qui me faisait le plus envie dans ce paradis de gourmandises qui rendait ma mère jalouse à chaque fois que je lui décrivais les lieux. Tout me faisait envie, mais la sensation d'un morceau de chocolat fondant sur la langue prit vite le dessus. Par moment il faut faire les choses simplement. Je me décidai d'acheter deux tablettes de chocolat, une au lait et une au blanc -plus du beurre que du chocolat, mais le beurre c'est bon aussi-. Au moins cela faisait partie des choses que l'on pouvait entamer, partager et finir plus tard très facilement.
Naviguant de rayons en rayons pour atteindre ces tablettes de chocolat, je fus interpellée par la chute de plumes en sucre non loin de mes pas. Je me précipitai machinalement pour les ramasser et les tendis à leur propriétaire. Il s'agissait d'une femme mûre au brushing impeccable -malgré le temps misérable- et à l'apparence générale soignée. Ne l'ayant jamais croisée auparavant, je conclus que ce n'était pas un professeur de Poudlard. Ce genre de personne m'impressionnait assez souvent de part leur prestance. En dehors de l'école, je fréquentais plutôt les amis punk de ma mère, c'était un peu un autre monde... Un monde moldu déjà. Mais cette dame me parut rapidement plus charmante qu'impressionnante de part son ravissant sourire de remerciement. Certes je quittais vite ma méfiance envers les inconnus, mais elle me paraissait être une femme formidablement gentille.
Je lui répondis d'un sourire un peu plus timide mais sincère tout en ayant encore en main les plumes en sucre tendues vers elle.
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MessageSujet: Re: Entre les chocogrenouilles et les couinesouris en sucre [Jill Warren]   Entre les chocogrenouilles et les couinesouris en sucre [Jill Warren] EmptySam 28 Mai - 0:53


Entre les chocogrenouilles et les couinesouris en sucre


Evangeline se sentait toute penaude, elle était tellement gourmande et sa longue journée de travail l’avait tellement épuisé qu’elle en avait renversé ses plumes en sucre sur le sol de la boutique. Imaginez un peu le tableau, une femme d’une petite cinquantaine d’année, au brushing impeccable et au tailleur cintré comme il le faut, les bras chargés de friandises avec cette petite étincelle dans les yeux. Heureusement, une jeune fille était également présente dans la boutique, toute l’antithèse d’Evangeline. Vêtue d’habits sombres, légèrement gothiques diraient les mauvaises langues, à la chevelure courte et sombre, ce qui intriguait le plus la médicomage était sûrement la quantité impressionnante d’eau qui s’échappait des vêtements de la jeune fille. C’était comme si elle avait pris une douche toute habillée, répandant dans la boutique une véritable flaque qui allait en s’agrandissant. La pauvre petite semblait frigorifiée par la pluie qui l’avait trempée. Car oui, c’était là la seule explication qui pouvait expliquer son état. Trempée, à peine âgée de 16 ou 17 ans, elle devait sûrement venir de Poudlard  et n’avait pu empêcher le temps affreux qui se déchaînait au dehors.  Mais malgré cette allure quelque peu étonnante, la jeune fille avait eu l’extrême amabilité de ramasser les plumes en sucre de la femme. Et cette délicate intention toucha beaucoup Evangeline, qui récupéra ses plumes avec un charmant sourire, rempli d’une chaleur rare vu le contexte actuel.

- Merci beaucoup jeune fille, vous êtes extrêmement aimable. Mais dites-moi, n’auriez-vous pas un peu froid ? Je crains que vous n’attrapiez la mort avec ce temps, laisses-moi vous remercier à ma façon.

Sans attendre, Evangeline sortit sa baguette de son tailleur, une belle baguette longue et élégante et fit quelques gestes en direction de la jeune fille, en marmottant un petit mot fluté. De la vapeur s’échappa alors des vêtements sombres de la jeune fille, pour la laisser en quelques minutes aussi sèche qu’elle l’était avant de sortir de Poudlard. Le sortilège avait aussi eu le bénéfice de réchauffer la jeune fille, ce qui ne devait pas être un luxe vu comment la petite grelottait de froid encore quelques instants auparavant.  Evangeline ne se débarassait pas de son sourire aimable. La bonté et la grandeur d’âme, voilà ce qui animait la femme mûre depuis tant d’années, et ce n’est pas parce que le temps était parsemé d’éclairs que son humeur en serait touché, bien au contraire. Le soleil absent du ciel, le sorcier doit l’avoir dans le cœur, c’était en quelque sorte sa devise, et elle n’hésitait pas une seconde à aider comme elle le pouvait. La jeune fille le méritait amplement, car elle s’était proposé d’elle-même pour l’aider. Ne sohaitant pas lui tourner le dos aussi rapidement, la mère poule qu’était Evangeline se préoccupa de la jeune demoiselle.

- J’espère que cette pluie ne vous aura pas fait tomber malade jeune fille. Et que j’aurai réussi à vous réchauffer (petite rire pétillant). Vous me semblez bien jeune, vous venez de Poudlard je suppose ? A ce que je vois nous avons un point commun : la gourmandise. Il faut dire qu’Honeydukes est un vrai paradis pour les petites bouches sucrées que nous sommes n’est-ce pas ?

D’ailleurs, j’allais oublier, je suis encore toute émue d’avoir laissé tomber mes plumes en sucre, tellement pressée de m’emparer de cette boîte de crapaud à la menthe – un de mes nombreux péchés mignons
(nouvel éclat de rire). Evangeline, enchantée de faire la connaissance d’une jeune fille aussi serviable que vous l’avez été demoiselle.

Evangeline était décidément un vrai rayon de soleil. Et le pire ? C’est qu’elle pensait parfois ne pas en faire assez. Elle aurait très bien pu la remercier de manière sobre et retourner à ses emplettes, mais après tout la compagnie était toujours agréable, et il fallait encourager ce genre de comportement. Evangeline était persuadé que la bonté appelait la bonté, et qu’aider à la développer donnait davantage de résultats que de forcer les choses.





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